Il y a sur Terre énormément de métaux précieux. Mais ils sont quasiment impossibles à extraire, car ils sont contenus dans son noyau. Celui-ci contient suffisamment d’or, de platine et de métaux précieux et lourds pour recouvrir la surface du globe d’une couche épaisse de 45 cm.
L’or de la Terre s’est retrouvé au centre par gravité, quand la Terre était encore jeune et liquide. Les éléments ont décanté et se sont arrangés par densité : le noyau, au centre composé des métaux (plus lourds) et la croûte, à l’extérieure, plus légère (sans oublier l’eau et l’atmosphère, en surface). C’est pour cette raison que la croûte terrestre est si pauvre en métaux lourds et en or.
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Non pas que vos commentaires ne soient pas exacts, ils sont au contraire très rigoureux.
Cependant, même s’il y a des réponses de correspondants qui pour n’être visiblement pas du niveau de Ph. D. en maths ou en mécanique comme vous semblez l’être, expriment du moins des notions saines, vos interventions passent complètement au-dessus de la tête de la plupart de ceux qui s’expriment (espérons-le, pas de tous ceux qui restent sagement silencieux), malgré votre désir d'expliquer. Un de vos commentaires en particulier, excellent, n’a recueilli qu’une approbation, et je vous laisse deviner de qui.
Là où j’ai des interrogations, c’est la manière dont on enseigne les maths et la physique en France. Je m’étais toujours étonné qu’à Cambridge ou à l’University College London il y ait plus de prix Nobel que toute la France n’en a jamais eu, mais commence à soupçonner pourquoi. Même la populaire Open University (un peu l'équivalent du CNAM) est d’un niveau supérieur.
Si, dans un vide absolu, sans aucun frottements, je chute tout droit dans un puis de gravité, logiquement l'énergie gagnée pendant la chute sera restituée de manière égale en ralentissant pendant la remontée non?
Je dis ça parce que je sais plus quel mec a dit: rien ne se créée, rien ne se perd, tout se transforme. Donc sans frottements, l'énergie de la vitesse gagnée pendant l'accélération durant la chute vers le centre doit être restituée sous forme de décélération de l'autre coté il me semble. Donc si l'on ne peut pas remonter jusqu'en haut de l'autre coté, où passe cette énergie?
Désolé mais on a pas tous fait mat sup bac + 11, j'aimerai comprendre mais les x et les y pour moi c'est du chinois. Un peu de vulgarisation scientifique m'aiderait bien SVP ;)
En primaire, on sortait des problèmes de baignoires qui se vident et de trains qui doivent arriver à l'heure, à partir du collège, l'écolier lambda se retrouve avec des suites de X, de Y de ² et de racines, et tout un tas d'autres choses qui ne correspondent à rien de concret dans ce que l'on peut observer au quotidien.
C'est un peu comme écrire des phrases d'anglais en cours d'anglais sans aucun contexte et ça en a rebuté plus d'un.
Essayons d'expliquer avec des maths comment accélère, tourne, ralentit où garde sa vitesse un vélo au lieu de sortir des problèmes de maths sans queue ni tète à nos chères petites têtes blondes et peut être qu'on évitera des moyennes catastrophiques pour certains ^^ (non, je ne parle pas de moi! ... ^^)
1- le "mec" en question, c'est Lavoisier, mais il parlait de chimie, pas de conservation d'énergie;
2- tatatamer, certainement d'un haut niveau en maths, essayait de vulgariser, au bon sens du terme, des notions, et le fait mieux que moi; maintenant, si l'on ne sait pas ce qu'est une équation différentielle de degré deux, au demeurant très simple, ce n'est même pas la peine de tenter d'expliquer le mouvement alternatif en question, et c'est ce que je lui ai reproché (c'est pour cela que je renvoie aux sources, sans détailler); il fallait laisser tomber les ignorants, d'autant plus affirmatifs et prétentieux qu'ils en savent moins; vous, au moins, quoique vous vous déclariez non matheux, êtes de ceux auxquels je pensais en disant qu'ils exprimaient des notions saines (malgré quelques fautes de détail);
3- j'ai comparé les enseignements français et britanniques pour prendre des pays analogues; en Amérique du Nord, l'enseignement supérieur dispose de moyens bien plus importants;
4- l'enseignement de l'anglais en France est lamentable, je n'arrive presque jamais à comprendre un Français qui tente de parler anglais; et le franglais est source de plaisanteries chez les anglophones, car souvent sujet à des mécompréhensions risibles;
5- l'enseignement du français lui-même ne doit pas être bien meilleur; et si les correspondants de SCMB sont représentatifs, je suis ahuri de voir le nombre de fautes (de fond, les structures n'étant pas assimilées - passons sur les fautes mineures ou de frappe, ce serait mesquin et je ne prétends pas ne jamais en faire); alors que le français n'est pas ma langue usuelle, j'ai remarqué plusieurs fois des locuteurs qui le parlaient impeccablement: "ah, vous n'êtes donc pas français?" et suis tombé juste.
