Le coup de chaleur peut être extrême

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Le "coup de chaleur" est un phénomène météorologique rare et violent. Il survient en général de nuit, à la fin d'un orage et provoque de fortes rafales de vent descendant, accompagnés d'une brusque élévation de la température et une importante baisse de l'humidité. Le plus intense connu est survint le 15 juin à Kopperl, au Texas : on estime que la température atteignit les 60°C, avec des rafales à 120 km/h, ce qui détruisit la végétation en quelques minutes.

Commentaires préférés (3)

Pour ceux qui se demandent d’où vient cette chaleur : l’air descendant rapidement il se compresse et monte donc en température (de la même manière qu’une pompe à vélo chauffe après l’avoir utilisée).
A noter que l’exemple donné dans l’anecdote est classé dans les « exemples controversés » sur Wikipedia du fait du manque de mesures précises (1960) contrairement à d’autres exemples plus raisonnables et mieux documentés.

Et ça arrive aussi en France, même si heureusement nous n'avons pas (encore) connu d'exemple aussi extrême, c'est "seulement" une augmentation de 10/15 °C en une demi-heure.

Pour la cote atlantique, on a aussi un l'effet inverse : la galerne. C'est un vent froid et humide venant du nord-ouest pouvant être extrêmement violant, que ce soit en vitesse (autour de 100km/h), mais aussi en chute de température et de pression atmosphérique, avec le même ordre de grandeur : 10/15 °C de moins, en une demi-heure.
Elle est particulièrement violente en Cantabrie et au pays basque, ou les marins la craignaient : en 1878, un coup de galerne tue 322 pécheurs (132 cantabre et 190 basque), tandis qu'un autre en 1912 emporte 141 pécheurs

a écrit : Et ça arrive aussi en France, même si heureusement nous n'avons pas (encore) connu d'exemple aussi extrême, c'est "seulement" une augmentation de 10/15 °C en une demi-heure.

Pour la cote atlantique, on a aussi un l'effet inverse : la galerne. C'est un vent froid et humide venant du nord-ouest pouvant être extrêmement violant, que ce soit en vitesse (autour de 100km/h), mais aussi en chute de température et de pression atmosphérique, avec le même ordre de grandeur : 10/15 °C de moins, en une demi-heure.
Elle est particulièrement violente en Cantabrie et au pays basque, ou les marins la craignaient : en 1878, un coup de galerne tue 322 pécheurs (132 cantabre et 190 basque), tandis qu'un autre en 1912 emporte 141 pécheurs Afficher tout Un vent froid extrêmement violant, sale temps pour les naturistes.

Tous les commentaires (15)

Pour ceux qui se demandent d’où vient cette chaleur : l’air descendant rapidement il se compresse et monte donc en température (de la même manière qu’une pompe à vélo chauffe après l’avoir utilisée).
A noter que l’exemple donné dans l’anecdote est classé dans les « exemples controversés » sur Wikipedia du fait du manque de mesures précises (1960) contrairement à d’autres exemples plus raisonnables et mieux documentés.

Et ça arrive aussi en France, même si heureusement nous n'avons pas (encore) connu d'exemple aussi extrême, c'est "seulement" une augmentation de 10/15 °C en une demi-heure.

Pour la cote atlantique, on a aussi un l'effet inverse : la galerne. C'est un vent froid et humide venant du nord-ouest pouvant être extrêmement violant, que ce soit en vitesse (autour de 100km/h), mais aussi en chute de température et de pression atmosphérique, avec le même ordre de grandeur : 10/15 °C de moins, en une demi-heure.
Elle est particulièrement violente en Cantabrie et au pays basque, ou les marins la craignaient : en 1878, un coup de galerne tue 322 pécheurs (132 cantabre et 190 basque), tandis qu'un autre en 1912 emporte 141 pécheurs

Petite erreur :
Le plus intense connu est survint => est survenu

a écrit : Petite erreur :
Le plus intense connu est survint => est survenu Ou « Le plus intense connu survint »…

a écrit : Et ça arrive aussi en France, même si heureusement nous n'avons pas (encore) connu d'exemple aussi extrême, c'est "seulement" une augmentation de 10/15 °C en une demi-heure.

