Le terme anglais "aunt" signifiant tante est proche du français, et pour cause, il dérive de son ancienne prononciation : il y a plusieurs siècles, on employait en français le mot "ante", ce qui a donné aunt en anglais.
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Le terme anglais "aunt" signifiant tante est proche du français, et pour cause, il dérive de son ancienne prononciation : il y a plusieurs siècles, on employait en français le mot "ante", ce qui a donné aunt en anglais.
Commentaires préférés (3)
Comme beaucoup de mots Anglais qui dérivent du Français, Cliché, Rendez-vous, Forest qui provient de l'ancien Français ou encore le très fameux Bon Appétit. Le monde de la cuisine garde généralement les noms français, amuse bouche, apéritif, digestif...
C'est le cas de milliers de mots, comme dit auparavant, dans la cuisine, mais également dans la justice (qui a longtemps été faite en français). Le français était une langue noble au Royaume Uni, le peuple parlait anglais, et les gens cultivés apprenaient le français.
Cependant, l'anglais s'est développé quand les descendants de Guillaume le Conquérant ont dû céder leurs terres en Bretagne. Pendant presque 2 siècles, le francais a été boudé, ce qui a permis à l'anglais de se développer. Ensuite, le français est revenu petit à petit, créant de nombreux doublons de mots. Et il en est de même avec le latin, créant des "triplons" dans la langue anglaise ! Il y avait donc jusque 3 mots signifiant la même chose, mais les mots ont vite changé de sens pour qu'ils ne soient pas inutiles !
Tous les commentaires (35)
Comme beaucoup de mots Anglais qui dérivent du Français, Cliché, Rendez-vous, Forest qui provient de l'ancien Français ou encore le très fameux Bon Appétit. Le monde de la cuisine garde généralement les noms français, amuse bouche, apéritif, digestif...
On a des mots comme table, beauty ou meme sun.
Comme chaque anecdote sur ce sujet, quelqu'un va sortir la citation de Georges Clémenceau.
Donc je m'en charge cette fois-ci..
"L'Anglais ? Ce n'est jamais que du français mal prononcé."
Voilà c'est fait.. ^^
Coward vient de couard (ou lâche)
Proud, de prud (ou vaillant, que l'on retrouve dans prud'hommes)
Square, qui vient d'esquarre, qui donna équerre
Dog, de dogue, soit chien.
N'oublions pas que le français fut un langage officiel de l'Angleterre pendant longtemps !
C'est dingue comment nous nous sommes tous improvisés étymologues de la langue anglaise ;)
Dites donc j'espère qu'on aura pas droit à une anecdote pour chaque mot anglais qui vient du français, sinon on a pas finit. Au final l'anglais c'est du français mâché et simplifié.
Ce mot est en effet bizarre. Il vient du vieux français "aunte", (pas "ante", probablement faute de frappe), dérivé du latin "amita", désignant la sœur du père.
La disparition du "m" est anormale, l'apparition du "t" aussi, peut-être parce qu'il est plus simple de dire "ma t - aunte".
En tous cas, je lui fais confiance, tous mes biens sont chez ma tante, en attente.
C'est le cas de milliers de mots, comme dit auparavant, dans la cuisine, mais également dans la justice (qui a longtemps été faite en français). Le français était une langue noble au Royaume Uni, le peuple parlait anglais, et les gens cultivés apprenaient le français.
Cependant, l'anglais s'est développé quand les descendants de Guillaume le Conquérant ont dû céder leurs terres en Bretagne. Pendant presque 2 siècles, le francais a été boudé, ce qui a permis à l'anglais de se développer. Ensuite, le français est revenu petit à petit, créant de nombreux doublons de mots. Et il en est de même avec le latin, créant des "triplons" dans la langue anglaise ! Il y avait donc jusque 3 mots signifiant la même chose, mais les mots ont vite changé de sens pour qu'ils ne soient pas inutiles !
Peut-être que le "t" vient d'une mécoupure : *ta a(u)nte > *t'ante > tante, comme il s'est produit pour "ma mie" < m'amie < lat. mea amica, mais ce n'est qu'une spéculation.
Quant au "m" qui te préoccupe, je pense qu'il a évolué en "n" après la chute du "i". Je proposerais donc comme évolution :
1. amita(m) > *amita (amuïssement du "m" final, consonne très faible déjà en latin) ;
2. *amita > *amite (centralisation du "a" final en [ə] (un peu le son qu'on fait en disant "Euh..." ou le <eu> dans "coiffeur")) ;
3. *amite > *amte (syncope du "i" post-tonique, en position faible) ;
4. *amte > ante (nasalisation de la syllabe [am] > [ɑ̃n]).
Pour le "u" attesté, j'imagine que le "a", étant initial, tonique et libre, s'est diphtongué en [aw] dans certains dialectes.
Je ne suis pas un spécialiste, donc je peux me tromper, ce ne sont que des idées ! Si certains s'y connaissent mieux, je serais heureux de me faire corriger.
L'étymologie n'est pas une science exacte, mais les hypothèses avancées sont très clairement exposées et plausibles.
Le mot "opinion", qui a le même sens dans les deux langues, est passé par le français, qui a transformé le latin "opinio", qui n'est même pas conservé exactement dans l'italien "opinione".
La différence est que l'anglais est très conservateur, donc garde le sens originel que bien souvent le français a lui-même oublié.
Cela me fait penser à un conférencier qui se plaignait de la déchéance du français: je lui ai demandé quelles étaient ses références pour dire que ceci est du bon, ou du mauvais français. Il ne s'attendait pas à celle-là, et a fini par bredouiller "Chateaubriand" - brillante réponse en effet. Pourtant, il s'agissait d'un directeur d'une maison très célèbre dans le monde de l'édition française.
Facile.
Si je dis "ell' est ben bonn', c'te souppalogon", c'est-y du bon ou du mauvais français?
Et si je prononce "opiniôn" au lieu de opinion comme dans oignon?
Ils est difficile de dire que les Normands ou les Provençaux, par exemple, ne sont pas des locuteurs impeccables, et pourtant je dois changer mon accent selon la région.
Et à Paris donc! J'auré une gueule d'atmosphaîre!
D'ailleurs la devise de la monarchie britannique depuis l'époque d'Henri V est "Dieu et mon droit"