Les pôles fondent encore plus vite que prévu

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Les glaces du Groenland et d’Antarctique fondent beaucoup plus rapidement que prévu. Une équipe de l’Université sud-coréenne de Pohang a refait tourner les meilleurs modèles climatiques connus en les corrigeant pour qu’ils correspondent aux données réelles enregistrées en Arctique, et les ont ensuite utilisés pour prédire les décennies suivantes. Il en résulte que la fonte totale de la banquise du pôle Nord prévue pour 2050 pourrait être constatée dès 2030.

Ce phénomène s’amplifie aux Pôles. La température en Arctique augmente 3 à 4 fois plus vite que le reste de la planète. Le recul des calottes glaciaires d’eau douce en Antarctique et Groenland est 20 fois plus rapide que ce qui était prévu en 2020. Posées sur un socle rocheux, elles contribuent directement à la montée des eaux.


Tous les commentaires (36)

Zut, ça va faire râler les platistes qui ne trouveront plus leur mur de glace

a écrit : Je m'étonne, au vu de ces constatations, que le niveau des mers n'ai pas encore commencé à monter. Il faut dire que la montée du niveau de la mer est causée par deux facteurs :
- La fonte des glaces (qui ajoute de l'eau liquide dans l'eau) : en particulier celles qui sont sur un continent (Antarctique, Groënland)
- La dilatation thermique de l'eau liquide : plus elle est en moyenne chaude, plus elle occupe un volume important. L'atmosphère se réchauffe (en moyenne) et transfère petit à petit sa chaleur à l'Océan.

Pour chacun des deux facteurs, nous ne sommes qu'au début du processus. Les prédictions sont assez flippantes, et les scientifiques pensent que les choses vont s'emballer.

Dans la même lignée, les glaciers qui alimentent nos fleuves (Le Rhône par exemple) sont à bout de souffle. J'ai peur de connaître de mon vivant le Rhône comme étant un "gros fossé tout sec en plein milieu de Lyon"...

Trop d'eau là où y'a déjà de l'eau. Plus d'eau là où y'aurait besoin d'eau... C'est une des facettes du dérèglement climatique.

Il n’y a que moi qui trouve que la rédaction de l’anecdote manque de clarté, sans source en français en plus? Je ne veux pas minimiser l’impact énorme mais la banquise ne se reforme pas durant l’hiver, au moins partiellement ?

a écrit : Un bon petit coup de super volcan : (Champs Phlégréens - Italie? Toba - Sumatra? Yellow Stones - USA?...) et le problème sera résolu pour les 4-5% de survivants parmi la population En fonction de la taille de l'éruption le climat pourrait mettre extrêmement longtemps à revenir à la normale, c'est pas forcément mieux que tout ce qu'on peut faire de mauvais à la planète.

a écrit : Je peux conseiller la magnifique chaîne YouTube « melodysheep » qui traite entre autres les possibilités d’évolutions futures à notre échelle et à celle de l’univers.
Rien arrive sans raison. Cela va accélérer les recherches et revenir à nos fondamentaux c’est à dire la découverte, et la colonisation de nouveaux
territoires.
Notre avenir est la, c’est indéniable et tous les facteurs actuels vont en ce sens.
Si on y réfléchit bien, et c’est d’ailleurs exposé dans le Timelapse « le futur de l’univers » de cette même chaîne, nous humains serions à l’origine de tout, et serait un éternel recommencement ( peut être sommes nous à notre 15eme big bang. Qui sait?

Allez voir, cette chaîne c’est une claque en permanence dans la figure ;)
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On a de belles possibilités si on survit à nos problèmes actuels en effet, mais penser qu'on va y survivre en colonisant un autre monde c'est autre chose. Où veux-tu aller ? Terraformer une planète du système solaire prendrait nécessairement des siècles même avec la meilleure technologie possible simplement à cause des lois de la thermodynamique. Aller ailleurs que dans le système solaire ça veut dire se lancer à l'aveugle avec une chance sur un million de tomber sur une planète habitable après des centaines d'années de voyage avec les meilleurs réacteurs à fusion dont on peut rêver, pour peu que tu ne croises pas un caillou flottant dans l'espace pendant que tu voyages à une fraction de la vitesse lumière.
Si tu as un plan à part laisser l'Arctique fondre pour que les gens prennent enfin conscience je suis partant, j'adore l'espace.

