Deux scientifiques ont réussi, à travers le projet QUESS, à créer une clé quantique impossible à intercepter sans l'altérer, car il rendrait le message illisible, et transitant par un satellite quantique. Leurs travaux sur la cryptologie pourraient permettre selon eux un réseau internet quantique mondial.
Commentaires préférés (3)
En lisant la source, ce ne sont que des expériences. Mais un question. Si y toucher détruit le message, alors la personne qui souhaite décrypter le message mais ne peut pas, peut au moins tout intercepter et empêcher la transmission...
Déjà "cryptage" ça n’a aucune signification.
Le mot français c’est « chiffrement ».
Chiffrer : utiliser un "mot de passe" (une "clé de chiffrement", pour être précis) pour offusquer une information
Déchiffrer : utiliser le mot de passe pour dévoiler une information chiffrée.
Décrypter : tenter de récupérer une information sans la clé de chiffrement (donc "comme un voleur").
Crypter : logiquement ça serait cacher un message sans connaître son propre mot de passe, ce qui est illogique.
Le titre de l’article fait donc assez mal.
Le phénomène en soi n’est pas compliqué si on simplifie les explications.
En fait, en physique quantique, les particules (les « systèmes » étudiés) ont des états bien précis : charge électrique, masse, couleur quantique, saveur quantique, spin… etc.
Parfois, les particules peuvent avoir plusieurs états à la fois : on dit qu’elles ont des états superposés (cf. le fameux « Chat de Schrödinger », mort et vivant à la fois).
Le simple effet d’intercepter la particule suffit à briser la superposition (ceci est important pour la suite de l’explication).
Les signaux envoyés sont envoyés dans des états superposés bien précis.
Si un pirate veut lire le message lorsqu’il transite sur le réseau, alors il serait obligé de briser la superposition quantique, et ça se verrait à l’arrivée.
Ça revient à ouvrir l’enveloppe d’un courrier : ça se voit très nettement.
Avec les communications quantiques, modifier le message rend également toute tentative de déchiffrement impossible.
Donc si le message est lu ou s’il a été modifié, ça se voit dans les deux cas.
Les méthodes de chiffrement classiques sont moins fortes : un message qui transite sur le réseau peut être intercepté, ça ne se voit pas à l’arrivée. Avec les communications quantiques, si.
Et évidemment, si on sait que le message a été lu, alors l’information est compromise et les correspondants peuvent alors prendre les mesures nécessaires (par exemple, si ce sont des communications en temps de guerre, ils vont revoir leur stratégie, etc.).
Tous les commentaires (40)
En lisant la source, ce ne sont que des expériences. Mais un question. Si y toucher détruit le message, alors la personne qui souhaite décrypter le message mais ne peut pas, peut au moins tout intercepter et empêcher la transmission...
J'ai rien compris!!
Au risque de passez pour l’inculte,quelqu’un pourrait expliquer clairement ?
si c'est clair, ça ne peut pas être quantique :D
Si l'on veut bien admettre qu'une particule n'est ni une petite boule ni une onde, mais représentable par une somme de fonctions d'onde d'un espace de Hilbert, qui a une certaine probabilité d'apparition dans un ou plusieurs endroits, tout devient lumineux. Une suite aléatoire (la clef) peut se trouver simultanément en deux lieux éloignés, toute modification en un endroit modifie instantanément (incompatibilité avec la théorie relativiste) l'autre, puisqu'en fait ce n'est qu'un même objet.
Le cours de physique quantique de polytechnique, très clair, est sur Internet.
Les succès de la mécanique quantique sont immenses, elle est indispensable pour représenter la matière à l'échelle nanométrique, donc par exemple en chimie et biologie moléculaires, la reproduction de l'ADN, etc..
L'économie des pays industrialisés repose maintenant à plus de 50% sur la physique quantique (toute l'électronique, lasers, etc.), donc il faut faire l'effort de la comprendre.
Le problème majeur est que personne n'a encore réussi à l'unifier avec la théorie de la relativité, contradictoire, qui n'est elle-même pas valable à très grande échelle sans hypothèses hardies de matière noire (inaccessible à nos sens)..
Disons que ce que l'on a de mieux, c'est la mécanique quantique à très petite échelle, la physique classique à la nôtre, la théorie de la relavité à celle d'un système solaire, et plus grand chose après.
Fascinante mais inaccessible (pour moi) physique quantique ! Mais comment fait le mec qui reçoit le message pour le décrypter sans l'altérer parce qu'observer c'est déjà agir dessus non ?
Je viens de chercher pour vous: il y a des cours FUN-MOOC de physique quantique en ce moment, gratuits et relativement grand-public; il suffit d'interroger Google.
Il suffit de savoir ce qu'est une dérivée et une intégrale pour comprendre, peut-être pas le détail, mais l'essentiel.
Beaucoup mieux que des articles de journalistes "scientifiques" qui n'ont rien compris.
Encore une application de la mécanique quantique: nos sens du goût et de l'odorat.
