En réalité, les narcissiques ne s'aiment pas

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Si Narcisse dans la mythologie s'aimait (au point d'en mourir), en psychiatrie, le narcissique pathologique est paradoxalement quelqu'un qui ne s'aime pas. C'est un mécanisme défensif douloureux et complexe qui le pousse à vouloir susciter l'admiration des autres.

Selon le DSM-IV, le trouble narcissique fait partie du Groupe B des Troubles de la personnalité, dit "Impulsifs" (dramatique - émotionnel) et sa prise en charge reste assez difficile, du fait notamment des fantasmes mégalomaniaques du malade qui empêchent une remise en question de soi, et il se croit souvent supérieur au médecin. Le manque d'empathie, qui est un des symptômes, coupe souvent le malade du monde et le taux de suicide est alors très élevé.


Commentaires préférés (3)

Le narcissique, comme l'égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi.

On peut résumer en "Plus il y a de gruyère, plus y a de trous et plus il y a de trous moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère"

Moins on s'aime, plus on compense pour se faire remarquer, pour se sentir beau. Et plus on se fait remarquer, plus on se pense supérieur et on s'aime.

Donc moins on s'aime, plus on s'aime.

La recherche du top-com scmb fait elle partie des symptômes ? (Que je sache si il faut que je me fasse soigner...)


Tous les commentaires (55)

J'ai pas compris , dans le début il est dit que cest quelqu'un qui ne s'aime pas et ensuite que cette personne se croit supérieur même au médecin .

Le narcissique, comme l'égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi.

Pourquoi vouloir se suicider s'il se croit supérieur à tout le monde ?

a écrit : J'ai pas compris , dans le début il est dit que cest quelqu'un qui ne s'aime pas et ensuite que cette personne se croit supérieur même au médecin . Le texte est effectivement mal rédigé; le narcissique veut être admiré et reconnu, car il n'est au fond pas si sûr d'être important et singulier.

a écrit : J'ai pas compris , dans le début il est dit que cest quelqu'un qui ne s'aime pas et ensuite que cette personne se croit supérieur même au médecin . Le fait de se croire supérieur, de se croire plus beau plus intelligent est en fait une façon de lutter contre un manque de confiance et d'amour propre.

a écrit : J'ai pas compris , dans le début il est dit que cest quelqu'un qui ne s'aime pas et ensuite que cette personne se croit supérieur même au médecin . C'est justement, d'après ce que j'ai compris juste en lisant l'anecdote, une sorte de malaise intérieur - il ne s'aime pas vraiment - qui le pousse à vouloir susciter l'admiration des autres afin de se valoriser.

On peut résumer en "Plus il y a de gruyère, plus y a de trous et plus il y a de trous moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère"

Moins on s'aime, plus on compense pour se faire remarquer, pour se sentir beau. Et plus on se fait remarquer, plus on se pense supérieur et on s'aime.

Donc moins on s'aime, plus on s'aime.

La recherche du top-com scmb fait elle partie des symptômes ? (Que je sache si il faut que je me fasse soigner...)

a écrit : J'ai pas compris , dans le début il est dit que cest quelqu'un qui ne s'aime pas et ensuite que cette personne se croit supérieur même au médecin . Lit les sources, mon ami !

En gros, le narcissique projette aux yeux des autres une image de lui-même pleine d'arrogance et de réussite (d'où le sentiment de supériorité à l'égard d'autrui), mais au fond, il n'y croit pas vraiment et est très sensible aux échecs (d'où la mauvaise estime de soi non avouée, et la tendance au suicide).

a écrit : Le texte est effectivement mal rédigé; le narcissique veut être admiré et reconnu, car il n'est au fond pas si sûr d'être important et singulier. C'est pas mal rédigé, c'est paradoxal ! Cette maladie psychologique me fait penser à la mythomanie, où le malade veut aussi susciter l'admiration, par le biais de mensonges et d'histoires inventées... Je me suis toujours demandé comment en parler à un proche qui en est atteint, car c'est vraiment pas facile d'en parler !

a écrit : C'est pas mal rédigé, c'est paradoxal ! Cette maladie psychologique me fait penser à la mythomanie, où le malade veut aussi susciter l'admiration, par le biais de mensonges et d'histoires inventées... Je me suis toujours demandé comment en parler à un proche qui en est atteint, car c'est vraiment pas facile d'en parler ! Afficher tout Faut y aller cash, vous êtes des proches après tout.
Ce proche est mytho? Dès qu'il déclare quelque chose de douteux, il faut lui demander des preuves/sources.
Ce proche est narcissique? Faut pas trop flatter son ego, lui faire comprendre que ce n'est pas un surhomme,etc...
Mieux vaut se dire les choses directement entre proches plutôt que d'en payer le prix via les connaissances/collègues de bureau (qui se moqueront sûrement dans son dos de son caractère)...

