En 1975, lors du tournage du film Josey Wales hors-la-loi, l'acteur Clint Eastwood, qui avait acheté les droits du livre, vira le réalisateur Philip Kaufman et prit sa place au grand dam du syndicat professionnel des réalisateurs qui imposera alors une loi : la "Eastwood rule" stipulant qu'un acteur ou réalisateur ne peut virer un acteur pour prendre sa place.
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Commentaires préférés (3)
C'est qui, le patron?
Je crois qu'il y a une erreur dans l'anecdote. Ça doit l'interdiction de virer un réalisateur et non acteur.
Après c'est comme toute loi, il ne faut pas voir ce qu'elle autorise, mais ce qu'elle n'interdit pas. Là ça interdit de virer le réalisateur, mais pas de le pousser à la démission ¯\_(ツ)_/¯
Exact, c'est ce que disent les sources
Tous les commentaires (10)
C'est qui, le patron?
Je crois qu'il y a une erreur dans l'anecdote. Ça doit l'interdiction de virer un réalisateur et non acteur.
Après c'est comme toute loi, il ne faut pas voir ce qu'elle autorise, mais ce qu'elle n'interdit pas. Là ça interdit de virer le réalisateur, mais pas de le pousser à la démission ¯\_(ツ)_/¯
Exact, c'est ce que disent les sources
Je me suis fait la même réflexion puis me suis demandé si c'est pas acteur du film dans le sens littéral, en gros ayant participé au projet donc là, la loie prendrait tout son sens étant donné que le réalisateur en est acteur au même titre que l'ingé son etc.
L’emploi du verbe « virer » n’est pas du tout adapté au contexte de l’anecdote. Les mots ont un sens à ce que l’on dit, respectons notre belle langue !
Je n'ai pas tout compris. Dites moi si j'ai bon à la lecture des sources :
"la « règle d’Eastwood », qui interdit à quelqu’un travaillant déjà sur un film de licencier le réalisateur et d’assumer lui-même le rôle."
A mon sens :
Aucun employé d'un film ne peut renvoyer le réalisateur pour prendre son job.
Mais du coup, si la loi date d'après 1975, au moment du tournage il n'était pas hors-la-loi, alors pouvait-il être l'acteur du film ?....
Je pense que ce bon vieux Clint se sent un peu légitime de ne pas laisser la toute puissance au monde du cinéma sur la finalité d'un film, je trouve ça beau. Les témoignages d'acteurs ayant travaillé sous ses ordres ( il a produit et réalisé des films magnifiques) le décrivent comme quelqu'un qui laisse la responsabilité du jeu à l'acteur, et ne leurs demandent pas de rejouer des scènes à l'infini.
"Josey Wales, hors la loi", le meilleur film que j'ai jamais vu...
Ajout : l'anecdote précise que Clint Eastwood avait acheté les droits du livre, donc j'ai envie de penser qu'il avait droit de regard sur la réalisation mais de là a virer le réalisateur ...