Une plante tout droit sortie d'Avatar

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En Nouvelle-Calédonie, Pycnandra acuminata, souvent appelée "Sève bleue" ou "Arbre à Nickel" a la particularité de pousser dans des zones très riches en nickel, et d'en absorber une grande partie, ce qui donne à sa sève une couleur bleutée. Cette capacité en fait une très bonne candidate pour dépolluer les sols.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Je ne comprends pas. L'arbre filtre la pollution -ok. Mais il fait quoi des rejets pollués ? La pollution finie dans l'arbre tout simplement.
Après on peut laisser l'arbre vivre, il va perdre des branches et en faire repousser et lentement le polluant sera relâché mais ça se passera car la pollution est une question de concentration.
Sinon on peut abattre l'arbre et récupérer le polluant d'une manière ou d'une autre, en le brûlant par exemple.
Cette méthode s'appel la phytoremediation.
Une autre application de ces particularités s'appel le phytominage. Le principe est le même, et il peut se révéler viable économiquement. On peut même faire d'une pierre deux coups.

a écrit : Oui, mais l'humus est lui aussi un piège à carbone, il est consommé par les végétaux au détriment du carbone atmosphérique.
Il faudrait trouver des chiffres réalistes (pas ceux des "amis des forêts", ni ceux d’Ikea) et les comparer, par exemple, au carbonate de calcium, présent partout, dans le mo
nde entier, à des épaisseurs et ou des profondeurs très variables..
Et il ne faut pas oublié qu'un arbre à plus de chance de se retrouver en "Billy" ou de brûler dans un incendie que de se transformer en humus, mais un moment ou un autre, il restituera son carbone, les mines de charbon sont des forêts d'il y a 300 millions d'années, elles ont mis du temps, mais elles relâchent bel et bien leur carbone

fr.wikipedia.org/wiki/Effondrement_de_la_for%C3%AAt_tropicale_du_Carbonif%C3%A8re
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Les végétaux ne consomment pas le carbone du sol (la matière organique), uniquement le carbone atmosphérique (le CO2).

Le stockage du carbone dans les forêts ne croît pas éternellement. Lorsque la forêt atteint un stade de senescence (on dit qu'elle est mâture), le stock de carbone total ne varie plus qu'à la marge : la captation de CO2 s'équilibre avec le minéralisation de la matière organique.
Ce sont les jeunes forêts qui sont les meilleures sources de captation du CO2 et de stockage du carbone car leur production de matière organique est importante. Toute cette "nouvelle" matière organique nécessite la captation d'une grande quantité de carbone, qui se retrouve séquestrée pour plusieurs décennies/siècles si on ne la touche pas (ce n'est donc pas le cas des forêts exploitées intensivement).

Ceci étant on ne parle que des forêts, mais le monde ne se résumé pas qu'à ça. Sous nos latitudes tempérées, les prairies sont aussi d'excellents puits de carbone (et ce d'autant plus qu'elles ont un sol frais et non drainé), tout comme les zones humides et surtout les tourbières. Ces dernières stockent plusieurs centaines de tonnes de C à l'hectares. La destruction conjointe et à grande échelle de tous ces écosystèmes a probablement dû contribuer à une grande part des émissions de CO2 anthropiques au cours des derniers siècles, tout en menant au bord de l'extinction nombre d'espèces... .Et spoiler, ça continue de nos jours devant nos yeux à un rythme effréné.


Tous les commentaires (13)

Je ne comprends pas. L'arbre filtre la pollution -ok. Mais il fait quoi des rejets pollués ?

a écrit : Je ne comprends pas. L'arbre filtre la pollution -ok. Mais il fait quoi des rejets pollués ? C'est la question que je me posait. C'est comme les forêts désignées comme "pièges à carbone"... les arbres ne sont pas éternels, à moment ou un autre, le bois se retrouve détruit et le carbone se retrouve libéré
Et je ne savais pas que le nickel était considéré comme "polluant" dans les zones où il est exploité

a écrit : C'est la question que je me posait. C'est comme les forêts désignées comme "pièges à carbone"... les arbres ne sont pas éternels, à moment ou un autre, le bois se retrouve détruit et le carbone se retrouve libéré
Et je ne savais pas que le nickel était considéré comme "polluant" dans les zones où il est exploité
Les arbres sont bel et bien des pièges à carbone. Ils participent au cycle naturel du carbone et donc en libèrent une partie dans l'atmosphère mais une autre partie finit dans les sols (vià les racines puis lorsque l'arbre se décompose). De plus évidemment, on peut bien se représenter qu'un meuble en bois, des lattes de parquet, poutres etc. contribuent à stocker du carbone.

