Si vos cheveux se dressent, attention à la foudre

Proposé par
Invité
le

Par temps orageux, vos cheveux peuvent se dresser sur la tête, sous l'effet de l'électricité statique. Dans ce cas, il faut être très prudent, car cela peut annoncer la chute imminente de la foudre : il ne faut alors pas courir mais s'abriter dans un local ou une voiture ou se mettre en boule au sol.


Tous les commentaires (28)

a écrit : Au fait tu peux courir, mais avec un parapluie. Avec un paratonnerre dans les mains????? HAHAHA excellent tu m'a tué la, chuis grillé ;)

a écrit : Grande ado (vers 16/17 ans) j'ai fait un séjour itinérant en randonnée, un bout du GR 10 pour ceux à qui ça parle.
On sortait d'un couloir étroit, en côte assez raide et on débouchait sur un plateau d'altitude. J'avais les cheveux super long et détachés, ce jour là. A la sortie du couloir, il
s se sont mis d'un coup droit sur ma tête, si vite que j'ai cru que quelqu'un me les tirait d'en haut du couloir. Effectivement il y avait une drôle d'odeur.
Notre directeur de séjour était un alpiniste chevronné, heureusement. Il m'a regardé avec des yeux complètement paniqués, mais il s'est repris très vite. Il m'a tiré du couloir, a fini de faire sortir tout le monde et nous a ordonné (c'est le mot) de sortir nos tentes igloo, de les monter très vite et avec le moins de mouvements possible. Puis il nous dit de rentrer dans nos tentes, de ne pas toucher les arceaux et d'attendre que l'orage passe. L'orage? le ciel était nuageux, gris, mais sans plus. On le connaissait bien et on savait qu'il ne criait pas sans raison et que s'il disait qu'il faisait orage, ce n'était pas une illumination.
Bref, jamais les tentes n'ont été montées aussi rapidement du séjour, on n'a pas planté les sardines pour gagner du temps, comme on finissait, un vent bizarre s'est mis à souffler. Une fois à l'abri, les toiles bougeaient pas mal et on a tous eu le réflexe de tenir les arceaux. Re gueulante du fond du directeur sa tente, on a placé les sacs à dos contre les parois pour résister au vent et en quelques minutes on a pris le ciel sur la tête. Un orage d'été, qui n'a pas duré très longtemps, mais qui a bien tout secoué et a bien trempé le paysage.
Avec le sang froid de notre directeur, on n'a pas vraiment eu le temps d'avoir peur, les plus jeunes ont rigolé, on les entendait glousser sous la pluie. Dans ma tente, j'ai raconté mes cheveux et on a un peu plus flippé, surtout pcq on ne comprenait pas vraiment ce qu'il s'était passé. On avait compris qu'il y avait un truc d'électricité statique, mais sans plus...
La fin de la journée fut épique, avec nos tentes trempées sur le dos, la descente était compliquée...
Le soir notre directeur nous a expliqué (aux plus grands), qu'il avait perdu un ami en montagne un jour d'orage comme celui là. Ils étaient aussi sur un plateau d'altitude et ils ont accéléré pour rejoindre l'abri d'un foret toute proche.
Leur ami a été foudroyé et après, ils l'ont descendu.
Afficher tout
Sur le GR 10, il y a un gars rencontré dans un refuge qui nous avait aussi raconté avoir perdu un compagnon de marche, au bord d'une falaise la boucle de lacet du compagnon s'était accroché dans un des crochets de laçage de l'autre chaussure et boum il a tribuché et s'est retrouvé en bas....
Il faut toujours rentrer les boucles à l'intérieur et écouter les conseils des plus expérimentés.

PS: un GR entre amis, surtout en France car on peut dormir en bivouac dans la nature, ça n'a pas de prix et ca reste parmis les plus beaux moments de ma vie (qui est pourtant bien remplie).

a écrit : Et du coup les chauves ? RIP? S'il y a de l'orage, chauve qui peut.

Nan mais faut arrêter de déconner au bout d'un moment, quand le temps se gâte, je débranche la prise du téléphone et des fois même je coupe le disjoncteur... vous etes tous cinglés!!!

