Le gaulois n'a finalement que peu à voir avec le français

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Si on admet couramment que la langue française a été largement influencée par le Gaulois, en réalité le français n'a retenu qu'une centaine de mots issus du gaulois. Ces mots sont généralement liés au milieu rural (soc, barque, glaise, palefrenier, talus) ou de toponymie (Lyon, Issoudun).

Les premières formes primitives du français sont attestées au IXe siècle avec les Serments de Strasbourg (en 842). C'est Hugues Capet, au Xe siècle, qui imposera son dialecte "francien" comme langue nationale, bien que la langue administrative et religieuse soit toujours le latin. Il faut attendre François Ier pour définir le Français comme langue administrative en 1539.


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Il y a aussi « char », qui vient du latin « carrus », lui-même du celte « carros ».
Dans les toponymies du Sud-Ouest, il y a des traces également : la terminaison en -ac, du latin -acum, du celte -akon (« le domaine de »).

Ce qui est plutôt "couramment admis", c'est que le français, plutôt que "gauloise", est une langue "latine", non ?
Ceci dit, je pensais qu'il y avait plus de mots que ça, issus du gaulois ; la dernière source est intéressante en ce sens avec la liste de la centaine de mots.

Le terme de langue nationale utilisé pour Hugues Capet est impropre. A l'époque, le concept de nation était totalement inconnu, personne ne se considérait comme français, on avait plutôt les Aquitains, les Auvergnats, les Picards, les Angevins, les Tourangeaux...

De plus, cette langue "nationale" n'était parlée qu'à Paris. Chaque région avait sa propre langue, au nord autour d'un même construct de langue d'oïl, plus fortement influencée par des éléments germaniques, et au sud une autre langue romane, la langue d'oc, beaucoup plus proche de langues comme le catalan, voire le castillan ou le toscan. Les différentes versions régionales de l'occitan (limousin, auvergnat, gascon...) sont encore parlées aujourd'hui, puisque c'est la langue régionale la plus parlée de France (loin devant le breton, l'alsacien, le corse...). A part les élites nobiliaires et ecclésiastiques très mobiles, personne en dehors de l'île de France ne parlait le francien d'Hugues Capet, donc ce terme de langue nationale est particulièrement impropre.

Au fur et à mesure, les élites locales ont peu à peu appris le français, soit dans sa forme francilienne, soit, surtout à partir du XVe siècle, dans sa forme tourangelle (dans les sources urbaines du sud de la France, on trouve peu à peu de plus en plus de textes en français à côté de ceux en occitan). Ce qui fait que lorsque François Ier a imposé le français en 1539 pour les actes administratifs, les élites locales n'ont eu aucun mal à s'adapter pour rédiger les registres paroissiaux et autres cahiers de délibérations municipaux en français. Cela n'a pas non plus empêché le peuple de continuer à parler les langues locales jusqu'au milieu du XIXe siècle voire au début du XXe, toutes les campagnes parlaient encore leur "patois" (même si ce terme est péjoratif).

Les langues régionales ont ensuite largement disparu suite à l'action de la IIIe République qui souhaitait imposer le français sur l'ensemble du territoire, quitte à faire disparaître les langues locales. Celles-ci ont repris un peu de vitesse dans les années 70 suite aux différents mouvements régionalistes. Elles sont aujourd'hui reconnues, même si la France refuse de ratifier la Charte européenne des Langues régionales, et peuvent être enseignées à l'école, de même qu'une signalisation routière bilingue a pu être mise en place.

Pour revenir plus près de l'anecdote, l'occitan en revanche ne compte pas beaucoup plus de mots d'origine gauloise que le français d'oïl, excepté, comme l'a dit un commentaire, dans la toponymie.


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Il y a aussi « char », qui vient du latin « carrus », lui-même du celte « carros ».
Dans les toponymies du Sud-Ouest, il y a des traces également : la terminaison en -ac, du latin -acum, du celte -akon (« le domaine de »).