Est-ce que les forêts qui contribuent au développement humain via l'exploitation du bois sont de meilleurs pièges à carbone que celles auxquelles on ne touche pas, aucune idée.

a écrit : C'est la question que je me posait. C'est comme les forêts désignées comme "pièges à carbone"... les arbres ne sont pas éternels, à moment ou un autre, le bois se retrouve détruit et le carbone se retrouve libéré
Et je ne savais pas que le nickel était considéré comme "polluant" dans les zones où il est exploité
Si le bois se décompose naturellement, alors le carbone stocké dans sa masse devient de de l'humus. Auquel cas tu as bel et bien « piégé » du carbone de l'atmosphère pour le mettre dans le sol.
Et pour le nickel, l'arbre en stocke une partie depuis sol vers sa masse. Après, il faut choisir quoi en faire ... est-ce qu'on pourrait le récupérer sous une forme exploitable ? Pas sûr, mais ça serait vraiment chouette.

a écrit : Je ne comprends pas. L'arbre filtre la pollution -ok. Mais il fait quoi des rejets pollués ? La pollution finie dans l'arbre tout simplement.
Après on peut laisser l'arbre vivre, il va perdre des branches et en faire repousser et lentement le polluant sera relâché mais ça se passera car la pollution est une question de concentration.
Sinon on peut abattre l'arbre et récupérer le polluant d'une manière ou d'une autre, en le brûlant par exemple.
Cette méthode s'appel la phytoremediation.
Une autre application de ces particularités s'appel le phytominage. Le principe est le même, et il peut se révéler viable économiquement. On peut même faire d'une pierre deux coups.

a écrit : Si le bois se décompose naturellement, alors le carbone stocké dans sa masse devient de de l'humus. Auquel cas tu as bel et bien « piégé » du carbone de l'atmosphère pour le mettre dans le sol.
Et pour le nickel, l'arbre en stocke une partie depuis sol vers sa masse. Après, il faut choisir quoi en
faire ... est-ce qu'on pourrait le récupérer sous une forme exploitable ? Pas sûr, mais ça serait vraiment chouette. Afficher tout
Oui, mais l'humus est lui aussi un piège à carbone, il est consommé par les végétaux au détriment du carbone atmosphérique.
Il faudrait trouver des chiffres réalistes (pas ceux des "amis des forêts", ni ceux d’Ikea) et les comparer, par exemple, au carbonate de calcium, présent partout, dans le monde entier, à des épaisseurs et ou des profondeurs très variables..
Et il ne faut pas oublié qu'un arbre à plus de chance de se retrouver en "Billy" ou de brûler dans un incendie que de se transformer en humus, mais un moment ou un autre, il restituera son carbone, les mines de charbon sont des forêts d'il y a 300 millions d'années, elles ont mis du temps, mais elles relâchent bel et bien leur carbone

fr.wikipedia.org/wiki/Effondrement_de_la_for%C3%AAt_tropicale_du_Carbonif%C3%A8re

a écrit : Oui, mais l'humus est lui aussi un piège à carbone, il est consommé par les végétaux au détriment du carbone atmosphérique.
Il faudrait trouver des chiffres réalistes (pas ceux des "amis des forêts", ni ceux d’Ikea) et les comparer, par exemple, au carbonate de calcium, présent partout, dans le mo
nde entier, à des épaisseurs et ou des profondeurs très variables..
Et il ne faut pas oublié qu'un arbre à plus de chance de se retrouver en "Billy" ou de brûler dans un incendie que de se transformer en humus, mais un moment ou un autre, il restituera son carbone, les mines de charbon sont des forêts d'il y a 300 millions d'années, elles ont mis du temps, mais elles relâchent bel et bien leur carbone

fr.wikipedia.org/wiki/Effondrement_de_la_for%C3%AAt_tropicale_du_Carbonif%C3%A8re
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Les végétaux ne consomment pas le carbone du sol (la matière organique), uniquement le carbone atmosphérique (le CO2).

Le stockage du carbone dans les forêts ne croît pas éternellement. Lorsque la forêt atteint un stade de senescence (on dit qu'elle est mâture), le stock de carbone total ne varie plus qu'à la marge : la captation de CO2 s'équilibre avec le minéralisation de la matière organique.
Ce sont les jeunes forêts qui sont les meilleures sources de captation du CO2 et de stockage du carbone car leur production de matière organique est importante. Toute cette "nouvelle" matière organique nécessite la captation d'une grande quantité de carbone, qui se retrouve séquestrée pour plusieurs décennies/siècles si on ne la touche pas (ce n'est donc pas le cas des forêts exploitées intensivement).

