Le cyan n'est pas bleu

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La couleur cyan n'est pas une nuance de bleu. En effet, sur le cercle chromatique, le cyan est situé entre le vert et le bleu avec le même écart que le jaune situé entre le vert et le rouge. Il s'agit donc bien d'une couleur à part entière et non d'un "bleu-vert" ou "bleu clair".

Les raisons de l'absence de distinction entre le bleu et le cyan sont d'ordre linguistiques et culturels. Ainsi, certaines langues comme le russe font la distinction entre ces deux couleurs en utilisant deux termes tandis que le japonais n'utilise qu'un seul terme pour désigner l'ensemble de la palette cyan - bleu. En français, le terme cyan est ainsi très peu usité.


Commentaires préférés (3)

les couleurs se définissent les unes par rapport aux autres, il n'y a pas d'étalon reconnu par tout le monde. Pascal parlait des 7 couleurs de l'arc-en-ciel, alors qu'on n'en reconnait aujourd'hui que 6, ou une infinité. On place le curseur où on veut, et on dit tout ce qu'on veut et son contraire.
Pour l'exemple, faite une recherche sur fuchsia (la couleur, pas la plante) Vous obtiendrez des réponses sur tout un nuancier de couleur. En imprimerie le terme est un synonyme de magenta
fr.wikipedia.org/wiki/Magenta_(couleur)

a écrit : Oui mais donc: si le cyan est un mélange de vert et de bleu... il s'agit bien d'une nuance de bleu (et de vert), non?
Tout comme le violet (rouge-bleu)... et autres?
Ou est-ce encore un problème de linguistique?
Oui mais non, le cyan n'est pas un mélange de vert et de bleu. On ne peux pas obtenir cette couleur par mélange. C'est pour ça d'ailleurs que le cyan est une couleur primaire en peinture.

a écrit : CMJN... ça veut dire Cyan, Magenta, jaune, noir... c’est les couleurs primaires dites additives... bref, Wikipedia pour une meilleure explication... Non, ce sont les couleurs primaire en synthèse soustractive.
Naturellement, les objets absorbent la lumière qu'il reçoivent, et n'en renvoient que certaines longueurs d'onde : ce sont ces longueurs d'onde renvoyés qui déterminent la couleur de l'objet.

Lorsqu'on ajoute ensemble plusieurs couleurs, par exemple en mélangeant des peintures ou des encres, les différentes longueurs d'ondes qui sont absorbées s'ajoutent entre-elle; créant un filtre plus large et réduisant ainsi l'étendu des longueurs d'ondes renvoyées.

C'est pour cela qu'on parle de synthèse soustractive : à chaque fois qu'on ajoute une nouvelle couleur à son mélange, on soustraits des longueurs d'onde supplémentaires à l'ensemble des longueur renvoyées. C'est ainsi que plus ajoute de couleurs, plus on tend vers le noir.



A l'inverse, la synthèse additive consiste à ajouter entre-elle des longueurs d'onde. Ca, on ne peut le faire qu'avec des rayons lumineux. Vous en avez sans doute déjà fait l'expérience en observant les spots lumineux lors qu'un concert : lorsque que les rayons (rendu visibles par la fumée) se croisent, leurs teintes s'ajoutent et le croisement est d'une couleur différente.

Les couleurs primaires en synthèse additive sont le rouge, le vert et le bleu. Plus on ajoute de couleur, plus on tend vers le blanc.


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les couleurs se définissent les unes par rapport aux autres, il n'y a pas d'étalon reconnu par tout le monde. Pascal parlait des 7 couleurs de l'arc-en-ciel, alors qu'on n'en reconnait aujourd'hui que 6, ou une infinité. On place le curseur où on veut, et on dit tout ce qu'on veut et son contraire.
Pour l'exemple, faite une recherche sur fuchsia (la couleur, pas la plante) Vous obtiendrez des réponses sur tout un nuancier de couleur. En imprimerie le terme est un synonyme de magenta
fr.wikipedia.org/wiki/Magenta_(couleur)

À l'inverse, en breton et en gallois, il n'existe qu'un seul mot pour désigner le bleu et le vert: "glas". Et les autres langues celtiques utilisent elles aussi un seul mot pour désigner toute la palette allant du bleu au vert.

Oui mais donc: si le cyan est un mélange de vert et de bleu... il s'agit bien d'une nuance de bleu (et de vert), non?
Tout comme le violet (rouge-bleu)... et autres?
Ou est-ce encore un problème de linguistique?

