Cette anecdote prête à confusion : on ne respire pas de l'oxygène pendant toute la plongée pour réduire le temps de palier. Il s'agit de respirer de l'oxygène pur uniquement lors de la remontée lorsqu'on est au palier à 6 mètres de profondeur pour évacuer plus vite l'azote qui s'était dissout dans le sang et les tissus pendant la plongée quand on respirait de l'air contenant de l'azote ! Avec de l'air normal contenant environ 20% d'oxygène l'hyperoxie apparaît vers 40 mètres de profondeur et donc au-delà il faut utiliser des mélanges de gaz moins riches en oxygène. Sinon, il y a un cas où on fait toute la plongée en respirant de l'oxygène pur : ce sont les plongeurs de combat qui respirent de l'oxygène pur en circuit fermé (avec une cartouche qui absorbe le C02) pour ne pas trahir leur présence par des bulles d'air expiré, mais ils ne peuvent pas descendre en-dessous de 6 ou 7 mètres comme indiqué dans l'anecdote. C'est utilisé par exemple si vous n'avez pas besoin de descendre très profond mais être très discret pour poser des explosifs sous un bateau qui s'appelle Rainbow Warrior.

Lflfelf a écrit : Cette anecdote prête à confusion : on ne respire pas de l'oxygène pendant toute la plongée pour réduire le temps de palier. Il s'agit de respirer de l'oxygène pur uniquement lors de la remontée lorsqu'on est au palier à 6 mètres de profondeur pour évacuer plus vite l'azote qui s'était dissout dans le sang et les tissus pendant la plongée quand on respirait de l'air contenant de l'azote ! Avec de l'air normal contenant environ 20% d'oxygène l'hyperoxie apparaît vers 40 mètres de profondeur et donc au-delà il faut utiliser des mélanges de gaz moins riches en oxygène. Sinon, il y a un cas où on fait toute la plongée en respirant de l'oxygène pur : ce sont les plongeurs de combat qui respirent de l'oxygène pur en circuit fermé (avec une cartouche qui absorbe le C02) pour ne pas trahir leur présence par des bulles d'air expiré, mais ils ne peuvent pas descendre en-dessous de 6 ou 7 mètres comme indiqué dans l'anecdote. C'est utilisé par exemple si vous n'avez pas besoin de descendre très profond mais être très discret pour poser des explosifs sous un bateau qui s'appelle Rainbow Warrior. Afficher tout Merci pour la précision.
Par contre, en France, la ppO2 est fixé à 1,6 bar maximum, équivalent à 66 mètres de profondeur pour de l'air (79%N2/21%O2) et ensuite ramenée à 60 mètres pour des notions de sécurité.
C'est à partir de 60 mètres (d'un point de vu de la réglementation) qu'il faut utiliser un gaz amoindrit en oxygène (j'ai écrit une autre anecdote dessus, le trimix).
Pour les plongeurs de combat, ils utilisent un recycleur qui est en circuit fermé, ils n'utilisent pas nécessairement de l'oxygène pur. Le recycleur permet d'adapter le % O2 N2 de manière optimum en fonction de la profondeur.

Lflfelf a écrit : En effet on a le droit d'utiliser l'air jusqu'à 60 m de profondeur mais les premiers effets se font ressentir avant : je m'étais senti un peu étourdi quand j'étais à 55 m et d'autres personnes me parlaient d'avoir ressenti la même chose à 45 ou 50 m. Yes ! Ca, c'est la Narcose (ivresse des profondeurs). C'est l'azote qui la provoque et comme tu le dis justement, les effets peuvent se ressentir à partir de 30 mètres en fonction de la sensibilité des individus. J'ai fait une anecdote dessus, peut-être qu'elle sortira demain ? ^^

Cette anecdote prête à confusion : on ne respire pas de l'oxygène pendant toute la plongée pour réduire le temps de palier. Il s'agit de respirer de l'oxygène pur uniquement lors de la remontée lorsqu'on est au palier à 6 mètres de profondeur pour évacuer plus vite l'azote qui s'était dissout dans le sang et les tissus pendant la plongée quand on respirait de l'air contenant de l'azote ! Avec de l'air normal contenant environ 20% d'oxygène l'hyperoxie apparaît vers 40 mètres de profondeur et donc au-delà il faut utiliser des mélanges de gaz moins riches en oxygène. Sinon, il y a un cas où on fait toute la plongée en respirant de l'oxygène pur : ce sont les plongeurs de combat qui respirent de l'oxygène pur en circuit fermé (avec une cartouche qui absorbe le C02) pour ne pas trahir leur présence par des bulles d'air expiré, mais ils ne peuvent pas descendre en-dessous de 6 ou 7 mètres comme indiqué dans l'anecdote. C'est utilisé par exemple si vous n'avez pas besoin de descendre très profond mais être très discret pour poser des explosifs sous un bateau qui s'appelle Rainbow Warrior.