Dommage, j'admire la culture et la langue françaises, que je n'aurais pas étudiées sinon.
Chapeau!
Cela dit, je n'ai toujours rien compris à cette histoire de conservation d'énergie mais je promets de me renseigner dès que j'aurais quelques heure à perdre. Ça m'intrigue vraiment.
Puisque l'énergie est conservée, l'énergie cinétique ne peut que devenir énergie potentielle et inversement. Donc quand l'objet se rapproche du centre de la Terre, il perd de l'énergie potentielle mais gagne autant en énergie cinétique, donc en vitesse. On comprend que la vitesse maximale sera atteinte lorsque l'énergie potentielle sera nulle, soit au centre de la Terre. Mais de même que l'énergie potentielle s'est convertie en énergie cinétique pendant la phase d'accélération, exactement une chose analogue se passe durant la phase de décélération, jusqu'à atteindre une vitesse nulle au max de l'énergie potentielle, soit à l'autre extrémité du trou.
En résumé : pas de dissipation, le mouvement est infini (en l'occurrence, périodique, et donc on remonte de l'autre côté). Avec dissipation, le mouvement va s'amortir et se stabiliser lorsque toute l'énergie sera dissipée, i.e. énergie cinétique nulle (pas de vitesse) et énergie potentielle nulle (au centre de la Terre, donc).
Comme je l'indiquais, on peut aussi voir cela en utilisant quelque chose de plus mathématique, à savoir l'invariance par inversion de la flèche du temps. Quand on sait lire les équations, c'est très facile à comprendre. Je vais essayer d'expliquer le principe avec des mots. Si vous visualisez le film d'un plongeon à l'envers (le plongeur part de l'eau jusqu'au plongeoir), cela vous apparaîtra instantanément. Maintenant, si vous filmez l'objet chuter dans le trou, rien ne vous permettra de dire si le film va à l'envers. Pour faire le lien avec le paragraphe précédent, dans le cas du plongeur de l'énergie a été dissipée durant la chute (frottements de l'air) et surtout lors de l'impact (création de vagues, etc.). Dans les équations on voit instantanément que la dissipation liée à la vitesse, lorsque l'on inverse le temps, devient apport en énergie : il faut apporter de l'énergie pour faire monter le plongeur du bassin au plongeoir.
Enfin, je ne pense qu'on puisse tout vulgariser, dû moins en un temps raisonnable. J'avais mis les équations parce que c'est quelque chose à la portée d'un Terminale S mais que c'est un peu original.
Merci pour votre réponse expliquée clairement. Mais si je vous suis bien, nous sommes d'accord sur le fait que dans un tunnel sans AUCUN frottement traversant la terre, un corps jeté d'un coté arrivera de l'autre coté puisque toute l'énergie (quelle quelle soit) accumulée durant la chute sera restituée en remontant de l'autre coté?
Cette histoire de plongeon filmé à l'envers peut représenter, justement j'imagine, la remontée de l'autre coté du tunnel?
En tout cas merci pour vos efforts pour m'expliquer.
Pour précison, il me semble que c'est une couche de 4m (allez voir la chaine de Poisson Fécond il en parle)
Quelqu'un pour prendre la suite ?
@ returning
1- le "mec" en question, c'est Lavoisier…
Ben non… Lavoisier (1743 à 1794) a repris les paroles d'Anaxagore (-500 à -428) qui a dit : « Il n'y a ni création, ni destruction; il y a seulement union et séparation d'éléments déjà existants, en sorte que la naissance n'est que l'agrégation et la mort la séparation de ces éléments… » grosso-modo 2'000 ans avant…
sans parler que l'or perdrait de sa valeur si on pouvait en extraire autant...