Changez de nom comme de chemise en Suède

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a écrit : A ceux qui parlent d'épiphénomène, attention à l'utilisation du mot. Il ne peut pas y avoir d'épiphénomène sans un phénomène. Un épiphénomène ne peut exister seul.

On pourrait me rétorquer que le fait de ne rien faire c'est à dire de ne pas changer de nom est le phénomène de base mai
s c'est un peu tiré par les cheveux. Afficher tout
Est-ce que le phénomène principal ne serait pas que plus de 24 000 Suédoises changent de nom chaque année en prenant celui de leur époux ??

a écrit : Est-ce que le phénomène principal ne serait pas que plus de 24 000 Suédoises changent de nom chaque année en prenant celui de leur époux ?? Non plus car normalement un épiphénomène n'est pas censé modifier le phénomène principal.

Toutefois j'imagine qu'aujourd'hui la définition a changé et que ce terme est plus proche maintenant de "phénomène accessoire, sans importance" que sa définition originelle.

a écrit : Galère les arbres généalogiques … Je fais accessoirement de la généalogie et c’est effectivement la première chose qui m’est venue à l’esprit à la lecture de cette anecdote.
Même avec des logiciels professionnels, c’est pas simple à gérer dans le temps ce changement de nom.

Cette faculté de choisir soi-même son nom me paraît très symptomatique de notre époque individualiste et auto-centrée.

Le propre d'un nom c'est qu'on le reçoit, il manifeste qu'on n'est pas sorti de nulle part mais qu'on est l'aboutissement de longues générations. À son tour, on essaie d'y faire honneur et de le transmettre. Comme pour la planète, on n'en est pas le propriétaire, simplement le dépositaire.

Pourquoi pas... Certains vont vouloir changer, d'autres garder leur nom... Et alors ? Chacun fait ce qu'il veut et comme il lui plaît on s'en fiche, je ne vois pas le mal que ça peut faire aux autres.... C'est plutôt une avancée à mon sens.

Le vrai problème c'est si l'homme veut être Dupond et la femme Dupont. Est ce qu'il y a un médiateur a ce moment ?

a écrit : Cette faculté de choisir soi-même son nom me paraît très symptomatique de notre époque individualiste et auto-centrée.

Le propre d'un nom c'est qu'on le reçoit, il manifeste qu'on n'est pas sorti de nulle part mais qu'on est l'aboutissement de longues générations. À son
tour, on essaie d'y faire honneur et de le transmettre. Comme pour la planète, on n'en est pas le propriétaire, simplement le dépositaire. Afficher tout
C'est surtout parce qu'avant, des prénoms autorisés y'en avait pas des masses.

Il était une fois, dans une petite ville de la France profonde...

-Vous êtes?
-François.
-Lequel?
-Heuuu... le fils de Jean.
-Quel Jean? Le vieux bûcheron? Celui qui est mort à Waterloo? Celui qui a épousé Catherine?
-Celui qui est mort écrasé par un arbre.
-Pffff faudrait trouver un truc pour améliorer tout ça, genre un nom pour toute la famille, ca ferait moins de paperasse.
-C'est une bonne idée, faites donc, Marguerite! lance le Maire Michel qui passait par là.
-Donc, François ... Dubois...
-Ah non, le vieux bucheron est encore en vie, c'est mon père qui est mort écrasé!
-Eh bé, on est pas sortis du sable!
^^

Plus sérieusement, depuis qu'on peut composer librement où presque le prénom de ses enfants, le nom de famille devient peut être moins important? Et puis savoir qui sont nos ancêtres lointains, à part pour hériter d'un vieil oncle très éloigné, y'a que la noblesse que ca intéresse. Perso je sais pas qui sont mes arrières grand-parents et au risque de choquer, je m'en fous complètement. ;)

a écrit : J'en connais plein qui ont gardé le nom de leur ex, malgré leur divorce... Ouaip, c'est ce que j'ai fait aussi

a écrit : Ca peut être pratique aussi pour fuir plus facilement un(e) ex trop collant, voir dangereux, pouvoir presque disparaitre, non? Une ex ça va encore mais si en plus la personne à la bonne idée de contracter des dettes sous différents noms et à un esprit nomade (surtout s'il change de pays de temps à autre)...
Ce sont les huissiers (justice) qui vont s'amuser pour la retrouver (et ducoup les créanciers aussi)
Attention à la traçabilité dans mais aussi hors de la Suède.