a écrit : C'est raté si l'objet de ta remarque était de relativiser l'importance de l'Homme sur terre : dire que ceux qui ont le plus à perdre c'est nous c'est encore donner le plus d'importance à notre espèce. Nous sommes loin d'être ceux qui ont le plus a perdre, nous pourrons même nous adapter un petit peu mieux que beaucoup d'animaux et de plantes. La Terre survivra à notre pollution, c'est sûr, la vie y survivra probablement aussi, mais ça risque d'être très peu d'espèces et au prix d'une adaptation importante. Afficher tout Pourtant je trouve que nos propos se rejoignent... La Terre survivra, la faune et flore (au global) y survivra... Le risque porte individuellement sur les espèces. Beaucoup vont disparaitre, dont possiblement l'Homme. Mais de nouvelles apparaitront... oui, ce sera long mais tout dépend du pas de temps auquel on se réfère

a écrit : Il n’y a que moi qui trouve que la rédaction de l’anecdote manque de clarté, sans source en français en plus? Je ne veux pas minimiser l’impact énorme mais la banquise ne se reforme pas durant l’hiver, au moins partiellement ? Oui tu as raison, elle se reforme en hiver. On parle là de disparition totale durant une période de l’année seulement. Laquelle période va sans doute s’étendre de plus en plus, pour peut être aboutir à une disparition totale et définitive ? Je ne risque pas de le voir, c’est déjà ça ^^

a écrit : Le problème, c'est qu'on est nombreux à le souhaiter... pour les autres. Quand tu fais demi-tour et que tu dis la même chose en regardant ta femme ou ton gamin dans les yeux, ça n'a pas la même valeur... Qu'est-ce qui te fait penser à l'heure actuelle que ta femme et tes gamins ont un avenir radieux ? Ils vivent sur Mars ?

La fonte totale devait arriver en 2007, finalement, c'est 2030, c'est toujours dans une dizaine d'années.

Ces prédictions finissent toujours par être fausses, mais ces mêmes prophètes de malheur continuent avec leurs inepties.

a écrit : Qu'est-ce qui te fait penser à l'heure actuelle que ta femme et tes gamins ont un avenir radieux ? Ils vivent sur Mars ? Disons que je ne suis pas assez désabusé pour les flinguer tout de suite...

a écrit : Entre les Maldives qui anticipent déjà la disparition de 80% de son territoire d’ici la fin du siècle, et l’Indonésie qui fonde une nouvelle capitale parce que Jakarta se retrouve sous ou presque le niveau de la mer (bien que pas exclusivement en raison de la montée des eaux), il semble juste que tu ne t’en es pas rendu compte.
Ce n’est pas parce que tu ne le vois pas de ton côté que le phénomène n’a pas déjà (largement commencé).
Il y a largement de quoi dire sur le sujet, mais plusieurs éléments rapides :
- on profite en France d’un « frein » à la montée des eaux avec des côtes entourées de falaises ou de plages très longues. Cependant la disparitions de certaines plages (Aquitaine, Corse) prouvent bien qu’il ne s’agit de rien de plus qu’un délai supplémentaire
- la fonte de la glace est pas nature exponentielle : plus la masse de glace est importante, plus elle se « refroidit elle même » (raccourci assez grossier des explications plus thermodynamique) et donc plus elle est lente à fondre. Autrement dit, ça ne va faire qu’accélérer…. Et si ça va déjà plus vite aujourd’hui que prévu…
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Ouais après faut pas tout mélanger. Jakarta s'enfonce dans l'eau parce qu'ils pompent la nappe phréatique.. ils n'ont pas suffisamment d'eau pour toute la population. La ville s'est enfoncée de plus de 2m en 10 ans. C'est en rien comparable avec une montée des eaux millimétrique.

Pour ce qui est de la disparition des plages Corse, le niveau de la Méditerranée monte en moyenne de 2.6mm par an depuis 30 ans, donc c'est pas l'accroissement du niveau d'eau le problème.

La méditerranée est 10cm plus basse en hiver de part la seule contraction de l'eau froide. Depuis janvier 2023 elle est 30cm plus basse que d'habitude a priori à cause d'une pression atmosphérique un peu plus élevée que d'ordinaire et du manque de pluie sur les derniers mois.

a écrit : Je m'étonne, au vu de ces constatations, que le niveau des mers n'ai pas encore commencé à monter. Bien sur que le niveau de la mer a monté. C'est juste plus visible dans certaines parties du monde. Plusieurs îles du pacifique sont désormais inhabitables.
Je vis sur la côte en Angleterre et on estime que dans 10 ans tout mon quartier sera sous l'eau.
Ça ne va pas arranger la crise du logement

a écrit : Ouais après faut pas tout mélanger. Jakarta s'enfonce dans l'eau parce qu'ils pompent la nappe phréatique.. ils n'ont pas suffisamment d'eau pour toute la population. La ville s'est enfoncée de plus de 2m en 10 ans. C'est en rien comparable avec une montée des eaux millimétrique.
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Pour ce qui est de la disparition des plages Corse, le niveau de la Méditerranée monte en moyenne de 2.6mm par an depuis 30 ans, donc c'est pas l'accroissement du niveau d'eau le problème.