Ce qui est plutôt "couramment admis", c'est que le français, plutôt que "gauloise", est une langue "latine", non ?
Ceci dit, je pensais qu'il y avait plus de mots que ça, issus du gaulois ; la dernière source est intéressante en ce sens avec la liste de la centaine de mots.

Tout le lexique francophone est occupé par les mots français... Tout ? Non ! Une poignée d'irréductibles mots gaulois résistent encore et toujours à l'envahisseur !

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windowsphone

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Et encore, avant le français était le latin MÉDIÉVAL, dérivé du latin des provinces romaines (pendant 1000 ans, excusez du peu), lui-même plus ou moins dérivé du latin de Rome. Le latin de la fin du Moyen Âge n'avait plus tellement à voir avec le latin qu'on apprend dans nos écoles :)

a écrit : Ce qui est plutôt "couramment admis", c'est que le français, plutôt que "gauloise", est une langue "latine", non ?
Ceci dit, je pensais qu'il y avait plus de mots que ça, issus du gaulois ; la dernière source est intéressante en ce sens avec la liste de la centaine de mots.
Je suis d'accord, on entend plutôt dire que le français est dérivé en majeure partie du latin (et du grec). Le Gaulois reste une langue difficile à étudier, en source wiki on peut lire que cette langue était majoritairement orale et très peu de traces écrites ont été retrouvées.

Les sources utilisées pour décrypter cette langue sont les stèles, les calendriers, la monnaie et tout un tas de choses comme les gravures sur les poteries, ustensiles de cuisine etc.

Aussi, il n'existait pas d'alphabet gaulois propre à cette langue, les gaulois empruntaient les alphabets grec, latin ou étrusque auxquels ils ajoutaient des lettres, comme le tau gaullicum (/ts/) , pour retranscrire les sons absents dans ces langues (wiki).

Enfin, cette langue est considérée comme éteinte depuis le Ve siècle.

a écrit : Il y a aussi « char », qui vient du latin « carrus », lui-même du celte « carros ».
Dans les toponymies du Sud-Ouest, il y a des traces également : la terminaison en -ac, du latin -acum, du celte -akon (« le domaine de »).
Ah oui comme même (hihihi)

Le terme de langue nationale utilisé pour Hugues Capet est impropre. A l'époque, le concept de nation était totalement inconnu, personne ne se considérait comme français, on avait plutôt les Aquitains, les Auvergnats, les Picards, les Angevins, les Tourangeaux...

De plus, cette langue "nationale" n'était parlée qu'à Paris. Chaque région avait sa propre langue, au nord autour d'un même construct de langue d'oïl, plus fortement influencée par des éléments germaniques, et au sud une autre langue romane, la langue d'oc, beaucoup plus proche de langues comme le catalan, voire le castillan ou le toscan. Les différentes versions régionales de l'occitan (limousin, auvergnat, gascon...) sont encore parlées aujourd'hui, puisque c'est la langue régionale la plus parlée de France (loin devant le breton, l'alsacien, le corse...). A part les élites nobiliaires et ecclésiastiques très mobiles, personne en dehors de l'île de France ne parlait le francien d'Hugues Capet, donc ce terme de langue nationale est particulièrement impropre.

Au fur et à mesure, les élites locales ont peu à peu appris le français, soit dans sa forme francilienne, soit, surtout à partir du XVe siècle, dans sa forme tourangelle (dans les sources urbaines du sud de la France, on trouve peu à peu de plus en plus de textes en français à côté de ceux en occitan). Ce qui fait que lorsque François Ier a imposé le français en 1539 pour les actes administratifs, les élites locales n'ont eu aucun mal à s'adapter pour rédiger les registres paroissiaux et autres cahiers de délibérations municipaux en français. Cela n'a pas non plus empêché le peuple de continuer à parler les langues locales jusqu'au milieu du XIXe siècle voire au début du XXe, toutes les campagnes parlaient encore leur "patois" (même si ce terme est péjoratif).