Juste quelques règles à respecter, possibilité de mixer les 2 noms, un formulaire et juste 180€ à payer. Bien mieux qu'en France

a écrit : Une ex ça va encore mais si en plus la personne à la bonne idée de contracter des dettes sous différents noms et à un esprit nomade (surtout s'il change de pays de temps à autre)...
Ce sont les huissiers (justice) qui vont s'amuser pour la retrouver (et ducoup les créanciers aussi)
Attention à la
traçabilité dans mais aussi hors de la Suède. Afficher tout
Le fait que ce soit plus simple et rapide ne signifie pas qu'on peut changer de nom comme de chemises, ou qu'on peut faire n'importe quoi !

Je cite la source "Le nom convoité est publié au journal officiel, pour que des tiers puissent s’y opposer". D'ailleurs c'est comme en France avant la réforme : il fallait faire une demande dans un journal officiel, et il fallait attendre pour voir si quelqu'un s'y opposait. Comme pour les bans des mariages, d'ailleurs...

Ça me fait penser à la Princesse Conzuela Banana Hamac ...

Je m’éloigne un peu de l’anecdote, mais ce qui serait déjà une grande avancée en France serait de respecter le choix des femmes mariées à utiliser ou non le nom de leur époux , qui n’est qu’un nom d’usage ; ce n’est pas une obligation. Cela évolue peut-être actuellement pour les plus jeunes mais au début des années 90, lorsque je me suis mariée , ma boîte a édité direct des cartes de visite au nom de mon époux. La seule correction que j’ai pu obtenir a été d’avoir mon nom (de jeune fille) suivi du nom de mon époux. J ai lâché l’affaire mais ça m’avait profondément agacée . Pire, car je me le traîne encore , la sécurité sociale a édité ma carte vitale au nom de mon époux et m’adresse tous les courriers à ce nom, si bien que je ne sais jamais sous quel nom les médecins m’ont enregistrée …
J’ai toujours considéré que mon nom est celui qui m’a été donné à la naissance, et c’est celui-là qui m’identifie. Je peux utiliser le nom de mon époux , et je le faisais sans probleme notamment quand il s’agissait de s’occuper des affaires des enfants, mais j’enrage lorsqu’on me l’impose . Et dans la tête de beaucoup trop de gens encore , il semble que l’usage du nom de monsieur soit perçu comme une évidence. Pas pour moi

a écrit : Je m’éloigne un peu de l’anecdote, mais ce qui serait déjà une grande avancée en France serait de respecter le choix des femmes mariées à utiliser ou non le nom de leur époux , qui n’est qu’un nom d’usage ; ce n’est pas une obligation. Cela évolue peut-être actuellement pour les plus jeunes mais au début des années 90, lorsque je me suis mariée , ma boîte a édité direct des cartes de visite au nom de mon époux. La seule correction que j’ai pu obtenir a été d’avoir mon nom (de jeune fille) suivi du nom de mon époux. J ai lâché l’affaire mais ça m’avait profondément agacée . Pire, car je me le traîne encore , la sécurité sociale a édité ma carte vitale au nom de mon époux et m’adresse tous les courriers à ce nom, si bien que je ne sais jamais sous quel nom les médecins m’ont enregistrée …
J’ai toujours considéré que mon nom est celui qui m’a été donné à la naissance, et c’est celui-là qui m’identifie. Je peux utiliser le nom de mon époux , et je le faisais sans probleme notamment quand il s’agissait de s’occuper des affaires des enfants, mais j’enrage lorsqu’on me l’impose . Et dans la tête de beaucoup trop de gens encore , il semble que l’usage du nom de monsieur soit perçu comme une évidence. Pas pour moi
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As-tu pensé à demander l'avis de ton mari avant d'écrire ce commentaire ?

