L'expression "dorer la pilule" n'a pas toujours eu le sens qu'on lui connait aujourd'hui : à l'origine, elle moquait la pratique des pharmaciens, qui, pour rendre les pilules plus attractives, les enrobaient de différentes substances.
"Dorer la pilule" désignait alors une pratique destinée à présenter sous une forme agréable quelque-chose qui ne l'était pas, voire de tromper le consommateur. Ce n'est qu'à partir du milieu du XXe siècle, avec la mode du bronzage, que l'expression devint "se dorer la pilule", synonyme de se prélasser au soleil.
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Je crois qu’ici, au Québec, nous n’utilisons cette expression qu’avec le sens « ancien »: dorer la pilule, c’est, pour nous, clairement enrober de positif quelque chose qui est foncièrement négatif, pour que ça passe mieux… Je ne crois pas qu’on y associe le bronzage en aucun cas…
L'expression a sacrément dérivé !
Je pense que ceux qui l'utilisaient au début se disaient "Tiens il va se faire dorer la pillule" pour signifier ironiquement "ce mec essaye de se présenter comme quelqu'un ayant les moyens d'aller en vacances alors qu'au fond du fond on sait que c'est un naze".
Le comble est que ces même personnes ont dû, à force de l'entendre, prendre l'expression au premier degré.
Trouvé sur laculturegenerale.com (qui rejoins la première source):
" ce sens là semble avoir disparu [...] au profit de « se bronzer », sous l’influence de « se dorer au soleil ». L’image de la pilule, petite pastille blanche, a été prise comme métaphore pour le corps de la personne qui n’est pas bronzée."
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Je crois qu’ici, au Québec, nous n’utilisons cette expression qu’avec le sens « ancien »: dorer la pilule, c’est, pour nous, clairement enrober de positif quelque chose qui est foncièrement négatif, pour que ça passe mieux… Je ne crois pas qu’on y associe le bronzage en aucun cas…
L'expression a sacrément dérivé !
Je pense que ceux qui l'utilisaient au début se disaient "Tiens il va se faire dorer la pillule" pour signifier ironiquement "ce mec essaye de se présenter comme quelqu'un ayant les moyens d'aller en vacances alors qu'au fond du fond on sait que c'est un naze".
Le comble est que ces même personnes ont dû, à force de l'entendre, prendre l'expression au premier degré.
un jour, j'ai vu une plaquette de pilules dans la salle de bain. c'est vraiment doré ce truc.je me suis dit, tiens voilà: je comprends enfin pourquoi on dit doré la pilule. personnellement, le premier sens de l'expression me semble plus juste que celui du bronzage. je dis ça, je dis rien !
Je le savais déjà mais avant de l'apprendre j'avais en tête (il y a bien longtemps) une explication beaucoup plus osée faisant référence au bronzage d'un attribut féminin bien particulier mais je dois surement être le seul à avoir imaginer cela.
Trouvé sur laculturegenerale.com (qui rejoins la première source):
" ce sens là semble avoir disparu [...] au profit de « se bronzer », sous l’influence de « se dorer au soleil ». L’image de la pilule, petite pastille blanche, a été prise comme métaphore pour le corps de la personne qui n’est pas bronzée."
Je n'en sais rien non plus..
Il y avait également une autre expression, qui à pu inspirer "se dorer la pilule".
C'était " être blanc comme un cachet d'aspirine".
"Faire passer la pilule" serait donc l'expression équivalente d'aujourd'hui
Mais sinon le niveau d'étude augmente depuis plusieurs années :
publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/8/EESR8_ES_08-les_evolutions_de_l_enseignement_superieur_depuis_50_ans_croissance_et_diversification.php
Le niveau de vocabulaire ou de connaissance de la langue, par contre est apparemment en baisse mais ce n'est pas lié au niveau d'étude.
www.francetvinfo.fr/france/la-langue-francaise-baisse-t-elle-de-niveau_1131595.html
Sinon à propos des générations précédentes qui se plaignent des générations suivantes, je pense quand même que c'est comme le changement climatique : effectivement on a toujours dit qu'il n'y a plus de saisons à chaque fois qu'on constatait des petites irrégularités mais il faut bien reconnaître qu'actuellement le climat, comme les connaissances scolaires sont vraiment en train de s'écrouler !
Aujourd'hui, les élèves ont trop de matières différentes. Ils voient un peu de tout mais rien n'est poussé. Ils ont à peine le temps d'effleurer une notion qu'ils doivent déjà changer de chapitre.
Juste sur les mathématiques, un élève arrive à la fac aujourd'hui en ayant eu autant d'heures qu'un élève de 2nd de 1960 (par contre il aura fait une LV3 chinois).
Et il n'y a plus de redoublement non plus.
On a vu dans l'anecdote qu'il y avait eu un glissement sémantique.
Un autre glissement sémantique que m'avait fait remarqué ma femme en lisant un bouquin qui datait de quelques années venait de "sans doute".
L'auteur employait "sans doute" dans le sens "à 100% sûr". Pour moi, et je n'arrive pas à expliquer pourquoi, "sans doute" veut dire "probablement" ce qui n'est pas la même chose !
Je dois employer "sans aucun doute" pour dire "sûr à 100%" alors que normalement "sans doute" devrait bien dire "sans aucun doute" puisqu'il n'y a pas de doute XD
Même chose à la télévision quand on me dit "à tout de suite" eux veulent dire "à dans 10 minutes".
Tandis que moi quand je dis "DE SUITE", je veux bien dire "DE SUITE". Je ne veux pas dire "A DANS UNE 1/2 heure" (si vous voyiez ce que je veux dire)
www.youtube.com/watch?v=vpw3HBv1X5g
Pour le "de suite" il n'y a pas d'équivoque, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Le terme a juste été perverti par l'ajout de pub (de plus en plus longues) entre 2 prises d'antenne ce qui lui fait perdre du sens.
"sans aucun doute" = 100% sûr
"sans doute" = probablement
Pareil pour "tout de suite" qui veut dire "sur le champ" et effectivement dire "à toute de suite" ne veut pas dire dans 10 minutes. Sur ce point là, il y a même pire quand on entend certains dire : "je reviens de suite" par troncature de "tout de suite". Cela ne veut rien dire du tout car "de suite" veut dire : "l’un après l’autre, sans interruption" comme dans "plusieurs fois de suite". "Je reviens de suite" voudrait donc dire "je reviens l'un après l'autre", ce qui n'a guère de sens concret sauf si on parle de ses pieds.