Lflfelf a écrit : Cette anecdote prête à confusion : on ne respire pas de l'oxygène pendant toute la plongée pour réduire le temps de palier. Il s'agit de respirer de l'oxygène pur uniquement lors de la remontée lorsqu'on est au palier à 6 mètres de profondeur pour évacuer plus vite l'azote qui s'était dissout dans le sang et les tissus pendant la plongée quand on respirait de l'air contenant de l'azote ! Avec de l'air normal contenant environ 20% d'oxygène l'hyperoxie apparaît vers 40 mètres de profondeur et donc au-delà il faut utiliser des mélanges de gaz moins riches en oxygène. Sinon, il y a un cas où on fait toute la plongée en respirant de l'oxygène pur : ce sont les plongeurs de combat qui respirent de l'oxygène pur en circuit fermé (avec une cartouche qui absorbe le C02) pour ne pas trahir leur présence par des bulles d'air expiré, mais ils ne peuvent pas descendre en-dessous de 6 ou 7 mètres comme indiqué dans l'anecdote. C'est utilisé par exemple si vous n'avez pas besoin de descendre très profond mais être très discret pour poser des explosifs sous un bateau qui s'appelle Rainbow Warrior. Afficher tout Merci pour la précision.
Par contre, en France, la ppO2 est fixé à 1,6 bar maximum, équivalent à 66 mètres de profondeur pour de l'air (79%N2/21%O2) et ensuite ramenée à 60 mètres pour des notions de sécurité.
C'est à partir de 60 mètres (d'un point de vu de la réglementation) qu'il faut utiliser un gaz amoindrit en oxygène (j'ai écrit une autre anecdote dessus, le trimix).
Pour les plongeurs de combat, ils utilisent un recycleur qui est en circuit fermé, ils n'utilisent pas nécessairement de l'oxygène pur. Le recycleur permet d'adapter le % O2 N2 de manière optimum en fonction de la profondeur.

Pourquoi, alors, les décollages habités, dont ceux destinés à rejoindre l'ISS et peuvent durer plusieurs jours, se font en oxygène pur ?

ShaeGal a écrit : Pourquoi, alors, les décollages habités, dont ceux destinés à rejoindre l'ISS et peuvent durer plusieurs jours, se font en oxygène pur ? Parce-que la capsule est à moins de six mètres de profondeur.

wernion a écrit : Merci pour la précision.
Par contre, en France, la ppO2 est fixé à 1,6 bar maximum, équivalent à 66 mètres de profondeur pour de l'air (79%N2/21%O2) et ensuite ramenée à 60 mètres pour des notions de sécurité.
C'est à partir de 60 mètres (d'un point de vu de la réglementation) qu'il faut utiliser un gaz amoindrit en oxygène (j'ai écrit une autre anecdote dessus, le trimix).
Pour les plongeurs de combat, ils utilisent un recycleur qui est en circuit fermé, ils n'utilisent pas nécessairement de l'oxygène pur. Le recycleur permet d'adapter le % O2 N2 de manière optimum en fonction de la profondeur. Afficher tout En effet on a le droit d'utiliser l'air jusqu'à 60 m de profondeur mais les premiers effets se font ressentir avant : je m'étais senti un peu étourdi quand j'étais à 55 m et d'autres personnes me parlaient d'avoir ressenti la même chose à 45 ou 50 m.