Plus sérieusement, j'ai l'impression que depuis les années 90, l'aspect législatif a beaucoup évolué. Je ne sais pas si ça s'applique dans toutes les administrations, mais le droit des femmes d'utiliser leur nom est clairement passé dans la loi.
En revanche, il y a encore beaucoup à faire au niveau sociétal. A titre d'exemple, dans les restaurants, 1 fois sur 2, on me fait gouter le vin d'office au lieu de demander. Je déteste et du coup, je renvoie systématiquement paitre le gars en précisant de faite gouter ma conjointe. Mais voyons le verre à moitié plein : même si ce genre de comportement persiste, il a tendance à diminuer... même si pas assez vite.

a écrit : As-tu pensé à demander l'avis de ton mari avant d'écrire ce commentaire ?

Plus sérieusement, j'ai l'impression que depuis les années 90, l'aspect législatif a beaucoup évolué. Je ne sais pas si ça s'applique dans toutes les administrations, mais le droit des femmes d'u
tiliser leur nom est clairement passé dans la loi.
En revanche, il y a encore beaucoup à faire au niveau sociétal. A titre d'exemple, dans les restaurants, 1 fois sur 2, on me fait gouter le vin d'office au lieu de demander. Je déteste et du coup, je renvoie systématiquement paitre le gars en précisant de faite gouter ma conjointe. Mais voyons le verre à moitié plein : même si ce genre de comportement persiste, il a tendance à diminuer... même si pas assez vite.
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J'sais pas dans quel resto tu vas mais j'ai plutôt l'expérience où on nous demande qui va goûter le vin.
Ce qui est amusant à voir aussi, dans les restaurants, c'est le comportement pour donner la note : on a remarqué que quand nous étions en famille, c'était à moi la maman qu'on donnait la note; et quand nous sommes en couple, on donne la note quasiment à chaque fois à mon mari. En gros : dans le couple, c'est le mec qui invite, mais dans la famille, c'est la mère qui se charge des comptes etc.

Concernant l'usage du nom de famille...ça a beaucoup bougé j'ai l'impression. Peut-être pour ça qu'on a la réforme sur le changement de nom qui arrive cette année : nous sommes murs en France sur le fait que les familles ont changé de façon de vivre, de voir la famille...

a écrit : J'sais pas dans quel resto tu vas mais j'ai plutôt l'expérience où on nous demande qui va goûter le vin.
Ce qui est amusant à voir aussi, dans les restaurants, c'est le comportement pour donner la note : on a remarqué que quand nous étions en famille, c'était à moi la maman qu'on don
nait la note; et quand nous sommes en couple, on donne la note quasiment à chaque fois à mon mari. En gros : dans le couple, c'est le mec qui invite, mais dans la famille, c'est la mère qui se charge des comptes etc.

Concernant l'usage du nom de famille...ça a beaucoup bougé j'ai l'impression. Peut-être pour ça qu'on a la réforme sur le changement de nom qui arrive cette année : nous sommes murs en France sur le fait que les familles ont changé de façon de vivre, de voir la famille...
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Ah c'est marrant le coup de la note, faudra que j'analyse ça... j'avais l'impression que globalement, ils se contentaient de poser ça sur la table, mais je vais redoubler d'attention pour faire mes stats'

a écrit : Ah c'est marrant le coup de la note, faudra que j'analyse ça... j'avais l'impression que globalement, ils se contentaient de poser ça sur la table, mais je vais redoubler d'attention pour faire mes stats' Il y en a quelques uns maintenant qui se contentent de poser au milieu histoire de ne blesser personne. Mais ceux qui proposent le vin à goûter au mâle de la table...observe les biens quand ils déposent la note ;)

a écrit : Cette faculté de choisir soi-même son nom me paraît très symptomatique de notre époque individualiste et auto-centrée.

Le propre d'un nom c'est qu'on le reçoit, il manifeste qu'on n'est pas sorti de nulle part mais qu'on est l'aboutissement de longues générations. À son
tour, on essaie d'y faire honneur et de le transmettre. Comme pour la planète, on n'en est pas le propriétaire, simplement le dépositaire. Afficher tout
C'est une bonne question, ça... Un nom, ça se donne ou ça se reçoit ???
Je m'explique : un nom sert à définir une entité (chose, animal, humain, société, entreprise, pays, etc....) auprès d'un groupe de personnes qui acceptent tacitement de définir ladite entité avec ce nom là.
J'aurai donc plutôt tendance à dire qu'on donne un nom avant qu'il soit reçu. On en est le dépositaire, mais rien n'empêche de refuser cet état de fait.

La mère donne la vie , le père donne le nom , je trouve cela plus sympathique.