Les données publiées par Santé Publique France indiquent que la grippe de l'hiver 2018-2019 a provoqué en France 1,8 millions de consultations, nécessité 65 622 admissions aux urgences et provoqué 9900 décès. Le nombre de décès au niveau mondial atteint 650 000 morts certaines années.
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A.F.A.C.
«J'ai surtout pas le temps de me relire ces derniers temps...pas besoin d'être impoli. En plus, si vous lisiez certains mails de mes collègues profs de français, je peux vous certifier qu'ils font parfois des fautes bien plus graves que les miennes ! ...»
En plus, c'est pas sympa de balancer des collègues
Parcontre je n'étais pas au courant de ce que tu dis pour l'effet sur la transmission j'aimerai mieux en comprendre le fonctionnement. Je vais essayer de trouver des infos.
Je racontais juste ma petite expérience personnelle (j'en ris plus qu'autre chose maintenant). Je ne fais pas une généralité.
Pour répondre à TybsXckZ en même temps, je ne prétends pas non-plus tirer de conclusions à l'échelle planétaire. J'ai juste baissé les bras vu qu'elle a décidé que si je veux me battre elle m'aura par tous les moyens cette saloperie. Grippe 2 moi 0
C'est bien la première fois que j'entends ça .....
Bravo
Les profs en ont 5 par an. 5 de plus si on prouve, attestation à l'appui, que le conjoint n'a pas de jour "garde d'enfant malade" octroyé par son entreprise.
En fait, il faudrait revoir pas mal de règles au sujet des maladies contagieuses...ainsi que pas mal de choses dans le droit du travail afin que quand quelqu'un est contagieux il ait le droit, et surtout le devoir de ne pas aller contaminer encore d'autres personnes. Mais bon, je ne suis pas certaine que même cet épisode de coronavirus nous fasse changer autant de choses.
Je trouve que cette anecdote est très mal placée dans le contexte actuel et pourrait faire penser à certain « Oh ok le COVID n’est qu’une grippe qu’on a déjà vu passer. » Hors ce n’est pas du tout la même chose, d’abord c’est un virus extrêmement plus grave par ses effets et plus contagieux. D’autant plus que c’est un virus nouveau, donc personne n’y est immunisé ou vacciné donc 100% de la population peut le contracter EN MÊME TEMPS si aucune mesure n’est prise. Je n’aime vraiment pas cette anecdote et je ne vois vraiment pas en quoi elle est pertinente et elle est même dangereuse à bien des égards... Contesteriez-vous ma dangerosité du COVID Philippe ?
Une semaine avant le confinement, mon mari a été en contact avec une collègue de travail qui s’est pointée alors qu’elle manifestait des signes qui auraient dû l’alerter. Elle salue tout le monde dans le bureau, puis quand on lui demande si elle va bien, elle répond qu’elle est malade mais qu’elle est VENUE QUAND MÊME À CAUSE DU JOUR DE CARENCE... Tout le monde bondit, lui dit d’aller vite consulter, qu’on ne sait jamais, qu’elle a peut-être attrapé le Covid, etc.
Le week end arrive, dimanche soir mon mari manifeste les symptômes du Covid (fièvre, toux, fatigue intense, perte de l’odorat et du goût...), 2 jours plus tard c’est à mon tour d’être malade... RDV chez mon médecin, diagnostiquée Covid... :-/ (et ça, c’est sans compter tous ses autres collègues + toute leur famille et leurs proches respectifs)
On se relaie comme on peut pour s’occuper des enfants durant le confinement... 2 semaines plus tard, on va mieux, mais cette saleté fait régulièrement des « retours », comme des rechutes durant lesquelles le paracetamol est mon ami.
Et encore, on s’en sort tellement bien par rapport aux 500 personnes qui perdent la vie chaque jour à cause de cette cochonnerie!! On ne peut pas se plaindre!