Les langues régionales ont ensuite largement disparu suite à l'action de la IIIe République qui souhaitait imposer le français sur l'ensemble du territoire, quitte à faire disparaître les langues locales. Celles-ci ont repris un peu de vitesse dans les années 70 suite aux différents mouvements régionalistes. Elles sont aujourd'hui reconnues, même si la France refuse de ratifier la Charte européenne des Langues régionales, et peuvent être enseignées à l'école, de même qu'une signalisation routière bilingue a pu être mise en place.

Pour revenir plus près de l'anecdote, l'occitan en revanche ne compte pas beaucoup plus de mots d'origine gauloise que le français d'oïl, excepté, comme l'a dit un commentaire, dans la toponymie.

Une langue rigolote aussi est l'anglais.
C'est une langue aux substrats celtico-latin, vraiment très faible pour le latin, qui a vu suite aux invasions saxonnes du 6eme siècle arrivait un superstrat massif qui est le germanique. Finalement avec l'invasion des normands au 11eme on a un second superstrat : le gallo-roman, une langue d'oïl ayant comme descendant le français, dans une certaine mesure.

Mais ce superstrat n'influence que le vocabulaire et pas la syntaxe. Ainsi l'anglais est une langue saxonne mais dont 80% du vocabulaire est roman.

Ainsi des mots comme spy, forest ou garden sont issus des mots e(s)pier, forêt ou jardin (et non de garten en allemand). En parlant de l'allemand il n'est pas rare que de trouver des mots latins et germaniques pour désigner des concepts identiques. Kingly et royal pour parler de la royauté.

Ils ont même des mots que le français a perdu aujourd'hui, comme "tu strive" (s'efforcer) qui vient du vieux français s'estriver (se quereller).

Enfin finalement un dernier exemple avec tous les noms de viande, beef, pork, veal et j'en passe !

Bref l'anglais est une drôle de langue :-)

a écrit : Le terme de langue nationale utilisé pour Hugues Capet est impropre. A l'époque, le concept de nation était totalement inconnu, personne ne se considérait comme français, on avait plutôt les Aquitains, les Auvergnats, les Picards, les Angevins, les Tourangeaux...

De plus, cette langue "nationa
le" n'était parlée qu'à Paris. Chaque région avait sa propre langue, au nord autour d'un même construct de langue d'oïl, plus fortement influencée par des éléments germaniques, et au sud une autre langue romane, la langue d'oc, beaucoup plus proche de langues comme le catalan, voire le castillan ou le toscan. Les différentes versions régionales de l'occitan (limousin, auvergnat, gascon...) sont encore parlées aujourd'hui, puisque c'est la langue régionale la plus parlée de France (loin devant le breton, l'alsacien, le corse...). A part les élites nobiliaires et ecclésiastiques très mobiles, personne en dehors de l'île de France ne parlait le francien d'Hugues Capet, donc ce terme de langue nationale est particulièrement impropre.

Au fur et à mesure, les élites locales ont peu à peu appris le français, soit dans sa forme francilienne, soit, surtout à partir du XVe siècle, dans sa forme tourangelle (dans les sources urbaines du sud de la France, on trouve peu à peu de plus en plus de textes en français à côté de ceux en occitan). Ce qui fait que lorsque François Ier a imposé le français en 1539 pour les actes administratifs, les élites locales n'ont eu aucun mal à s'adapter pour rédiger les registres paroissiaux et autres cahiers de délibérations municipaux en français. Cela n'a pas non plus empêché le peuple de continuer à parler les langues locales jusqu'au milieu du XIXe siècle voire au début du XXe, toutes les campagnes parlaient encore leur "patois" (même si ce terme est péjoratif).

Les langues régionales ont ensuite largement disparu suite à l'action de la IIIe République qui souhaitait imposer le français sur l'ensemble du territoire, quitte à faire disparaître les langues locales. Celles-ci ont repris un peu de vitesse dans les années 70 suite aux différents mouvements régionalistes. Elles sont aujourd'hui reconnues, même si la France refuse de ratifier la Charte européenne des Langues régionales, et peuvent être enseignées à l'école, de même qu'une signalisation routière bilingue a pu être mise en place.

