La couleur cyan n'est pas une nuance de bleu. En effet, sur le cercle chromatique, le cyan est situé entre le vert et le bleu avec le même écart que le jaune situé entre le vert et le rouge. Il s'agit donc bien d'une couleur à part entière et non d'un "bleu-vert" ou "bleu clair".
Les raisons de l'absence de distinction entre le bleu et le cyan sont d'ordre linguistiques et culturels. Ainsi, certaines langues comme le russe font la distinction entre ces deux couleurs en utilisant deux termes tandis que le japonais n'utilise qu'un seul terme pour désigner l'ensemble de la palette cyan - bleu. En français, le terme cyan est ainsi très peu usité.
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Quand t’es daltonien bah le cyan tu t’en fou ! C’est bleu point barre
En outre, elles n’ont la définition que tu donnes qu’à la toute fin du Moyen-âge (XIVe siècle...). Auparavant, gueules par exemple n’était guère employé : on utilisait sang, écarlate, vermillon, bellic, sinople (qui ne prendra le sens de vert qu’au XIVe siècle) ou tout simplement rouge.
Le vert était appelé vert, ce qui causait un souci d’homonymie avec le vair ; aussi, quand sinople a cessé de désigner le rouge au XIIIe siècle, mais qu’on le retrouvait dans les textes anciens, on a supposé que ça voulait dire vert et on s’est mis à l’utiliser à la place de vert, pour éviter l’homonymie avec vair.
Discussion très difficile à suivre pour un daltonien
Merci SoeurduPuma. JMCMB ce soir... ;-)
Les visiteurs
Très beau commentaire sur la synthèse soustractive et additive (addition d'ondes effectivement) en revanche une même couleur peut être obtenue des deux façons indifféremment (pour peu que la couleur soit dans le gammut des deux technologies) et heureusement. C'est l'un des problèmes majeurs en reprographie/graphisme car on travaille souvent sur un écran qui affiche des couleurs non imprimables.
Pour les daltonien (comme moi) ça ne change rien à part qu'ayant moins de cônes dans l'oeil je perçois moins de nuances (il y a des degrès de dyschromatopsie, tous les daltoniens ne voient pas en nuances de gris).
Et pour terminer sur les nuances, certains disent plus haut qu'il y a peu de bleu dans la nature ce qui est faux (océans et ciel). Mais la couleur la plus présente de toute et qui à donc le plus de nuances c'est le vert (dans les gris des bétons de nos villes, dans le bleu du ciel et de nos océans, nos arbres et notre terre) c'est d'ailleurs pour cette raison que les écrans d'incrustation sur les plateaux TV (ou cinéma) sont très souvent en vert (dans une fréquence qui n'existe quasiment pas à l'état naturel) que les capteurs d'images ont deux photosites vert pour un rouge et un bleu (4 photosites pour un pixel)
PS: oh le vert de synople que de souvenirs du train des équipages (en héraldique se fut tantôt du rouge tantôt du vert, pratique pour se mélanger les pinceaux sur un écusson...)
Il y a différente facon de définir les couleurs. A la base, une couleur est un stimulis perçus par la rétine de l'oeil et interpréter par le cerveau. Ce stimulis correspond aux photons qui parviennent à la rétine. Ces photons, quant à eux, se caractérise par leur longueur d'onde. Les couleurs sont donc associé à différentes longueurs d'ondes sur le spectre électromagnétique.
La rétine quant a elle est composée de différents récepteurs sensoriels (les photorécepteurs). Il y a les cônes et les bâtonnets. Ce sont les cônes qui sont responsable de la perception des couleurs. Ces derniers se déclinent en trois sous types, chacun répondant à une couleur différente (donc une longueur d'onde différente). Il y a donc les cônes sensible aux longueurs d'onde associée au bleu (437 nanomètres), au vert (533 nanomètres) et au rouge (564 nanomètres).
Ce que dit l'anecdote est que le cyan se trouve entre le vert et le bleu sur une échelle physique du phénomène. Elle fait ainsi le parallèle avec le jaune qui se situe entre le vert et le rouge de façon semblable.
Par contre, d'un point de vue sensoriel, les cônes qui détecte le bleu du vert sont plus éloigné que ceux qui détecte le vert du rouge. D'ailleur, le sommet d'activation des cônes rouge se situe à une longueur d'onde de 564 nanomètres, ce qui se rapproche d'avantage du jaune comme telle. En fait, le cyan se trouve dans un creu d'activation des cônes vert et bleu, tandis que le jaune se trouve au sommet d'activation des cônes rouge.
Cette distinction entre une échelle physique objective et une perceptuelle me semble être une hypothèse plus probable pour expliqué notre difficulté a percevoir un stimulis cyan (sa longueur d'onde se situe à un endroit qui stimule très peu à la fois les cônes vert et les cônes bleu) alors qu'il est plus simple de distinguer le jaune puisque les cônes jaunes stimulent fortement et de façon discriminé un type de cône particulier. De plus, le cyan se situ entre les cônes vert et bleu, ce qui demande un effort supplémentaire pour intégrer l'information sensorielle ce qui crée une confusion perceptuelle, alors que le rouge (et donc le jaune) se situe à l'extrimité du spectre éléctromagnétique. Cela fait en sorte que la perception du rouge ne relève que d'un seul type de cônes (pour simplifier) ce qui réduit la confusion perceptuelle.