Tout ce pavé pour dire qu’effectivement, je suis pour la suppression des jours de carence qui poussent les gens à être déraisonnables, pour des raisons diverses et variées...!
Le « seul » vrai problème est la carence en matériel d’aide respiratoire. Cette donnée change tout, c’est évident.
En revanche, qui peut dire quels vont être les dégâts sociaux, économiques (pour les gens), sanitaires liés au confinement ? J’espère que le médicament fera moins de mal que la maladie. Il y a de quoi être inquiet.
Comme tu le dis si bien, tu es agrégée. Ce qui signifie que tu as un quart de classes en moins que le gros du troupeau, pour presque le double de salaire (j’exagère un peu mais pas beaucoup et je sais de quoi je parle; mon conjoint l’est, agrégé). Tout le monde n’a pas un emploi du temps aménagé sur quatre jours, avec - oh merveille! - la possibilité d’aller chercher tous les jours son enfant à l’école.
Pour ma part, je fais 32h irréductibles (de boulot intense) par semaine dans mon établissement et je ne parle évidemment pas des réunions, extrêmement fréquentes) alors même que je suis à temps partiel et que je vais chercher mes enfants à l’école dès que possible. Ça c’est ma première journée de travail. Parce qu’après avoir couché les enfants, j’en redémarre une autre à 21h, souvent jusqu’à minuit, voire 1h du matin. J’ai cru comprendre que tu n’étais pas prof de Français; je ne sais pas ce que tu enseignes, mais ce n’est certainement pas une matière aussi chronophage que cette dernière. Puis tu ne dois pas beaucoup t’impliquer dans le suivi (pédagogique et autre) de tes élèves. Je ne sais pas où tu enseignes, mais là où je bosse, la charge mentale est plutôt sévère.
J’ai fait d’autres métiers avant de devenir prof, des métiers très variés, dont de vrais métiers de merde où tu la remues, la merde, et d’autres où on se la coulait douce genre dans un bureau (merde, je vais m’attirer des foudres).
Et quand on soupèse le tout, ben c’est clair, ce métier, plus ça va plus il devient un sacerdoce. J’aime mon métier, et c’est parce que je crois dans ce que je fais que je continue de le faire. Mais certainement pas pour le salaire. Quant aux vacances, pour certains - incompétents apparemment - elles servent d’abord à corriger ces satanées copies, ensuite à se reposer du rythme qui serait autrement insoutenable.
Et je le répète, j’ai exercé d’autres métiers avant, dont le pire à mes yeux fut celui d’aide-soignante dans une maison de retraite: une cadence infernale, inhumaine, pour un salaire de misère (j’y pense pas mal ces temps-ci); et le plus cool celui de gratte-papier administratif dans une grosse boite américaine.
Ce que les gens qui n’exercent pas ce boulot ne savent pas, c’est qu’une heure de cours (ou une heure de correction de rédactions au hasard), ça vaut trois heures de beaucoup d’autres métiers. Parce que ça demande une énergie, une réactivité, une adaptation de tous les instants. Et je fais partie des profs appréciés des élèves; je vous laisse imaginer ce que ça doit être pour un prof chahuté.
Bref. Tout ça pour dire que si ça se passe bien pour toi, ton cas est loin d’être une généralité.
Et SI ! les profs sont très mal payés et mal considérés pour ce qu’ils font - tellement mal que la désaffection qui s’opère pour ce métier depuis des années va finir par retomber sur la gueule de notre belle société avide d’économies y compris pour soigner et éduquer ses enfants. Comme pour le Covid-19, on paiera le prix de ce cynisme. Des profs - et des biens! des passionnants! des motivés! - qui sont en train de changer de métier, j’en connais des dizaines.
Alors si ce taf était si enviable, je pense que ça se saurait et qu’on ne connaîtrait pas aujourd’hui une telle pénurie de profs.
Merci de ne pas me jeter de tomates pourries à la figure... - ça tache ces saletés...