Pour revenir plus près de l'anecdote, l'occitan en revanche ne compte pas beaucoup plus de mots d'origine gauloise que le français d'oïl, excepté, comme l'a dit un commentaire, dans la toponymie.
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Intéressant, il me semblait que le Français avait été imposé à la révolution.
Pour compléter sur les langues locales, je confirme que dans le sud-est le Niçois de porte très bien, on l'entend régulièrement au marché, il est enseigné au lycée et dans le privé, il y des chanteurs, des journaux et même des émissions TV niçois !
Je pense et j'espère que c'est le cas des autres langues locales partout sur le territoire, métropolitain et outre mer.

Il y a débat sur l'origine des premiers textes en Français.
Voir l'intervention de l'excellent Linguisticae au festival de Montbazon à ce propos.
youtu.be/EfJ_pMWpNyM

J'ai lu, un jour, que les francais,ont commencé a vraiment parlé francais, plutot que leur langue régionale en 1918
Les bataillons sont partie par ville tous les conscrits parlaient le meme dialecte, la guerre faisant beaucoup de victimes , les bataillons ont ete mélangé, pour communiquer les soldats ont laissé leur langue régionale pour le francais, et le francais est devenu la langue pour communiquer avec son "voisin"
L'ecole a fait le reste

a écrit : Intéressant, il me semblait que le Français avait été imposé à la révolution.
Pour compléter sur les langues locales, je confirme que dans le sud-est le Niçois de porte très bien, on l'entend régulièrement au marché, il est enseigné au lycée et dans le privé, il y des chanteurs, des journaux et même des émis
sions TV niçois !
Je pense et j'espère que c'est le cas des autres langues locales partout sur le territoire, métropolitain et outre mer.
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Déjà, une langue, ça évolue en plusieurs siècles - il y a les mots à la mode et ceux qui restent et ceux qui disparaissent, les prononciations qui changent, les régionalismes qui se nationalisent, les connotations qui tendent vers le ridicule etc- et le Comté de Nice n'est "français" que depuis 149 ans. À ce moment, le Niçois était un des dialectes italiens, et l'Italien et le Français sont des langues très proches : jusqu'au 1ème siècles, pour les autres locuteurs, ces langues étaient la même, avec les patois (parlers régionaux, rien de péjoratif) divers.
Quand ces deux langues se sont séparées, de fait, il y a u la fameuse correspondance entre Voltaire et Déodati prendsuntempspourpenser.overblog.com/reponse-de-voltaire-a-deodati-de-la-beaute-de-la-langue-francaise

a écrit : Déjà, une langue, ça évolue en plusieurs siècles - il y a les mots à la mode et ceux qui restent et ceux qui disparaissent, les prononciations qui changent, les régionalismes qui se nationalisent, les connotations qui tendent vers le ridicule etc- et le Comté de Nice n'est "français" que depuis 149 ans. À ce moment, le Niçois était un des dialectes italiens, et l'Italien et le Français sont des langues très proches : jusqu'au 1ème siècles, pour les autres locuteurs, ces langues étaient la même, avec les patois (parlers régionaux, rien de péjoratif) divers.
Quand ces deux langues se sont séparées, de fait, il y a u la fameuse correspondance entre Voltaire et Déodati prendsuntempspourpenser.overblog.com/reponse-de-voltaire-a-deodati-de-la-beaute-de-la-langue-francaise
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Le niçois est une langue d'oc, sous sa forme provençale, pas un dialecte italien. Je vous rejoins sur le reste. ;)

a écrit : Il y a aussi « char », qui vient du latin « carrus », lui-même du celte « carros ».
Dans les toponymies du Sud-Ouest, il y a des traces également : la terminaison en -ac, du latin -acum, du celte -akon (« le domaine de »).
Tu viens de révéler une des grandes questions que je me posais sur pourquoi tous les bleds finissent en "ac" !!!! Merci beaucoup x)