On a longtemps pensé qu'il y avait des récepteurs spécialisés pour les substances. Mais alors pourquoi des molécules de structures complètement différentes donnent-elles la même sensation?
C'est que leurs orbitales (pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, disons de façon très simplifiée les sauts d'électrons d'une couche à l'autre) sont semblables, et qu'en fait les récepteurs "entendent" plus qu'ils ne sentent ces sauts.
En fait pour tenter d’expliquer « simplement » : dans une utilisation numérique quantique le 1 et le 0 peuvent être simultanés au lieu d’être soit l’un soit l’autre. Cela permet des calculs mathématiques encore plus phénoménaux, un traitement de l’information infiniment plus rapide, un stockage de données démultiplié. Les applications cryptologiques de cette technologie sont potentiellement cruciales pour sécuriser des canaux de communications, ou des transactions financières, mais aussi protéger les données personnelles sur l’internet quantique
Déjà "cryptage" ça n’a aucune signification.
Le mot français c’est « chiffrement ».
Chiffrer : utiliser un "mot de passe" (une "clé de chiffrement", pour être précis) pour offusquer une information
Déchiffrer : utiliser le mot de passe pour dévoiler une information chiffrée.
Décrypter : tenter de récupérer une information sans la clé de chiffrement (donc "comme un voleur").
Crypter : logiquement ça serait cacher un message sans connaître son propre mot de passe, ce qui est illogique.
Le titre de l’article fait donc assez mal.
Le phénomène en soi n’est pas compliqué si on simplifie les explications.
En fait, en physique quantique, les particules (les « systèmes » étudiés) ont des états bien précis : charge électrique, masse, couleur quantique, saveur quantique, spin… etc.
Parfois, les particules peuvent avoir plusieurs états à la fois : on dit qu’elles ont des états superposés (cf. le fameux « Chat de Schrödinger », mort et vivant à la fois).
Le simple effet d’intercepter la particule suffit à briser la superposition (ceci est important pour la suite de l’explication).
Les signaux envoyés sont envoyés dans des états superposés bien précis.
Si un pirate veut lire le message lorsqu’il transite sur le réseau, alors il serait obligé de briser la superposition quantique, et ça se verrait à l’arrivée.
Ça revient à ouvrir l’enveloppe d’un courrier : ça se voit très nettement.
Avec les communications quantiques, modifier le message rend également toute tentative de déchiffrement impossible.
Donc si le message est lu ou s’il a été modifié, ça se voit dans les deux cas.
Les méthodes de chiffrement classiques sont moins fortes : un message qui transite sur le réseau peut être intercepté, ça ne se voit pas à l’arrivée. Avec les communications quantiques, si.
Et évidemment, si on sait que le message a été lu, alors l’information est compromise et les correspondants peuvent alors prendre les mesures nécessaires (par exemple, si ce sont des communications en temps de guerre, ils vont revoir leur stratégie, etc.).
J’ai passé mes heures d’insomnie de fin de grossesse à essayer de comprendre la physique quantique, par curiosité ... et je n’y ai pas compris grand chose !! Même le fameux chat de Schrodinguer (excusez l’orthographe) m’a laissée perplexe ... j’ai toujours été plus littéraire que matheuse, et c’est probablement une des rares fois où je l’ai regretté !!! Du coup j’attends l’édition de « La physique quantique pour les nuls »
Ensuite tu expliques deux choses qui veulent donc dire la même chose dans une langue différente mais tu changes le sens de ta définition ?
Cryptage : transformer un message clair, en un message compréhensible seulement pour certains utilisateurs
(Ex: Bonjour --> Bien, On Ne Jouera pas avec l'Ours, Un spécialiste va le Récupérer)*
Décryptage : essayer de casser le cryptage, donc, de trouver la logique utilisé pour coder le message, afin de le rendre clair et compréhensible.
(Retrouver "Bonjour" dans la phrase, la logique, ici, les majuscules)*
Je précise que tous deux sont une action
* : C'est un exemple simple, les données cryptées sont normalement plus sécurisées
Source : mes études en informatique
Moi j'avais compris le sens. Le français évolue même si l'académie française a toujours un petit retard compréhensible ;)
Tant que l'on n'ouvre pas la boîte, on ne sait pas quel est l'état du chat, il est dans celui de 0.5 <état vivant>+0.5 <état mort>, ce que l'on appelle superposition de deux états, ici équiprobables. Mais si on l'ouvre, son sort est scellé pour l'observateur.
Une grande erreur de la physique classique était que l'observateur n'influe pas sur le résultat d'une expérience.
Vous avez un enfant; fille ou garçon? C'était à peu près équiprobable avant l'observation.
Quelle était la probabilité de rencontrer votre partenaire, celui-ci et pas un autre? Très faible, parmi d'innombrables d'autres. Votre état était du genre
0.01 <X>+ 0.001 <Y>+ 0.0001 <Z> + ...
Mais, observation, votre rencontre vous a figée dans un état.
Au fond, représenter un état par une somme de fonctions d'onde (mal nommées d'ailleurs) qui a chacune un coefficient, ce n'est que cela.