Lors d'une plongée dite "en saturation", les scaphandriers vivent plusieurs jours dans un caisson hyperbare leur permettant de descendre travailler à des profondeurs supérieures à 100 mètres, tout en évitant de longs paliers de décompression et des descentes à répétition. Ce procédé est beaucoup utilisé sur les plongées pétrolières ou en barrage.
Les plongeurs et le caisson vont être soumis progressivement à la pression de la profondeur de travail sur le bateau, avant d'être descendus à ladite profondeur et de pouvoir travailler.
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Je tiens à apporter 2 petites précisions aux commentaires de Greaser.
1° Lors d’une saturation, le pourcentage en oxygène est diminué en fonction de la profondeur. Celui-ci (le %) est calculé de manière à ce que dans le caisson vie la pression partielle d’oxygène reste entre 380 et 420 millibars tandis que pour les plongées cette pression partielle se situe au environ de 600 millibars.
En clair cela veut dire qu’à 90 mètres de profondeur (PA 10 bars) les plongeurs respirent un mélange composé de 4% à 6 % d’oxygène le reste étant généralement de l’hélium.
Au vu de ce faible pourcentage d’oxygène, les risques d’incendie sont quasi nul durant une grande partie du séjour en pression. Ce risque n’apparait qu’en fin de phase de décompression (15 m) car à partir de cette profondeur le pourcentage d’oxygène dans le caisson est ajusté à 24% et là le risqué est réel.
2° S’il est vrai que dans les premières maisons SOUS la mer on pouvait avoir une petite cuisine, ce genre d’espace n’est JAMAIS présent dans un caisson vie de saturation car toute la nourriture est envoyé aux plongeurs via un petit sas.
www.academia.edu/27691387/ETUDE_ET_ANALYSE_DES_ACCIDENTS_MORTELS_DANS_LE_SECTEUR_DE_LA_PLONGEE_COMMERCIALE
Moi qui suis militaire j'ai régulièrement des armes chargées dans les mains et en onze ans on m'a tiré dessus qu'une seule fois et c'était un accident (il à tiré juste à mes pieds heureusement) du coup même en étant en poste administratif je me dis que la notion de risque est assez difficile à qualifiée.
J'ai vu des collègues mécano, meuler des pièces avec les pieds dans l'eau,des cascades dans les escaliers... Ils ne sont pas dans la comptabilité des morts au Mali mais le risque est pourtant bien là.