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CMJN... ça veut dire Cyan, Magenta, jaune, noir... c’est les couleurs primaires dites additives... bref, Wikipedia pour une meilleure explication...

a écrit : Oui mais donc: si le cyan est un mélange de vert et de bleu... il s'agit bien d'une nuance de bleu (et de vert), non?
Tout comme le violet (rouge-bleu)... et autres?
Ou est-ce encore un problème de linguistique?
Tout dépend si la couleur émet ou reflette, si elle émet : le mélange du rouge, du vert et du noir créeront du blanc. Tandis que le Cyan, Magenta, Jaune et Rouge créeront du Noir.... l’équation commune est le jaune!

a écrit : Oui mais donc: si le cyan est un mélange de vert et de bleu... il s'agit bien d'une nuance de bleu (et de vert), non?
Tout comme le violet (rouge-bleu)... et autres?
Ou est-ce encore un problème de linguistique?
Oui mais non, le cyan n'est pas un mélange de vert et de bleu. On ne peux pas obtenir cette couleur par mélange. C'est pour ça d'ailleurs que le cyan est une couleur primaire en peinture.

Woh, prenez-vous pas trop la tête! Si on parle de spectre chromatique, c’est pas pour rien...
(Combien de daltonien dans les commentaires?)

a écrit : les couleurs se définissent les unes par rapport aux autres, il n'y a pas d'étalon reconnu par tout le monde. Pascal parlait des 7 couleurs de l'arc-en-ciel, alors qu'on n'en reconnait aujourd'hui que 6, ou une infinité. On place le curseur où on veut, et on dit tout ce qu'on veut et son contraire.
Pour l'exemple, faite une recherche sur fuchsia (la couleur, pas la plante) Vous obtiendrez des réponses sur tout un nuancier de couleur. En imprimerie le terme est un synonyme de magenta
fr.wikipedia.org/wiki/Magenta_(couleur)
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On place le curseur où on veut, mais surtout où on peut.

Si la réalité est la même pour tous, c'est notre langue qui pose une grille de lecture sur le réel et nous permet de le désigner. Si notre langue nous permet de distinguer clairement 3 nuances, on le fera plus aisément que celui dont la langue ne comporte qu'un seul mot pour englober ces 3 nuances.

À cet égard, on cite souvent souvent les peuples Inuits dont les différentes langues comportent une grosse dizaine de noms différents pour désigner la neige, là où le français, par exemple, n'en a qu'un ou deux.

a écrit : Tout dépend si la couleur émet ou reflette, si elle émet : le mélange du rouge, du vert et du noir créeront du blanc. Tandis que le Cyan, Magenta, Jaune et Rouge créeront du Noir.... l’équation commune est le jaune! Pardonne-moi mais je ne comprends rien à ce que tu dis... Il y a sûrement un schéma cohérent mais il m'échappe totalement (?).

a écrit : CMJN... ça veut dire Cyan, Magenta, jaune, noir... c’est les couleurs primaires dites additives... bref, Wikipedia pour une meilleure explication... Non, ce sont les couleurs primaire en synthèse soustractive.
Naturellement, les objets absorbent la lumière qu'il reçoivent, et n'en renvoient que certaines longueurs d'onde : ce sont ces longueurs d'onde renvoyés qui déterminent la couleur de l'objet.

Lorsqu'on ajoute ensemble plusieurs couleurs, par exemple en mélangeant des peintures ou des encres, les différentes longueurs d'ondes qui sont absorbées s'ajoutent entre-elle; créant un filtre plus large et réduisant ainsi l'étendu des longueurs d'ondes renvoyées.

C'est pour cela qu'on parle de synthèse soustractive : à chaque fois qu'on ajoute une nouvelle couleur à son mélange, on soustraits des longueurs d'onde supplémentaires à l'ensemble des longueur renvoyées. C'est ainsi que plus ajoute de couleurs, plus on tend vers le noir.



A l'inverse, la synthèse additive consiste à ajouter entre-elle des longueurs d'onde. Ca, on ne peut le faire qu'avec des rayons lumineux. Vous en avez sans doute déjà fait l'expérience en observant les spots lumineux lors qu'un concert : lorsque que les rayons (rendu visibles par la fumée) se croisent, leurs teintes s'ajoutent et le croisement est d'une couleur différente.

Les couleurs primaires en synthèse additive sont le rouge, le vert et le bleu. Plus on ajoute de couleur, plus on tend vers le blanc.

a écrit : On place le curseur où on veut, mais surtout où on peut.

Si la réalité est la même pour tous, c'est notre langue qui pose une grille de lecture sur le réel et nous permet de le désigner. Si notre langue nous permet de distinguer clairement 3 nuances, on le fera plus aisément que celui dont la langue
ne comporte qu'un seul mot pour englober ces 3 nuances.

À cet égard, on cite souvent souvent les peuples Inuits dont les différentes langues comportent une grosse dizaine de noms différents pour désigner la neige, là où le français, par exemple, n'en a qu'un ou deux.
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Oui c’est le besoin qui détermine les nuances d’une langue.
Il y a je pense peu de bleu dans la nature à part certains plumages et surtout le ciel et la mer qui ont des palettes allant du vert clair au bleu foncé. Il a donc je pense était plus simple à l’usage de parler de bleu pour la palette large cyan-bleu.
Très bonne exemple pour la neige.

