Les pièces de théâtre "La cantatrice chauve" et "La leçon" de Ionesco sont jouées presque tous les soirs au théâtre de la Huchette à Paris, sans interruption depuis le 16 février 1957. Ce théâtre détient ainsi le record mondial de représentations, avec plus de 18 000 rien que pour ces deux pièces. Un des acteurs y joue depuis 1958.
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Il faut au moins ce temps là pour saisir le génie du théâtre de l'absurde
J'ai vu La Cantatrice chauve il y a quelques années déjà dans ce theatre qui est situé à St-Michel. Il est vraiment petit ce qui donne une sensation de proximité. J'ai souvenir de la pipe que fume un des personnages. La légère odeur était super immersive !
Attention, je ne dit pas que c'est nul, et je ne juge pas sans avoir vu la pièce au théâtre.
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Il faut au moins ce temps là pour saisir le génie du théâtre de l'absurde
J'ai vu La Cantatrice chauve il y a quelques années déjà dans ce theatre qui est situé à St-Michel. Il est vraiment petit ce qui donne une sensation de proximité. J'ai souvenir de la pipe que fume un des personnages. La légère odeur était super immersive !
Attention, je ne dit pas que c'est nul, et je ne juge pas sans avoir vu la pièce au théâtre.
Le même rôle depuis 58???ca laisse perplexe qd même...
Si c'est "presque" tous les soirs, il y a forcément eu des interruptions, non ? ;-)
Je suis tout seul à penser à Michel Drucker en lisant cette anecdote ?
Ma pièce préférée !
C'est aussi la pièce la plus jouée en France. Pour comprendre la pièce, ça m'a beaucoup aidé de voir la mise en scène de Lagarce, beaucoup plus moderne (dvd disponible)
Ionesco raconte qu'il apprenait l'anglais avec une des toutes premières méthodes Assimil (ces méthodes existent toujours), et les premières méthodes étaient très étranges : on étudiait des dialogues étonnants ou M. et Mme Smith se demandaient l'un l'autre leur nom, leur adresse, le nombre de jours dans la semaine... Ce qui est assez tordant quand on y pense.
Ionesco a repris certains dialogues au cours d'un écriture, notamment "combien y a-t-il de jours dans la semaine ?", Sauf qu'au cours de l'écriture il a grossi le trait, et dans la pièce c'est devenu "Bobby Watson est un commis-voyageur, il travaille 3 jours par semaine : le mardi le jeudi et le mardi"
Ça rend une atmosphère inquiétante... Autour des grandes guerres en général les gens se méfient des mots, les mots n'ont plus aucun sens, parce que la guerre est dans l'air, et les auteurs se sont toujours mis à souligner l'inanité du langage quand une guerre était presque là, ou bien là, ou venait de passer.
Mais c'est surtout à mourir de rire de voir des gens s'emberlificoter dans des discussions qui n'ont aucun sens. "Mme Smith, il me semble vous avoir déjà vue...." "Nous habitons la même ville, la même rue, le même immeuble, le même étage, et je dors à gauche dans la chambre au bout du couloir, et vous à droite... Et pourtant, je ne me souviens pas vous avoir vue..." "Quelle coïncidence et comme c'est bizarre"
Mince, je suis donc vraiment tout seul à avoir aimé l'absurde au lycée ?
Je précise que les grands classiques de la comédie et du drame en revanche c'était pas du tout mon truc