Il y a différente facon de comprendre les couleurs. A la base, une couleur est un stimulis perçus par la rétine de l'oeil et ensuite interpréter par le cerveau. Ce stimulis correspond aux photons qui parviennent à la rétine. Ces photons, quant à eux, se caractérise par leur longueur d'onde en nanomètre. C'est cette longueur d'onde sur le spectre électromagnétique (du moins pour la partie du spectre qui est détectable par l'oeil humain) qui définit à quelle catégorie de couleur appartien le photon. La couleur n'est en quelque sorte qu'un moyen afin de définir subjectivement et de nommer une expérience perseptive.
La rétine est composée de différents récepteurs sensoriels (les photorécepteurs). Il y a les cônes et les bâtonnets. Ce sont les cônes qui sont responsable de la perception des couleurs. Ces derniers se déclinent en trois sous types, chacun répondant à une couleur différente (donc une longueur d'onde différente). Il y a donc les cônes sensible aux longueurs d'onde associée au bleu (437 nanomètres), au vert (533 nanomètres) et au rouge (564 nanomètres). Les longueurs d'ondes nommées correspondent à l'endroit ou le photorécepteur réponds le plus fortement. Il s'agit de leur sommet sur une fonction polynomiale de degré 2. Leur réceptivité s'étend donc aux couleur voisines, mais diminue fortement en s'éloignant de ce sommet. Il est important de comprendre que du point de vue physiologique, l'oeil humain n'est pas sensible d'une façon équivalente aux différentes couleurs du spectre électromagnétique. L'oeil humain est donc plus performant pour détecter certaines longueurs d'ondes que d'autre, qui sont moin différenciées par les photorécepteurs.
Ce que dit l'anecdote est que le cyan se trouve entre le vert et le bleu sur le spectre électromagnétique. Elle fait ainsi le parallèle avec une autre couleur : le jaune. La distance qui sépare le cyan du vert et le cyan du bleu sont les même que celles séparant le jaune du vert et le jaune du rouge. Selon cet argument, l'anecdote nous dit que logiquement, nous ne devrions pas considérer le cyan comme du bleu, mais plutôt comme une couleur à part entière. L'anecdote (ou plutôt son auteur) à partiellement raison, car elle néglige le coté perceptif du phénomène.
D'un point de vue sensoriel, les cônes qui détecte le bleu et les cônes qui détectent le vert sont plus éloigné que ceux qui détecte le vert et le rouge sur le spectre électromagnétique. D'ailleur, le sommet d'activation des cônes rouge se situe à une longueur d'onde de 564 nanomètres, ce qui se rapproche d'avantage du jaune comme telle. Les cônes bleue et les cônes vert sont donc "éloignés" entre eux et le cyan se retrouve en plein centre. Il s'agit d'un endroit sur le spectre à la fois éloigné du sommet des cônes bleu et des cônes vert. Le jaune, quant à lui, se retrouve à un endroit où les photorécepteurs rouge sont très performants et ou les cônes vert se débrouille relativement bien aussi. De plus, le jaune et le rouge ne se retrouve pas entre deux type de cônes, comme le cyan, mais bien à l'extrémité du spectre visible. Cela contribu au fait que ces couleurs sont plus simple à discriminer : il y a moins de confusion perceptive entre deux type de photorécepteurs.
Cette particularité fait en sorte que l'oeil humain n'est pas très performant pour discriminer le cyan, mais est au contraire très bon pour discriminer le jaune. Le cerveau à donc du mal a interpréter le signal qui lui parvient et c'est pourquoi il nous est un peu impossible de voir le cyan comme une "nouvelle" couleur. Physiquement ce devrait l'être, mais pas sensoriellement.
Nous devons probablement cette caractéristique de notre oeil aux nombreuses années d'évolutions de notre espèce. À un moment de notre histoire, il était sans doute plus pratique de pouvoir discriminer les couleurs rattaché à notre environnement directe, comme les feuillages verts, que celles associées au ciel. D'ailleur, certains animaux possèdent plus de type de photorécepteurs. Il est donc possible de croire qu'ils percoivent plus de variance au niveau des couleurs que nous.
Il s'agit là, en mon sens, d'une hypothèse beaucoup plus convainquante. Les humains n'ont tous simplement jamais eu besoin de "nommer" le cyan, parce que nous somme incapable de la discriminer comme il se doit.
Voilà ! Bravo pour ceux qui ont tout lu et j'espère que c'est suffisament clair pour que les non-experts comprennent !
Il permet même de comparer des couleurs dites "tons directs" avec leur équivalent en CMJN pour l'imprimerie ou RVB pour le graphisme.