Lflfelf a écrit : En effet on a le droit d'utiliser l'air jusqu'à 60 m de profondeur mais les premiers effets se font ressentir avant : je m'étais senti un peu étourdi quand j'étais à 55 m et d'autres personnes me parlaient d'avoir ressenti la même chose à 45 ou 50 m. Yes ! Ca, c'est la Narcose (ivresse des profondeurs). C'est l'azote qui la provoque et comme tu le dis justement, les effets peuvent se ressentir à partir de 30 mètres en fonction de la sensibilité des individus. J'ai fait une anecdote dessus, peut-être qu'elle sortira demain ? ^^

wernion a écrit : Yes ! Ca, c'est la Narcose (ivresse des profondeurs). C'est l'azote qui la provoque et comme tu le dis justement, les effets peuvent se ressentir à partir de 30 mètres en fonction de la sensibilité des individus. J'ai fait une anecdote dessus, peut-être qu'elle sortira demain ? ^^ Ah j'ai confondu l'effet de l'azote et celui de l'oxygène. Il faudrait que je révise tout ça. Heureusement que l'azote provoque l'ivresse des profondeurs avant que l'oxygène devienne toxique car c'est beaucoup moins grave et il suffit de remonter un peu pour que l'ivresse cesse.

Lflfelf a écrit : En effet on a le droit d'utiliser l'air jusqu'à 60 m de profondeur mais les premiers effets se font ressentir avant : je m'étais senti un peu étourdi quand j'étais à 55 m et d'autres personnes me parlaient d'avoir ressenti la même chose à 45 ou 50 m. Ça peut être une narcose.

Grugal a écrit : Parce-que la capsule est à moins de six mètres de profondeur. Ma question était surtout en rapport directe avec le sujet qui dit que trop d'oxygène peut être dangereux.

ShaeGal a écrit : Ma question était surtout en rapport directe avec le sujet qui dit que trop d'oxygène peut être dangereux. Ce qui est dangereux, ce n'est pas la proportion d'oxygène dans ce qu'on respire, c'est la pression partielle. Comme nous avons besoin de 0.2 bars de pression partielle d'oxygène (c'est à dire 1 bar de pression atmosphérique multiplié par 20% de part d'oxygène dans l'air), on peut respire de l'oxygène pur à 0.2 bars ou de l'air (contenant 20% d'oxygène) à 1 bar et c'est pareil. Donc je suppose que le fait de respirer de l'oxygène pur permet de respirer normalement tout en maintenant l'intérieur de la capsule à une pression plus faible qui permet de faire une capsule moins solide donc moins lourde puisqu'elle doit résister à une différence de pression plus faible entre faible quand elle est dans le vide. L'intérieur de la capsule à 0.2 bars d'oxygène pur permet de respirer aussi bien que s'il était à 1 bar avec de l'air, mais il exerce 5 fois moins de pression sur les parois de la capsule quand elle est dans le vide ! C'est d'ailleurs le même principe pour les masques à oxygène dans l'avion : si la pression est plus faible, il faut davantage d'oxygène en proportion pour respirer normalement. Par ailleurs comme la pression partielle à laquelle l'oxygène devient dangereux est de 1.6 bars, on peut respirer de l'oxygène pur sans risque même à la pression atmosphérique (puisque la pression partielle d'oxygène est alors de 1 bar).

Lflfelf a écrit : Ce qui est dangereux, ce n'est pas la proportion d'oxygène dans ce qu'on respire, c'est la pression partielle. Comme nous avons besoin de 0.2 bars de pression partielle d'oxygène (c'est à dire 1 bar de pression atmosphérique multiplié par 20% de part d'oxygène dans l'air), on peut respire de l'oxygène pur à 0.2 bars ou de l'air (contenant 20% d'oxygène) à 1 bar et c'est pareil. Donc je suppose que le fait de respirer de l'oxygène pur permet de respirer normalement tout en maintenant l'intérieur de la capsule à une pression plus faible qui permet de faire une capsule moins solide donc moins lourde puisqu'elle doit résister à une différence de pression plus faible entre faible quand elle est dans le vide. L'intérieur de la capsule à 0.2 bars d'oxygène pur permet de respirer aussi bien que s'il était à 1 bar avec de l'air, mais il exerce 5 fois moins de pression sur les parois de la capsule quand elle est dans le vide ! C'est d'ailleurs le même principe pour les masques à oxygène dans l'avion : si la pression est plus faible, il faut davantage d'oxygène en proportion pour respirer normalement. Par ailleurs comme la pression partielle à laquelle l'oxygène devient dangereux est de 1.6 bars, on peut respirer de l'oxygène pur sans risque même à la pression atmosphérique (puisque la pression partielle d'oxygène est alors de 1 bar). Afficher tout Voilà une réponse bien plus claire et précise que la précédente. Merci.