Ceci étant on ne parle que des forêts, mais le monde ne se résumé pas qu'à ça. Sous nos latitudes tempérées, les prairies sont aussi d'excellents puits de carbone (et ce d'autant plus qu'elles ont un sol frais et non drainé), tout comme les zones humides et surtout les tourbières. Ces dernières stockent plusieurs centaines de tonnes de C à l'hectares. La destruction conjointe et à grande échelle de tous ces écosystèmes a probablement dû contribuer à une grande part des émissions de CO2 anthropiques au cours des derniers siècles, tout en menant au bord de l'extinction nombre d'espèces... .Et spoiler, ça continue de nos jours devant nos yeux à un rythme effréné.

a écrit : Les végétaux ne consomment pas le carbone du sol (la matière organique), uniquement le carbone atmosphérique (le CO2).

Le stockage du carbone dans les forêts ne croît pas éternellement. Lorsque la forêt atteint un stade de senescence (on dit qu'elle est mâture), le stock de carbone total ne varie plus
qu'à la marge : la captation de CO2 s'équilibre avec le minéralisation de la matière organique.
Ce sont les jeunes forêts qui sont les meilleures sources de captation du CO2 et de stockage du carbone car leur production de matière organique est importante. Toute cette "nouvelle" matière organique nécessite la captation d'une grande quantité de carbone, qui se retrouve séquestrée pour plusieurs décennies/siècles si on ne la touche pas (ce n'est donc pas le cas des forêts exploitées intensivement).

Ceci étant on ne parle que des forêts, mais le monde ne se résumé pas qu'à ça. Sous nos latitudes tempérées, les prairies sont aussi d'excellents puits de carbone (et ce d'autant plus qu'elles ont un sol frais et non drainé), tout comme les zones humides et surtout les tourbières. Ces dernières stockent plusieurs centaines de tonnes de C à l'hectares. La destruction conjointe et à grande échelle de tous ces écosystèmes a probablement dû contribuer à une grande part des émissions de CO2 anthropiques au cours des derniers siècles, tout en menant au bord de l'extinction nombre d'espèces... .Et spoiler, ça continue de nos jours devant nos yeux à un rythme effréné.
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Aux vues de la sécheresse que les prairies et les sols subissent aujourd'hui, il va falloir se contenter des forêts pour piéger le CO2.

a écrit : Aux vues de la sécheresse que les prairies et les sols subissent aujourd'hui, il va falloir se contenter des forêts pour piéger le CO2. La sécheresse qui empêche les prairies de pousser et de capter du CO2, favorise aussi les feux de forêt qui relachent un maximum de CO2 dans l'atmosphère. Donc il va falloir trouver encore autre chose pour piéger le CO2...

a écrit : La sécheresse qui empêche les prairies de pousser et de capter du CO2, favorise aussi les feux de forêt qui relachent un maximum de CO2 dans l'atmosphère. Donc il va falloir trouver encore autre chose pour piéger le CO2... C'est vrai tu as raison. Et c'est bien triste.

Dans le monde, c'est environ 3.3 millions d'hectares (0.0825% de la surface mondiale de forêt) de forêts perdues chaque années.

Localement, les forêts en France augmentent constamment de 0.7% depuis 1985.

Peut-on encore compter sur elles comme filtre à carbone ?
Pas si sûr. Chaque année, la totalité des forêts mondiales absorbent 7.6 milliards de tonnes de CO2, soit 1.5 fois celui émis annuellement par les USA. Pas assez pour absorber celui des pays de la planète entière.
De plus, les forêts amazoniennes et indonésiennes sont trop dégradées pour jouer leur rôle de puits de carbone, rejetant plus de CO2 qu'elles n'en n'absorbent. Seule celle du bassin du Congo assure encore aujourd'hui cette fonction.

https://ecotree.green/blog/la-foret-dans-le-monde-en-quelques-chiffres

a écrit : Si le bois se décompose naturellement, alors le carbone stocké dans sa masse devient de de l'humus. Auquel cas tu as bel et bien « piégé » du carbone de l'atmosphère pour le mettre dans le sol.
Et pour le nickel, l'arbre en stocke une partie depuis sol vers sa masse. Après, il faut choisir quoi en
faire ... est-ce qu'on pourrait le récupérer sous une forme exploitable ? Pas sûr, mais ça serait vraiment chouette. Afficher tout
La très grande majorité du carbone capté par les arbres est relâché dans l’atmosphère lorsque le bois meurt (de l’ordre de 90%), seule une petite partie est stockée dans l’humus puis dans le sol. En revanche tout au long de sa vie l’arbre va tout de même petit à petit stocker du carbone dans le sol. C’est pourquoi lés sylviculture visant à optimiser la séquestration carbone essayent de minimiser la quantité de bois mort.
Une des solutions optimales aujourd’hui consiste à couper l’accroissement naturel afin de (1) stocker le carbone dans les produits bois (poutres etc) et (2) favoriser l’accroissement en faisant de la place pour les arbres suivants car comme le souligne très justement Amaday, arrivées à maturité les forêts captent moins de carbone (concurrence pour la lumière, l’eau etc) et donc on essaye de garder les forêts en état de croissance continu