Les loutres de mer sont connues pour se tenir la main lorsqu'elles dorment, pour éviter de dériver au gré des courant (une mère et son petit par exemple). Mais elles peuvent aussi former des "radeaux" de très grande taille, comptant plusieurs centaines d'individus, qui assurent une certaine sécurité.
Ces groupes ne sont pas mixtes : il s'agit soit de mâles, soit de mères avec leurs petits.
Commentaires préférés (3)
La loutre de mer est le cas d'école de la réintroduction d'une espèce, dans un lieu duquel elle avait disparu, avec des retombées très positives pour l'être humain.
Surchassées pour leur fourrure et presque au bord de l'extinction au début du XXème s., les différents pays qui en abritent encore décident de la protéger (Canada, USA, Russie et Japon). Non pas par amour, mais parce que le commerce de leur peau n'était plus rentable.
Il faut attendre la seconde moitié du XXème s., pour que les gouvernements mettent en place des actions pour aider les effectifs à se rétablir.
Les pêcheurs ont réalisé une véritable levée de boucliers contre toutes les mesures en faveur de la loutre : la loutre mange du poisson et elle va tout manger !
Donc la vous pouvez imaginer le lobby de la pêche des USA faire tous les cacas nerveux du monde : "On va tous mourir à cause de la loutre, c'est la fin, aidez nous, blablablabla …"
Sauf que : les loutres de mer raffolent des oursins. Ca tombe bien, il n'y avait presque plus de prédateur pour réguler ces derniers. Or la surabondance d'oursins cause une désertification des fonds marins. L'augmentation du nombre de loutres a permis de faire chuter et de réguler les oursins permettant ainsi aux plantes de mer de se développer (comme le varech).
Les fonds marins accueillant bien plus d'algues, les populations de poissons ont augmenté, ces dernières retrouvant des espaces où se nourrir, se cacher, se reproduire … Qui dit plus de poissons, dit pêcheurs très content.
Du coup les pêcheurs ne râlent plus (au contraire) et les touristes sont très, très content.
Tout finit bien, sauf pour les Amérindiens qui - par tradition - avaient un marché de l'oursin qui s'est cassé la gueule. C'est ballot, même quand les Américains font un truc bien, ça se retourne tout de même contre les Amérindiens.
Tous les commentaires (24)
Faut avoir de l'imagination pour comprendre ce qu'on voit sur la vidéo.
Les loutres... Si vous voulez voir des loutres de rivières apprivoisées je vous recommande la chaîne Kotsumet. On comprends facilement l'intelligence et le sale caractère attachant de ces animaux.
youtu.be/oZYRbWEKSbk
Je ne comprends pas en quoi se tenir les unes aux autres les empêchent de dériver... S'agit-il d'être alertée en cas de dérive imprévue du groupe, de rester toutes groupées,etc?
La loutre de mer est le cas d'école de la réintroduction d'une espèce, dans un lieu duquel elle avait disparu, avec des retombées très positives pour l'être humain.
Surchassées pour leur fourrure et presque au bord de l'extinction au début du XXème s., les différents pays qui en abritent encore décident de la protéger (Canada, USA, Russie et Japon). Non pas par amour, mais parce que le commerce de leur peau n'était plus rentable.
Il faut attendre la seconde moitié du XXème s., pour que les gouvernements mettent en place des actions pour aider les effectifs à se rétablir.
Les pêcheurs ont réalisé une véritable levée de boucliers contre toutes les mesures en faveur de la loutre : la loutre mange du poisson et elle va tout manger !
Donc la vous pouvez imaginer le lobby de la pêche des USA faire tous les cacas nerveux du monde : "On va tous mourir à cause de la loutre, c'est la fin, aidez nous, blablablabla …"
Sauf que : les loutres de mer raffolent des oursins. Ca tombe bien, il n'y avait presque plus de prédateur pour réguler ces derniers. Or la surabondance d'oursins cause une désertification des fonds marins. L'augmentation du nombre de loutres a permis de faire chuter et de réguler les oursins permettant ainsi aux plantes de mer de se développer (comme le varech).
Les fonds marins accueillant bien plus d'algues, les populations de poissons ont augmenté, ces dernières retrouvant des espaces où se nourrir, se cacher, se reproduire … Qui dit plus de poissons, dit pêcheurs très content.
Du coup les pêcheurs ne râlent plus (au contraire) et les touristes sont très, très content.
Tout finit bien, sauf pour les Amérindiens qui - par tradition - avaient un marché de l'oursin qui s'est cassé la gueule. C'est ballot, même quand les Américains font un truc bien, ça se retourne tout de même contre les Amérindiens.
Mais pour garder l'exemple du loup, on pourrait avoir un lobby du bois qui trouve un fort intérêt pour ce prédateur qui évite la surexploitation des jeunes pousses par les cerfs, sangliers et chevreuils et donc veuille une protection plus forte.
Pour rester sur la loutre, s'il s'avérait que la loutre d'Europe favorisait les poissons en eau douce, alors les pêcheurs pourraient encourager les réintroductions.
Notez qu'il s'agit d'exemple illustratif :)
Si on veux arrêter l agro-chimie on a pas le choix, il faut des grand prédateur, les soit-disant "nuisibles" pour nous y aider.
Comme disait Jean Paul Martre : « l’enfer c’est les loutres »
Euh ? Groupes dérivants non mixtes ; mâles ou femelles avec leurs petits. Ok, mais les femelles sans petits ?
Jean Paul Ilyenamarre