La méditerranée est 10cm plus basse en hiver de part la seule contraction de l'eau froide. Depuis janvier 2023 elle est 30cm plus basse que d'habitude a priori à cause d'une pression atmosphérique un peu plus élevée que d'ordinaire et du manque de pluie sur les derniers mois.
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Il me semble que l'eau n'est pas compressible. Donc, si la pression atmosphérique est capable de baisser le niveau de la mer méditerranée, cela veut-il dire qu'elle doit obligatoirement s'étaler sur les côtes ?

On sait qu'à l'état solide, l'eau occupe un volume supérieur à sonl'état liquide. Mais qu'en est-il aux différentes températures avant cet état solide ? À 0°, le volume baisse jusqu'à une certaine température pour remonter ensuite avant l'état gazeux ? Et si oui, existe-t-il une température ou le volume occupé de l'eau liquide serait égal à son état solide ?

a écrit : Il me semble que l'eau n'est pas compressible. Donc, si la pression atmosphérique est capable de baisser le niveau de la mer méditerranée, cela veut-il dire qu'elle doit obligatoirement s'étaler sur les côtes ?

On sait qu'à l'état solide, l'eau occupe un volume supérieur
à sonl'état liquide. Mais qu'en est-il aux différentes températures avant cet état solide ? À 0°, le volume baisse jusqu'à une certaine température pour remonter ensuite avant l'état gazeux ? Et si oui, existe-t-il une température ou le volume occupé de l'eau liquide serait égal à son état solide ? Afficher tout
Il n'y a pas de température où le volume occupé par l'eau liquide est supérieur ou égal, à celui occupé par la glace : la glace flotte toujours, quelle que soit la température de l'eau. L'eau est la plus dense à 4°C (sa densité ne diminue donc pas continuellement en se rapprochant de son point de congélation, comme les autres corps, puisqu'elle remonte entre 4°C et 0°C, c'est une exception). C'est ce qui fait que l'eau au fond d'un lac très froid sera toujours rigoureusement à 4°C puisque si la température change pour une partie de cette eau, que ce soit en se réchauffant ou en se refroissant, elle va devenir moins dense et va monter, laissant toujours au fond l'eau à 4°C (et de même si l'eau située au-dessus refroidit ou se réchauffe pour atteindre 4°C, elle va rejoindre au fond l'eau qui y est et qui est déjà à 4°C).

Pour que le niveau baisse, si ce n'est pas à cause de l'évaporation, ni d'un changement de température qui modifie sa densité, l'eau doit effectivement aller ailleurs, comme tu le dis. Mais ailleurs ce n'est pas forcément sur les côtes, ça peut être un peu plus loin : l'eau baisse sous la haute pression et monte là où la pression est moins élevée. L'eau de la méditerranée pourrait aussi sortir par le détroit de Gibraltar par ça prendrait du temps pour en évacuer un volume important, donc elle va juste s'étaler sur la surface de la mer en fonction de la pression de chaque endroit. C'est pourquoi les marées de tempête sont redoutables car en plus des grosses vagues de la tempête, si c'est la marée haute, l'eau sera à un niveau encore plus élevé que d'habitude car il y a une dépression à l'endroit de la tempête et donc l'eau afflue à partir des endroits où la pression est plus forte, si bien que l'eau peut passer par-dessus les digues et créer des inondations. C'est comme quand l'eau est aspirée par une tornade et forme une trombe d'eau, sauf qu'en général, la pression n'est pas assez faible et localisée pour aspirer une petite surface d'eau et la faire monter à des dizaines de mètres de haut, alors elle aspire une grande surface et c'est seulement de quelques dizaines de cm !

a écrit : Il me semble que l'eau n'est pas compressible. Donc, si la pression atmosphérique est capable de baisser le niveau de la mer méditerranée, cela veut-il dire qu'elle doit obligatoirement s'étaler sur les côtes ?

On sait qu'à l'état solide, l'eau occupe un volume supérieur
à sonl'état liquide. Mais qu'en est-il aux différentes températures avant cet état solide ? À 0°, le volume baisse jusqu'à une certaine température pour remonter ensuite avant l'état gazeux ? Et si oui, existe-t-il une température ou le volume occupé de l'eau liquide serait égal à son état solide ? Afficher tout
Ça veut juste dire que l'eau est ailleurs. La méditerranée n'est pas une mer fermée, et c'est une grande mer. La baisse du niveau a été constatée sur les littoraux Français et Algérien.

Si tu veux être plus précis, l'eau a une masse volumique plus faible à l'état solide. Le volume qu'elle occupe dépend de différents paramètres.

Regarde un diagramme de transition de phase de l'eau dans Google image, ça répondra à tes questions je pense.

a écrit : Parfait pour trouver du gaz et du pétrole Avec un bon ETF et/ou un bon tracker, y'a moyen de taper dans les 15 à 20% net par an effectivement.