Il y a sur Terre énormément de métaux précieux. Mais ils sont quasiment impossibles à extraire, car ils sont contenus dans son noyau. Celui-ci contient suffisamment d’or, de platine et de métaux précieux et lourds pour recouvrir la surface du globe d’une couche épaisse de 45 cm.
L’or de la Terre s’est retrouvé au centre par gravité, quand la Terre était encore jeune et liquide. Les éléments ont décanté et se sont arrangés par densité : le noyau, au centre composé des métaux (plus lourds) et la croûte, à l’extérieure, plus légère (sans oublier l’eau et l’atmosphère, en surface). C’est pour cette raison que la croûte terrestre est si pauvre en métaux lourds et en or.
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En matière de réserves d'or, on pourrait aussi considérer tous les lingots et autres coffres dormant au fond des océans, dans toutes les épaves coulées (au cours de l'histoire de l'humanité) trop profondémment pour être jamais retrouvées...
Elle n’est valable que pour des masses distinctes et distantes; si elles sont confondues (d = 0), cela n’a plus aucun sens mathématique ni physique.
Que vient faire la théorie de la relativité là-dedans? Elle interprète l’effet d’une masse par une déformation de l’espace, c’est tout en la matière, si j’ose dire.
La nature physique de la gravitation laisse toujours des interrogations importantes, et c’est la seule force qui échappe au modèle standard (classification assez satisfaisante des particules élémentaires et de leurs interactions).
Déjà comme le souligne un des commentaires, la gravité est volumique, c'est-à-dire que chaque particule attire chaque particule ; quand les dimensions des objets étudiés sont petits devant la distance des centres de gravité (par exemple la Terre et la Lune), on peut pour simplifier considérer que la masse de chacun des solides est concentrée en leur centre de gravité. Mais dans le cas contraire, il faut intégrer sur le volume pour calculer la résultante à partir de chaque interaction entre volumes infinitésimaux. D'ailleurs au centre (quelqu'un l'a écrit ici) la force de gravité est nulle par symétrie sphérique. En conclusion, il n'y a pas "un d" mais on intègre sur le rayon d, pour d allant de 0 jusqu'au rayon terrestre.
Mais surtout, pourquoi si d=0 faudrait-il recourir à la relativité (restreinte ou générale) ??!!
Je n'ai aucune source à donner et il se peut aussi bien que ma réponse soit fausse, mais il me semble logique que vider ces métaux du noyau, en plus de faire un trou au centre de la terre (pas forcément judicieux) affaiblirait la puissance de ce champ magnétique, et finisse par détruire l'atmosphère.
La gravité des planètes est-elle dû à la grande quantité de métaux lourds en leur centre ? PS: en grande partie...
Mais, par pitié... par pitié... ne dis PLUS JAMAIS "si on aurait" ! Mon âme de Grammar Nazi te supplie et te l'ordonne : dis "si on avait".
Bises.
Je me trompe peut être mais vous voyez tous cette chute au cœur de la terre comme si on tombait depuis les airs sur le sol...
Sauf que là, au fur et à mesure qu'on se rapproche du centre terrestre, la masse au dessus de notre tête grandie, et exerce donc une force opposée à celle qui nous fait chuter non?
Je dit ptet des conneries, mais ça m'étonnerai pas qu'au fur et à mesure qu'on tombe, imaginons dans un tube sous vide pour écarter les forces de friction de l'air, et bien notre accélération décroisse pour qu'arrivé au centre nous ne soyons pas lancé à pleine vitesse, il serait dès lors très peu probable que nous fassions des aller retour entre les deux extrémités du tube, pour finir pas se stopper au centre.
En d'autres termes, arrivé au quart du chemin, il n'y a déjà plus que 3/4 de matière qui nous attire pour notre chute, et un quart qui nous retiens, ainsi l'accélération se vois décroissante, et il est peu probable que ce soit d'un seul coup en passant le centre que la moitié de la terre qu'on viens de traverser "tente" de nous retenir.
Sans frottements, tu remonterai jusqu'à la surface opposée, avant de retomber dans ce trou et refaire un voyage.
On appelle ça la conservation de l'énergie mécanique : à la surface, ton énergie potentielle est maximale, ton énergie cinétique est nulle. Au niveau du noyau, c'est l'inverse : énergie cinétique maximale, potentielle nulle. Mais la somme des deux donne toujours la même constant SANS frottements.
Hélas, les frottements existent, et du donne une partie de ton énergie à l'air dans lequel tu tombes. Pour reprendre la première phase, tu tombes, tu arrives au noyau, et tu remontes, mais moins haut. Puis tu retombes, remontes, encore moins haut. Et ainsi de suite, jusqu'à immobilisation au niveau du noyau. Triste fin.
Tu penseras la prochaine fois à envoyer une balle de tennis avant de plonger la tête la première :D
Avec l'Impossiblium c'est possible de se rendre au centre de la terre… plus il y a de chaleur et de pression, plus ce matériau est solide…
Voir le film The Core (Fusion) < www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40884.html >
villemin.gerard.free.fr/Science/GravExpe.htm
Il montre en particulier que l'on peut aller, sans aucune dépense d'énergie, de n'importe quel point de la terre à un autre en tout juste un peu plus de 42 mn.
Cela dit, je n'ai jamais prétendu qu'il fallait calculer comme si les chutes étaient les mêmes à l'intérieur de la terre et à l'extérieur. La loi de l'attraction n'est valable qu'en-dehors des masses qui génèrent la force. Au-dedans, je pensais à une intégration triple et au théorème de Gauss en parlant du niveau classes préparatoires, mais c'était prendre un canon pour tuer une mouche, la référence citée est bien plus directe et simple. Géniale!
Je ne comprend pas pourquoi vous parlez de pression alors que c'est un trou... Ce n'est pas de l'eau donc... Pouvez vous m'expliquer ?
Mais mis à part ça, vous avez raison : si l'on imagine qu'on a percé un trou, par définition de trou il n'y a plus de matière autour à part éventuellement de l'air. Si on néglige les frottements de l'air, c'est quand comme si c'était le vide (pour l'étude du mouvement). Sinon, la pression de l'air va varier entre la pression atmosphérique aux extrémités du trou et le maximum au milieu du trou.
Toutes ces confusions dans les discussions viennent du fait qu'on n'a pas clairement défini le cadre de l'expérience de pensée :
- est-ce qu'on suppose que le trou existe ? (sinon, s'il faut le faire, ça pose plein de problèmes : température, résistance des parois)
- est-ce qu'on néglige les frottements de l'air ? les frottements de contact (si le trou en passe pas par le centre de gravité) ? etc.
Pour faire simple, comme l'a expliqué returning le mouvement va être oscillatoire, à l'infini si on néglige toute dissipation (frottements) et qui va s'arrêter au milieu du trou dans le cas contraire.
Si ce paramètre est souvent négligé dans les petites expériences du domaine du laboratoire, ayant lieu sur un temps court, il ne peut l'être dans notre problème. Sauf si le trou en question relie les pôles nord et sud.