En Nouvelle-Calédonie, Pycnandra acuminata, souvent appelée "Sève bleue" ou "Arbre à Nickel" a la particularité de pousser dans des zones très riches en nickel, et d'en absorber une grande partie, ce qui donne à sa sève une couleur bleutée. Cette capacité en fait une très bonne candidate pour dépolluer les sols.
Commentaires préférés (3)
Ça, c'est vraiment nickel.
Après on peut laisser l'arbre vivre, il va perdre des branches et en faire repousser et lentement le polluant sera relâché mais ça se passera car la pollution est une question de concentration.
Sinon on peut abattre l'arbre et récupérer le polluant d'une manière ou d'une autre, en le brûlant par exemple.
Cette méthode s'appel la phytoremediation.
Une autre application de ces particularités s'appel le phytominage. Le principe est le même, et il peut se révéler viable économiquement. On peut même faire d'une pierre deux coups.
Le stockage du carbone dans les forêts ne croît pas éternellement. Lorsque la forêt atteint un stade de senescence (on dit qu'elle est mâture), le stock de carbone total ne varie plus qu'à la marge : la captation de CO2 s'équilibre avec le minéralisation de la matière organique.
Ce sont les jeunes forêts qui sont les meilleures sources de captation du CO2 et de stockage du carbone car leur production de matière organique est importante. Toute cette "nouvelle" matière organique nécessite la captation d'une grande quantité de carbone, qui se retrouve séquestrée pour plusieurs décennies/siècles si on ne la touche pas (ce n'est donc pas le cas des forêts exploitées intensivement).
Ceci étant on ne parle que des forêts, mais le monde ne se résumé pas qu'à ça. Sous nos latitudes tempérées, les prairies sont aussi d'excellents puits de carbone (et ce d'autant plus qu'elles ont un sol frais et non drainé), tout comme les zones humides et surtout les tourbières. Ces dernières stockent plusieurs centaines de tonnes de C à l'hectares. La destruction conjointe et à grande échelle de tous ces écosystèmes a probablement dû contribuer à une grande part des émissions de CO2 anthropiques au cours des derniers siècles, tout en menant au bord de l'extinction nombre d'espèces... .Et spoiler, ça continue de nos jours devant nos yeux à un rythme effréné.
Tous les commentaires (13)
Aussi Seybertia acuminata
Ça, c'est vraiment nickel.
Je ne comprends pas. L'arbre filtre la pollution -ok. Mais il fait quoi des rejets pollués ?
Et je ne savais pas que le nickel était considéré comme "polluant" dans les zones où il est exploité
Est-ce que les forêts qui contribuent au développement humain via l'exploitation du bois sont de meilleurs pièges à carbone que celles auxquelles on ne touche pas, aucune idée.
Et pour le nickel, l'arbre en stocke une partie depuis sol vers sa masse. Après, il faut choisir quoi en faire ... est-ce qu'on pourrait le récupérer sous une forme exploitable ? Pas sûr, mais ça serait vraiment chouette.
Après on peut laisser l'arbre vivre, il va perdre des branches et en faire repousser et lentement le polluant sera relâché mais ça se passera car la pollution est une question de concentration.
Sinon on peut abattre l'arbre et récupérer le polluant d'une manière ou d'une autre, en le brûlant par exemple.
Cette méthode s'appel la phytoremediation.
Une autre application de ces particularités s'appel le phytominage. Le principe est le même, et il peut se révéler viable économiquement. On peut même faire d'une pierre deux coups.
Il faudrait trouver des chiffres réalistes (pas ceux des "amis des forêts", ni ceux d’Ikea) et les comparer, par exemple, au carbonate de calcium, présent partout, dans le monde entier, à des épaisseurs et ou des profondeurs très variables..
Et il ne faut pas oublié qu'un arbre à plus de chance de se retrouver en "Billy" ou de brûler dans un incendie que de se transformer en humus, mais un moment ou un autre, il restituera son carbone, les mines de charbon sont des forêts d'il y a 300 millions d'années, elles ont mis du temps, mais elles relâchent bel et bien leur carbone
fr.wikipedia.org/wiki/Effondrement_de_la_for%C3%AAt_tropicale_du_Carbonif%C3%A8re
Le stockage du carbone dans les forêts ne croît pas éternellement. Lorsque la forêt atteint un stade de senescence (on dit qu'elle est mâture), le stock de carbone total ne varie plus qu'à la marge : la captation de CO2 s'équilibre avec le minéralisation de la matière organique.
Ce sont les jeunes forêts qui sont les meilleures sources de captation du CO2 et de stockage du carbone car leur production de matière organique est importante. Toute cette "nouvelle" matière organique nécessite la captation d'une grande quantité de carbone, qui se retrouve séquestrée pour plusieurs décennies/siècles si on ne la touche pas (ce n'est donc pas le cas des forêts exploitées intensivement).
Ceci étant on ne parle que des forêts, mais le monde ne se résumé pas qu'à ça. Sous nos latitudes tempérées, les prairies sont aussi d'excellents puits de carbone (et ce d'autant plus qu'elles ont un sol frais et non drainé), tout comme les zones humides et surtout les tourbières. Ces dernières stockent plusieurs centaines de tonnes de C à l'hectares. La destruction conjointe et à grande échelle de tous ces écosystèmes a probablement dû contribuer à une grande part des émissions de CO2 anthropiques au cours des derniers siècles, tout en menant au bord de l'extinction nombre d'espèces... .Et spoiler, ça continue de nos jours devant nos yeux à un rythme effréné.
Dans le monde, c'est environ 3.3 millions d'hectares (0.0825% de la surface mondiale de forêt) de forêts perdues chaque années.
Localement, les forêts en France augmentent constamment de 0.7% depuis 1985.
Peut-on encore compter sur elles comme filtre à carbone ?
Pas si sûr. Chaque année, la totalité des forêts mondiales absorbent 7.6 milliards de tonnes de CO2, soit 1.5 fois celui émis annuellement par les USA. Pas assez pour absorber celui des pays de la planète entière.
De plus, les forêts amazoniennes et indonésiennes sont trop dégradées pour jouer leur rôle de puits de carbone, rejetant plus de CO2 qu'elles n'en n'absorbent. Seule celle du bassin du Congo assure encore aujourd'hui cette fonction.
https://ecotree.green/blog/la-foret-dans-le-monde-en-quelques-chiffres
Une des solutions optimales aujourd’hui consiste à couper l’accroissement naturel afin de (1) stocker le carbone dans les produits bois (poutres etc) et (2) favoriser l’accroissement en faisant de la place pour les arbres suivants car comme le souligne très justement Amaday, arrivées à maturité les forêts captent moins de carbone (concurrence pour la lumière, l’eau etc) et donc on essaye de garder les forêts en état de croissance continu