Il y a pas mal d'années, suite à un accident de moto ayant entraîné quelques côtes fracturées et étant asthmatique, on m'a mis sous oxygène. Et on m'a oublié là durant 3 heures.
J'étais rouge comme une écrevisse et riait pour tout et n'importe quoi.

Quelle est la différence entre mon cas et vivre confiné dans un environnement d'oxygène pur ?

ShaeGal a écrit : Voilà une réponse bien plus claire et précise que la précédente. Merci.

Il y a pas mal d'années, suite à un accident de moto ayant entraîné quelques côtes fracturées et étant asthmatique, on m'a mis sous oxygène. Et on m'a oublié là durant 3 heures.
J'étais rouge comme une écrevisse et riait pour tout et n'importe quoi.

Quelle est la différence entre mon cas et vivre confiné dans un environnement d'oxygène pur ? Afficher tout Les astronautes ne vivent pas dans un environnement d'oxygène pur, si tu as entendu dire que c'est pendant une phase du vol. Une fois à bord de l'ISS il respirent de l'air normal sous une pression normale. S'ils respirent de l'oxygène pur à certains moments c'est probablement à une pression réduite donc il n'y aura pas le même effet que sur toi.

Lflfelf a écrit : Les astronautes ne vivent pas dans un environnement d'oxygène pur, si tu as entendu dire que c'est pendant une phase du vol. Une fois à bord de l'ISS il respirent de l'air normal sous une pression normale. S'ils respirent de l'oxygène pur à certains moments c'est probablement à une pression réduite donc il n'y aura pas le même effet que sur toi. Afficher tout Dans la capsule Crew Dragon, par exemple, l'environnement est constitué à 60% d'oxygène et 40% d'azote et le trajet peut durer plusieurs jours.

Sinon, les simulations au sol des missions apollo se faisaient en oxygène pur et duraient plusieurs heures (5h environ pour Apollo 1 avant l'incendie qui tua l'équipage), et ça ne les rendaient pas euphoriques.

Donc, seul le paramètre pression entre la capsule et le masque à oxygène fait la différence ?

ShaeGal a écrit : Dans la capsule Crew Dragon, par exemple, l'environnement est constitué à 60% d'oxygène et 40% d'azote et le trajet peut durer plusieurs jours.

Sinon, les simulations au sol des missions apollo se faisaient en oxygène pur et duraient plusieurs heures (5h environ pour Apollo 1 avant l'incendie qui tua l'équipage), et ça ne les rendaient pas euphoriques.

Donc, seul le paramètre pression entre la capsule et le masque à oxygène fait la différence ? Afficher tout Je crois plutôt qu'on t'avait fait respirer du protoxyde d'azote pour soulager la douleur. Ce n'est pas l'oxygène qui rend euphorique.

Lflfelf a écrit : Je crois plutôt qu'on t'avait fait respirer du protoxyde d'azote pour soulager la douleur. Ce n'est pas l'oxygène qui rend euphorique. 3 heures sous protoxyde d'azote ? N'est-ce pas trop risqué ?

ShaeGal a écrit : 3 heures sous protoxyde d'azote ? N'est-ce pas trop risqué ? Si apparemment puisque tu dis que tu avais été oublié(e) et tu as ressenti des effets secondaires gênants. Mais quand on met un patient sous protoxyde d'azote, il y a quand même beaucoup d'air qui passe aussi dans le masque sinon tu serais mort(e) étouffé(e).

Lflfelf a écrit : Si apparemment puisque tu dis que tu avais été oublié(e) et tu as ressenti des effets secondaires gênants. Mais quand on met un patient sous protoxyde d'azote, il y a quand même beaucoup d'air qui passe aussi dans le masque sinon tu serais mort(e) étouffé(e). Sans doute as-tu raison et je me serais fourvoyé.
Sinon, je suis masculin ;)

wernion a écrit : Yes ! Ca, c'est la Narcose (ivresse des profondeurs). C'est l'azote qui la provoque et comme tu le dis justement, les effets peuvent se ressentir à partir de 30 mètres en fonction de la sensibilité des individus. J'ai fait une anecdote dessus, peut-être qu'elle sortira demain ? ^^ J'ai vu des plongeurs narcosés à 15 m. Beaucoup de facteurs la provoque (sensibilité, fatigue, endurance naturelle...). Je n'ai pour ma part jamais eu le loisir de la ressentir (elle peut également être "négative" du genre "bad trip" pour les plongeurs peu expérimentés et /ou mal préparés).