a écrit : C'est pas mal rédigé, c'est paradoxal ! Cette maladie psychologique me fait penser à la mythomanie, où le malade veut aussi susciter l'admiration, par le biais de mensonges et d'histoires inventées... Je me suis toujours demandé comment en parler à un proche qui en est atteint, car c'est vraiment pas facile d'en parler ! Afficher tout Les sources une fois de plus...

a écrit : On peut résumer en "Plus il y a de gruyère, plus y a de trous et plus il y a de trous moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère"

Moins on s'aime, plus on compense pour se faire remarquer, pour se sentir beau. Et plus on se fait remarquer, plus on se pense
supérieur et on s'aime.

Donc moins on s'aime, plus on s'aime.
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T'es un gros malade toi! Mdr.

a écrit : C'est pas mal rédigé, c'est paradoxal ! Cette maladie psychologique me fait penser à la mythomanie, où le malade veut aussi susciter l'admiration, par le biais de mensonges et d'histoires inventées... Je me suis toujours demandé comment en parler à un proche qui en est atteint, car c'est vraiment pas facile d'en parler ! Afficher tout En quoi est-ce paradoxal de se sentir supérieur et de ne pas s'aimer ? Très peu de rapport entre les deux...

a écrit : C'est pas mal rédigé, c'est paradoxal ! Cette maladie psychologique me fait penser à la mythomanie, où le malade veut aussi susciter l'admiration, par le biais de mensonges et d'histoires inventées... Je me suis toujours demandé comment en parler à un proche qui en est atteint, car c'est vraiment pas facile d'en parler ! Afficher tout Ouais c'est vrai que ça ressemble un petit peu à la myhomanie. Après je sais pas trop comment tu pourrais lui en parler ça dépend de la personne, sa sensibilité, si elle est rationnelle etc. Parfois faut le confronter à son mytho parfois pas. Dur quoi.

a écrit : Les deux sont bonnes. La source wiki est la classification du point de vue psychiatrique, la conséquence en quelque sorte alors que la première idée est plutôt psychanalytique. La raison profonde quoi. Mais comment peut-on encore parler de psychanalyse freudienne aujourd'hui? Les avancées, elles sérieuses, des neurosciences, ont montré depuis des années que le fonctionnement du cerveau est complètement différent des divagations de Freud - tout en laissant beaucoup d'interrogations (d'ailleurs toujours le propre d'une démarche scientifique).

La psychanalyse, ce n'est maintenant pas mieux considéré que l'astrologie. Aller se confesser à un prêtre catholique était bien plus efficace, et moins cher (aucunement du prosélytisme, je ne sais même pas si ça existe encore).

Il ne faut pas confondre avec la psychiatrie, branche de la médecine.

www.psychologytoday.com/blog/the-human-experience/200901/the-death-psychoanalysis-and-depth-psychotherapy
www.amazon.co.uk/Life-Death-Psychoanalysis-Jamieson-Webster/dp/1855758997

a écrit : La recherche du top-com scmb fait elle partie des symptômes ? (Que je sache si il faut que je me fasse soigner...) Parler pour ne rien dire.

a écrit : Mais comment peut-on encore parler de psychanalyse freudienne aujourd'hui? Les avancées, elles sérieuses, des neurosciences, ont montré depuis des années que le fonctionnement du cerveau est complètement différent des divagations de Freud - tout en laissant beaucoup d'interrogations (d'ailleurs toujours le propre d'une démarche scientifique).

La psychanalyse, ce n'est maintenant pas mieux considéré que l'astrologie. Aller se confesser à un prêtre catholique était bien plus efficace, et moins cher (aucunement du prosélytisme, je ne sais même pas si ça existe encore).

Il ne faut pas confondre avec la psychiatrie, branche de la médecine.

www.psychologytoday.com/blog/the-human-experience/200901/the-death-psychoanalysis-and-depth-psychotherapy
www.amazon.co.uk/Life-Death-Psychoanalysis-Jamieson-Webster/dp/1855758997
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Oula ! Bah où c'est que j'ai dit "freudienne" ? J'en perds la tête je devrais consulter...ou pas. Non je suis pas un fervent défenseur de la psychanalyse mais la résumer aux idées (dépassées) de Freud c'est comme si la théorie de l'évolution se résumait en un chimpanzé qui devient un homme du jour au lendemain. Et sinon les neurosciences ont aussi démontré l'existence de processus inconscients donc... Je pense juste que t'as un peu trop forcé sur le "Livre noir de la psychanalyse" :) En sciences, comme tu dis, il faut toujours douter.