a écrit : Déjà, une langue, ça évolue en plusieurs siècles - il y a les mots à la mode et ceux qui restent et ceux qui disparaissent, les prononciations qui changent, les régionalismes qui se nationalisent, les connotations qui tendent vers le ridicule etc- et le Comté de Nice n'est "français" que depuis 149 ans. À ce moment, le Niçois était un des dialectes italiens, et l'Italien et le Français sont des langues très proches : jusqu'au 1ème siècles, pour les autres locuteurs, ces langues étaient la même, avec les patois (parlers régionaux, rien de péjoratif) divers.
Quand ces deux langues se sont séparées, de fait, il y a u la fameuse correspondance entre Voltaire et Déodati prendsuntempspourpenser.overblog.com/reponse-de-voltaire-a-deodati-de-la-beaute-de-la-langue-francaise
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Merci de lire (...)jusqu'au 17ème siècle, pour les autres locuteurs(...)

apparemment, ma maitrise du Français n'est plus ce qu'elle a été :D

"merci la gueuse, tu es un laideron mais tu es bien bonne". Le palefrenier du moyen âge.

a écrit : Tu viens de révéler une des grandes questions que je me posais sur pourquoi tous les bleds finissent en "ac" !!!! Merci beaucoup x) Avec plaisir !
Pas toujours facile cependant de remonter au nom de l’antique propriétaire... qui a bien évolué aussi au fil des siècles.
Mérignac, en Gironde ou en Charente, ou Mayrinhac-Lentour dans le Lot (graphie occitane), ont la même étymologie, c’est le domaine de Matrinius (Matriniacum a l’époque classique, le -m final ne se prononce plus dès le Ier siècle de notre ère, puis Matriniaco ou Madriniaco en ancien français). La finale en -ac est restée dans le sud-ouest mais s’est réduite au nord de la Loire en -gny (Margny).
Carennac, toujours dans le Lot (le plus magnifique département de France), c’est le domaine de Caros (nom gaulois, latinisé en Carennus), Carendenacum.
Fascinant, la toponymie ! C’est souvent la seule trace laissée par ces personnages antiques.

a écrit : Ce qui est plutôt "couramment admis", c'est que le français, plutôt que "gauloise", est une langue "latine", non ?
Ceci dit, je pensais qu'il y avait plus de mots que ça, issus du gaulois ; la dernière source est intéressante en ce sens avec la liste de la centaine de mots.
C'est en fait une langue romane

a écrit : Avec plaisir !
Pas toujours facile cependant de remonter au nom de l’antique propriétaire... qui a bien évolué aussi au fil des siècles.
Mérignac, en Gironde ou en Charente, ou Mayrinhac-Lentour dans le Lot (graphie occitane), ont la même étymologie, c’est le domaine de Matrinius (Matriniacum a l’époque cla
ssique, le -m final ne se prononce plus dès le Ier siècle de notre ère, puis Matriniaco ou Madriniaco en ancien français). La finale en -ac est restée dans le sud-ouest mais s’est réduite au nord de la Loire en -gny (Margny).
Carennac, toujours dans le Lot (le plus magnifique département de France), c’est le domaine de Caros (nom gaulois, latinisé en Carennus), Carendenacum.
Fascinant, la toponymie ! C’est souvent la seule trace laissée par ces personnages antiques.
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Merci pour toutes ces précisions. Selon votre logique, j'en conclus que Latouille-Lentillac vient de "domaine de Lentullus ou Lentullius", ainsi que Floirac, "le domaine de Florus", et Gagnac, "le domaine de Gagnus"... Les toponymes lotois et cantalous sont très intéressants à décrypter !
Je vous remercie de m'éclairer d'un oeil nouveau sur tous ces toponymes qui ont bercé mon enfance !

a écrit : Il y a débat sur l'origine des premiers textes en Français.
Voir l'intervention de l'excellent Linguisticae au festival de Montbazon à ce propos.
youtu.be/EfJ_pMWpNyM
Yep Oresias !

Les magnifiques Romain Filstroff et Dave Sheik sur l'influence "du" gaulois dans la langue française : www.youtube.com/watch?v=tpkruH7nv2M

Si j'ai bonne mémoire de mes cours de botanique, on trouve également beaucoup d'influences celtes dans les noms vernaculaires des végétaux.