Un Japonais a reçu la plus haute dose de radiations

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Hisashi Ouchi fut un Japonais exposé à la plus haute dose de radiation de l'Histoire. En 1999, un accident dû à) une erreur humaine survint à la centrale de Tokaimura, au Japon, et Ouchi fut exposé à une dose record de 17 sieverts (Sv) de radiation, soit 170 fois la dose considérée comme dangereuse pour la santé. Il eut de graves brûlures, une atteinte sévère à son système immunitaire et mourut quelques mois plus tard.


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a écrit : En effet, on voit ses fessees sur une des photos, c'est à éviter pour ceux qui sont choqués par la nudité. Ta première blague avant correction était meilleure à mon avis ;) mais je prend les deux.

Je sais pas pourquoi, mais je m'attendais à un happy ending...

a écrit : Même sans être Japonais, si on reçoit une dose au delà se la dose létale, quel que soit la substance, on en meurt. C´est bien triste. Même sans être japonais ? Tu es sûr ? Cela voudrait dire que les japonais sont des êtres humains comme nous !
Une dose létale fait mourir ?
Mourir est triste ?
Je n'avais pas été aussi bouleversé depuis le clip documentaire de charly et lulu "l'eau ça mouille et le feu ça brûle "

a écrit : Oui il y a une quantification au niveau du temps qui est très importante. Recevoir une forte dose sur 1min ou sur 50 ans n'est pas la même chose pour l'organisme.

Je n'ai pas la motivation pour écrire un roman en décrivant les conséquences au niveau atomique, mais une irradiation c'est
une brûlure. Comme un coup de soleil par exemple. Dans un coup de soleil a indice UV égal, si tu restes dessous 10min ou 2h le résultat sera différent.

De même vivre dans une cave bretonne pleine de radon ou y descendre de temps en temps n'aura pas les mêmes conséquences.

Dans les services de médecine nucléaire ou en centrale, on vérifie a l'aide de dosimètres que le personnel n'est pas exposé à de trop forte doses. Et ils sont interprétés en fonction du temps. Il y a une dose a ne pas dépasser sur la semaine, mois, année...

C'est aussi pour ça qu'il y a un nombre de radio/scanner a ne pas dépasser par an.

En radiothérapie on va aussi considérer le temps, la dose et la sensibilité des différents organes, le but étant de déposer un maximum de dose dans la tumeur et un minimum dans les tissus sains, tout en ayant l'effet désiré ... Alors que le rayonnement ionisant a la sortie la source peut ne pas varier beaucoup.

Et les matériaux radioactifs aussi ont une notion de temps. Prends un bout d'uranium aujourd'hui et revient dans 200 ans, il n'aura plus les mêmes propriétés.
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Juste concernant le nombre d'examens de radio/scanner il n'y a pas de limite annuelle. Tant que l'examen est indiqué il sera fait même si c'est déjà le 5eme scanner de la semaine et qu'il risque d'y en avoir d'autres derrière.

a écrit : @Seraphyn et autres personnes qui on l'air de toucher un peu : est-ce qu'il y a une notion de temps dans la quantification de la radioactivité reçue ?
Je précise : Ouchi a reçu une très forte dose mais sur un laps de temps assez court. Est-ce qu'on pourrait considérer que quelqu'un ayant boss
é avec du matériel peut-être moins dangereux mais pendant beaucoup plus longtemps sans être protégé (par exemple Curie qui a beaucoup côtoyé la radioactivité) aurait reçu au final une dose plus importante ? Bref, est-ce que le sievert (ou autre unité) intègre une notion de durée ? Merci Afficher tout
Oui comme echino l'a dit la durée est bien sûr importante. À dose égale il vaut mieux être exposé sur une longue période, ça laisse le temps aux cellules détruites de se régénérer. Si un organe perd quelque cellules il est capable de les reconstituer. Si l'organe est complètement détruit par une forte dose en quelques secondes il n'y a plus rien pour le reconstituer.
C'est un petit peu comme pour un poison, si ton chien mange un tout petit bout de chocolat toutes les semaines il a le temps d'éliminer avant la dose suivante et bien que je ne recommande pas de tenter l'expérience le toutou ne devrait pas en souffrir. En revanche si tu lui donnes sa dose annuelle en une fois, c'est repose en paix au fond du jardin...

a écrit : Juste concernant le nombre d'examens de radio/scanner il n'y a pas de limite annuelle. Tant que l'examen est indiqué il sera fait même si c'est déjà le 5eme scanner de la semaine et qu'il risque d'y en avoir d'autres derrière. Évidemment que l'on fait attention à la dose... Si pour la même indication on a le choix entre l'IRM et le scanner et que la personne a déjà fait plusieurs scanner cette année alors on décidera plutôt de la diriger vers l'IRM, même si le délai est plus long.En revanche si elle n'a pas fait de scanner depuis longtemps, étant donnée la faible disponibilité des IRM, elle sera plutôt dirigée sur un scanner si cela apporte quelque chose en terme de delai.
Après c'est bénéfice risque, si elle va mourir et que pour la sauver il faut lui faire un scanner (exemple AVC dans une région à plus de 4h de tte IRM) alors on lui fera un scanner même si c'est le 1000eme de la journée...
En fonctions des pathologies, des spécialités... Il existe aussi des recommandations internationales ainsi que des guides réalisés par la HAS afin d'avoir de bonnes pratique et de limiter au maximum l'exposition des patients.
Pour information il est recommandé de limiter les scanner a 1 fois tous les 5 mois. Mais avec l'évolution technologique, les doses étant plus faibles pour une qualité d'image équivalente, il est possible de raccourcir ce délai dans la limite du raisonnable.