Cette anecdote est directement inspiré de cette vidéo que j’avais mis en source : youtu.be/dnTzYXRUHBQ

Le cyan une couleur turquoise. D'après Wikipédia : "Le nom de couleur turquoise désigne les nuances intermédiaires entre le vert et le bleu"... ;-)

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a écrit : On place le curseur où on veut, mais surtout où on peut.

Si la réalité est la même pour tous, c'est notre langue qui pose une grille de lecture sur le réel et nous permet de le désigner. Si notre langue nous permet de distinguer clairement 3 nuances, on le fera plus aisément que celui dont la langue
ne comporte qu'un seul mot pour englober ces 3 nuances.

À cet égard, on cite souvent souvent les peuples Inuits dont les différentes langues comportent une grosse dizaine de noms différents pour désigner la neige, là où le français, par exemple, n'en a qu'un ou deux.
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Au moyen age, le vocabulaire français n'était pas riche en couleurs, et certaines qualifications ont perduré malgré l'évolution de ce vocabulaire
le vin blanc qui est plutôt jaune, non? en fait, il est "clair" (pas rouge)
les "couleurs" étaient or (jaune), argent (gris), azur (bleu), gueules (rouge), sable (noir), sinople (vert) et pourpre (pourpre) dans le vocabulaire des lettrés, et moins nombreuses dans celui des gens du peuple

a écrit : On place le curseur où on veut, mais surtout où on peut.

Si la réalité est la même pour tous, c'est notre langue qui pose une grille de lecture sur le réel et nous permet de le désigner. Si notre langue nous permet de distinguer clairement 3 nuances, on le fera plus aisément que celui dont la langue
ne comporte qu'un seul mot pour englober ces 3 nuances.

À cet égard, on cite souvent souvent les peuples Inuits dont les différentes langues comportent une grosse dizaine de noms différents pour désigner la neige, là où le français, par exemple, n'en a qu'un ou deux.
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Il me semble avoir entendu quelque part que les Maori avaient 22 mots différents pour définir le vert.

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a écrit : les couleurs se définissent les unes par rapport aux autres, il n'y a pas d'étalon reconnu par tout le monde. Pascal parlait des 7 couleurs de l'arc-en-ciel, alors qu'on n'en reconnait aujourd'hui que 6, ou une infinité. On place le curseur où on veut, et on dit tout ce qu'on veut et son contraire.
Pour l'exemple, faite une recherche sur fuchsia (la couleur, pas la plante) Vous obtiendrez des réponses sur tout un nuancier de couleur. En imprimerie le terme est un synonyme de magenta
fr.wikipedia.org/wiki/Magenta_(couleur)
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Les peintres utilisent le rose tyrien, très proche du magenta.

Source : ma mère... ;-)

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a écrit : Oui c’est le besoin qui détermine les nuances d’une langue.
Il y a je pense peu de bleu dans la nature à part certains plumages et surtout le ciel et la mer qui ont des palettes allant du vert clair au bleu foncé. Il a donc je pense était plus simple à l’usage de parler de bleu pour la palette large cyan-bleu. /> Très bonne exemple pour la neige.

Cette anecdote est directement inspiré de cette vidéo que j’avais mis en source : youtu.be/dnTzYXRUHBQ
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Pour rebondir sur ce que tu dis, l'appréciation d'une couleur a longtemps été déterminée par le fait qu'on sache ou non la synthétiser pour l'utiliser (poterie, textiles, etc.)
Par exemple, le bleu est une couleur qu'on a réussi a fixer très tard, c'est pour ça que peu de gens l'appréciaient par le passé.
A la Rome antique, avoir les yeux bleus était même synonyme de ridicule pour un homme, tandis que pour une femme, c'était synonyme de femme de mauvaise vie.
Tandis que le rouge, qu'on reproduit depuis très longtemps (grâce à la garance, ou au murex pour la pourpre) était une couleur appréciée, synonyme de richesse et utilisée pour les habits des religieux et des rois.
Ce n'est que récemment, quand on a appris à synthétiser le bleu, que c'est devenu la couleur préférée de bien des gens.

Source : Le petit livre des couleurs, Dominique Simonnet et Michel Pastoureau.

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a écrit : En Provence on dit : y cyan ben. Et mounté sian èn provenço moun Gari?

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a écrit : Tout dépend si la couleur émet ou reflette, si elle émet : le mélange du rouge, du vert et du noir créeront du blanc. Tandis que le Cyan, Magenta, Jaune et Rouge créeront du Noir.... l’équation commune est le jaune! *rouge,vert et jaune du coup... Pas noir

En graphisme, quand on crée une image destinée à être diffusée numériquement, on travaille en RVB (rouge, vert, bleu).

Par contre, quand on crée une image destinée à être imprimée, on travaille en CMJN (cyan, magenta, jaune, noir).

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