Il est possible de se muscler par la pensée. En effet, les médecins conseillent aux personnes blessées (fracture par exemple) de s'imaginer en train de stimuler les parties du corps atteintes. Ceci a pour but d'amoindrir drastiquement la perte de leurs facultés, ce qui est courant durant la convalescence.
À titre d'exemple, l'on peut conseiller à une personne ayant un plâtre au poignet de se représenter en train de le contracter le plus fort possible, afin de diminuer la perte de muscle, dû au fait que le poignet n'est plus stimulé.
Commentaires préférés (3)
Et ça fonctionne aussi pour les gens en pleine forme !
Je connais des guitaristes qui s'entraînent mentalement sur une nouvelle partition lorsqu'ils n'ont rien à faire (dans le metro notamment).
Pareil pour moi avec le Rubik's Cube, j'ai vraiment l'impression que ça m'aide à progresser.
Ça s'éloigne un peu de "se muscler" mais ça reste dans l'idée de ne pas laisser le cerveau oublier ses aptitudes.
mais du coup, c'est plutôt réduire la perte de muscle que de se muscler, non?
Sans en être certain, je pense que cela permet de continuer à produire de la myéline qui sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses. Plus ces fibres nerveuses entre les neurones sont gainés par la myéline, plus la vitesse de l'influx nerveux augmente.
C'est ce qui compose en fait ce qu'on appelle la "mémoire musculaire", cette capacité à reproduire un mouvement plus facilement à force de pratique. Le muscle s'est peut être légèrement adapté physiologiquement mais surtout l'influx nerveux est plus rapide.
Tous les commentaires (38)
Et ça fonctionne aussi pour les gens en pleine forme !
Je connais des guitaristes qui s'entraînent mentalement sur une nouvelle partition lorsqu'ils n'ont rien à faire (dans le metro notamment).
Pareil pour moi avec le Rubik's Cube, j'ai vraiment l'impression que ça m'aide à progresser.
Ça s'éloigne un peu de "se muscler" mais ça reste dans l'idée de ne pas laisser le cerveau oublier ses aptitudes.
C'est comme les poèmes que l'on apprend. On les passe en boucle dans notre tête pour se "muscler" la mémoire.
mais du coup, c'est plutôt réduire la perte de muscle que de se muscler, non?
Vous verrez de nombreux skieur pro effectuer en haut de la piste de drôle de mouvement, ils sont simplement en train de faire la course dans leur tête pour que les réflexes du corps suivent une fous durant la descente.
Sans en être certain, je pense que cela permet de continuer à produire de la myéline qui sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses. Plus ces fibres nerveuses entre les neurones sont gainés par la myéline, plus la vitesse de l'influx nerveux augmente.
C'est ce qui compose en fait ce qu'on appelle la "mémoire musculaire", cette capacité à reproduire un mouvement plus facilement à force de pratique. Le muscle s'est peut être légèrement adapté physiologiquement mais surtout l'influx nerveux est plus rapide.
J'ai beau penser qu'il faut que j'aille à la salle de muscu lorsque je vais au mcdo ça me muscle pas ! :(
La première source est douteuse (Atlantico). Ils parlent de contractions isométriques alors que le but de l'étude est justement de montrer l'action du cortex cérébro-spinal sur le maintient musculaire en l'absence de contraction (et non mouvement). Une contraction isométrique reste une contraction ! Les chercheurs mesuraient l'activité du muscle grâce à un electromyograme pour s'assurer de l'absence de contraction (et non de mouvement).
En plus on dirait qu'ils ont même pas lu l'étude ! Ils parlent de 3 semaines de test au lieu de 4 par exemple et semble clairement avoir pris parti a priori.
Au sujet de l'étude en elle même, il faut la relativiser. Aucune explication des calculs effectués pour calculer le nombre de sujets nécessaires (une quarantaine c'est peu), pas de double aveugle, il me semble même que les sujets étaient répartis selon leur capacité à se plier aux exercices (très contraignant soit dit en passant) mais j'avoue que mon anglais fait peut-être défaut. Enfin, on apprend à la fin qu'une autre étude avec encore moins de sujets (donc sûrement moins pertinente) conclu à l'opposé de cette étude.
De par son design, cette étude peut au maximum faire office de présomption scientifique et non de preuve scientifique. Il faudrait donc réaliser de nouvelles études pour explorer cette piste qui pourrait être prometteuse.
Quand j'étais en fac de sport, on avait eu un cours là dessus. L'expérience consistait à prendre un groupe pour l'entraîner au lancer franc en basket, puis on divise le groupe en 2, l'un des 2 groupes s'entraîne avec une balle et l'autre groupe s'imagine lancer la balle.
Après plusieurs entraînements, ceux qui ont "imaginé" obtiennent de meilleurs resultats au test.
(J'espère avoir été claire)
Me demande si ca aide a maigrir ...
Dans l'exercice d'un instrument, on entraîne des séries de contractions musculaires très précises. Ça va plus loin que juste faire bouger le poignet, cependant le principe "d'imaginer une contraction" est le même et effectivement, un musicien peut tout à fait se préparer à une performance en travaillant ses passages mentalement, celà permet d'optimiser le temps de travail.
Ce dont vous parlez tous correspond à l'assimilation dans le cerveau d'un schéma d'action qui se base justement sur des contractions volontaires.
Le fait qu'il n'y ai pas de contraction mais uniquement une stimulation ne signifie pas que le processus n'est pas volontaire. Au contraire: on demande au patients de s'imaginer utiliser tel muscle.
Peux-tu développer?
Sauf qu'apparemment, le fait de perdre moins de masse musculaire ne serait pas lié à la contraction du muscle puisque aucun signe n'est enregistré par l'emg pendant les exercices mentaux. Si les résultats de l'étude s'avèrent exacts, c'est donc qu'il s'agit d'un autre procédé qui reste à découvrir (hormonal par exemple).
En tout cas j'ai compris comme ça.
Merci d'avoir publié mon anecdote, ça me fait bien plaisir!
Et merci aussi d'avoir ajouté quelques sources, c'est de suite plus convaincant.
En ce qui concerne la formulation de ces quelques lignes, je suis d'accord j'ai été un peu maladroit. Il ne s'agit donc pas de "se muscler" véritablement, mais plutôt dans ce cas là de réduire la perte de muscles (bien qu'aucune étude ne prouve le contraire, à ma connaissance).
Enfin bref, je ne suis pas spécialiste du sport, je tenais juste à partager cette information, pour le moins étonnante, qui m'a permis de me coucher un peu moins bête!
Voilà, pas d'effusion de sang les amis :)
(Par rapport aux commentaires)
J'ai l'impression qu'il y a une confusion entre volume musculaire et capacité de contraction. Par exemple lorsqu'on fait de la musculation (soulever des poids par exemple), rapidement on est plus efficace sans pour autant avoir encore pris du volume musculaire. Il s'agit d'une adaptation nerveuse où plus d'unités motrices du muscle sont recrutés et ce recrutement est aussi mieux synchronisé, "décuplant" ainsi la force.