Pour la cote atlantique, on a aussi un l'effet inverse : la galerne. C'est un vent froid et humide venant du nord-ouest pouvant être extrêmement violant, que ce soit en vitesse (autour de 100km/h), mais aussi en chute de température et de pression atmosphérique, avec le même ordre de grandeur : 10/15 °C de moins, en une demi-heure.
Elle est particulièrement violente en Cantabrie et au pays basque, ou les marins la craignaient : en 1878, un coup de galerne tue 322 pécheurs (132 cantabre et 190 basque), tandis qu'un autre en 1912 emporte 141 pécheurs Afficher tout Un vent froid extrêmement violant, sale temps pour les naturistes.

Est-ce que ça arrive tous les 15 juin dans cette ville?

Sans la précision, comment savoir!

a écrit : Petite erreur :
Le plus intense connu est survint => est survenu Oui quelques erreurs de plume dans cette anecdote, il y a aussi « rafales […] accompagnéEs »

En tous les cas le sujet est intéressant et le phénomène décrit surprenant. JMCMB…

Il y a pas un phénomène extrême dans le même genre ? Mais en beaucoup plus brutal sur les écarts de température, du genre tu t'endors en slip et fenêtres ouvertes à deux doigts de la syncope un soir de juillet, et le lendemain matin PAF, janvier te surprend il neige il fait -5° t'es tout bleu !

Ça vous dit rien?

Je me posais la question : combien de temps dure ce coup de chaleur, une fois qu’il est survenu? Dans la troisième source, il est dit que les habitant restèrent ainsi durant 4h mais il n’est pas précisé quand la température est revenue à la normale.

Ces coup de chaleur me font penser à ces extrêmes de temperatures qu'on peut avoir ces dernières années dans certaines régions.

A Bragança au Portugal, mi août, j'ai eu des 3 degrés le matin, pas loin de gelé a 6h du matin, et un 40 l'après midi.

Une météo digne d'un désert alors que c'est une région finalement presque montagneuse (900m)

a écrit : Ces coup de chaleur me font penser à ces extrêmes de temperatures qu'on peut avoir ces dernières années dans certaines régions.

A Bragança au Portugal, mi août, j'ai eu des 3 degrés le matin, pas loin de gelé a 6h du matin, et un 40 l'après midi.

Une météo digne d'un désert alors que c'est une région finalement presque montagneuse (900m) Afficher tout C'est pourquoi je préfère y aller juillet où je trouve les températures plus confortables dans le district de Braga (Celorico de Basto).

a écrit : Il y a pas un phénomène extrême dans le même genre ? Mais en beaucoup plus brutal sur les écarts de température, du genre tu t'endors en slip et fenêtres ouvertes à deux doigts de la syncope un soir de juillet, et le lendemain matin PAF, janvier te surprend il neige il fait -5° t'es tout bleu !

Ça vous dit rien? Dans une moindre mesure, j’habite dans le Haut-Doubs et c’est pas rare de devoir gratter le pare-brise à 5h du matin en Août, et qu’à 14h il fasse 30°

Anecdote du 10/03/2023 :

Dans le Montana, aux Etats-Unis, les écarts de température peuvent être violents. Le record actuel sur une période de 24 heures est détenu par la ville de Loma : en janvier 1972, la température est passée de -47.7°C à 9.4°C, soit 57.2°C d'écart.

Le record précédent datait de 1916, avec un écart de 55,5°C enregistré à Browning, toujours dans le Montana.

secouchermoinsbete.fr/92627-57-degres-d-ecart-en-une-journee


Et bim !! Je savais qu'il y avait une histoire comme ça, jsuis pas folle !

a écrit : Dans une moindre mesure, j’habite dans le Haut-Doubs et c’est pas rare de devoir gratter le pare-brise à 5h du matin en Août, et qu’à 14h il fasse 30° Ah, bah voila!