On déconne pas avec Gaïa, elle mord cette sale bestiole!

En voyage au grand canyon j'ai eu une sacrée frousse: on regardait un magnifique nuage gris s'avancer vers nous. C'était très beau, mais je commençais à flipper. J'ai prévenu mes amis qu'il fallait mieux s'éloigner du bord et retourner sur la route, et juste après on a tous senti un coup d'électricité sur nos têtes (avec le bruit qui va avec, comme un "gzzzz") ben j'ai pas attendu plus longtemps pour partir en courant et en criant "chacun sa merde !"
Plus de peur que de mal, et l'orage passé, une magnifique demande en mariage au coucher de soleil... Un moment inoubliable, de peur et d'émotions

Moi je me rappellerai toujours de Juillet 2004, la foudre s’était à abattue au Parc Astérix pas loin de la Trace du Houra sur un jeune ado. On a tous eu le même réflexe de s’accroupir en même temps au moment où la foudre est tombée… Ca fait un sacré choc. Je me demande d’ailleurs ce qu’il est devenu et si il s’en est sorti, on avait rapidement été évacué de la zone.

a écrit : Grande ado (vers 16/17 ans) j'ai fait un séjour itinérant en randonnée, un bout du GR 10 pour ceux à qui ça parle.
On sortait d'un couloir étroit, en côte assez raide et on débouchait sur un plateau d'altitude. J'avais les cheveux super long et détachés, ce jour là. A la sortie du couloir, il
s se sont mis d'un coup droit sur ma tête, si vite que j'ai cru que quelqu'un me les tirait d'en haut du couloir. Effectivement il y avait une drôle d'odeur.
Notre directeur de séjour était un alpiniste chevronné, heureusement. Il m'a regardé avec des yeux complètement paniqués, mais il s'est repris très vite. Il m'a tiré du couloir, a fini de faire sortir tout le monde et nous a ordonné (c'est le mot) de sortir nos tentes igloo, de les monter très vite et avec le moins de mouvements possible. Puis il nous dit de rentrer dans nos tentes, de ne pas toucher les arceaux et d'attendre que l'orage passe. L'orage? le ciel était nuageux, gris, mais sans plus. On le connaissait bien et on savait qu'il ne criait pas sans raison et que s'il disait qu'il faisait orage, ce n'était pas une illumination.
Bref, jamais les tentes n'ont été montées aussi rapidement du séjour, on n'a pas planté les sardines pour gagner du temps, comme on finissait, un vent bizarre s'est mis à souffler. Une fois à l'abri, les toiles bougeaient pas mal et on a tous eu le réflexe de tenir les arceaux. Re gueulante du fond du directeur sa tente, on a placé les sacs à dos contre les parois pour résister au vent et en quelques minutes on a pris le ciel sur la tête. Un orage d'été, qui n'a pas duré très longtemps, mais qui a bien tout secoué et a bien trempé le paysage.
Avec le sang froid de notre directeur, on n'a pas vraiment eu le temps d'avoir peur, les plus jeunes ont rigolé, on les entendait glousser sous la pluie. Dans ma tente, j'ai raconté mes cheveux et on a un peu plus flippé, surtout pcq on ne comprenait pas vraiment ce qu'il s'était passé. On avait compris qu'il y avait un truc d'électricité statique, mais sans plus...
La fin de la journée fut épique, avec nos tentes trempées sur le dos, la descente était compliquée...
Le soir notre directeur nous a expliqué (aux plus grands), qu'il avait perdu un ami en montagne un jour d'orage comme celui là. Ils étaient aussi sur un plateau d'altitude et ils ont accéléré pour rejoindre l'abri d'un foret toute proche.
Leur ami a été foudroyé et après, ils l'ont descendu.
Afficher tout
Tu as bien fait de ne pas planter les sardines, il a des scouts qui ont été foudroyés comme ça, en montant leur tente : au moment où ils plantaient les sardines, le potentiel accumulé dans le sol a trouvé le chemin idéal pour se décharger en faisant un éclair vers le ciel quand une sardine métallique tenue par une petite main a été enfoncée dans la terre !