L’effet Papageno : quand les médias aident à diminuer le nombre de suicides

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On entend souvent parler de l’effet Werther en matière de suicide, du nom d’un roman de Goethe qui entraîna une vague de suicides par imitation. Moins connu, mais tout aussi intéressant, l’effet inverse, appelé « effet Papageno », existe aussi : les médias peuvent contribuer à diminuer le taux de suicide.

Il a ainsi été démontré qu’une couverture plus adaptée des événements permet d’éviter des suicides en cascade voire d’apporter un véritable effet protecteur. Il existe d’ailleurs désormais une vigilance des pouvoirs publics en France afin de veiller au respect des bonnes pratiques. Le terme vient du nom du personnage de la Flûte enchantée de Mozart, sauvé du suicide par trois génies qui l’aident à trouver une meilleure solution.


Commentaires préférés (3)

Tout le problème des effets d'exposition.
Franchement, j'ai du mal à me faire une opinion. Dans d'autres registres, je lis tout et son contraire. Les jeux vidéos incitent et entraînent à la violence, genre simulateur de vol pour un apprenti pilote. D'autres disent que cela favorise l'opiniâtreté et le goût de l'effort voire l'esprit de coopération (WOW). Les amateurs de film d'horreur seraient plus résilients mentalement face à la crise sanitaire. Pareil pour le X, effet #metoo, addiction au sexe, harcèlement de rue d'un côté et de l'autre baisse notable du nombre de tueurs en série à motivation sexuelle, l'offre illimitée de X calmerait leurs pulsions. Si un membre de la sphère psy traîne par ici, avis de professionnel bienvenu.

Pourtant regarder le niveau des chaînes françaises donne des idées noires..

a écrit : Tout le problème des effets d'exposition.
Franchement, j'ai du mal à me faire une opinion. Dans d'autres registres, je lis tout et son contraire. Les jeux vidéos incitent et entraînent à la violence, genre simulateur de vol pour un apprenti pilote. D'autres disent que cela favorise l'opin
iâtreté et le goût de l'effort voire l'esprit de coopération (WOW). Les amateurs de film d'horreur seraient plus résilients mentalement face à la crise sanitaire. Pareil pour le X, effet #metoo, addiction au sexe, harcèlement de rue d'un côté et de l'autre baisse notable du nombre de tueurs en série à motivation sexuelle, l'offre illimitée de X calmerait leurs pulsions. Si un membre de la sphère psy traîne par ici, avis de professionnel bienvenu. Afficher tout
Bon, commençons par les jeux vidéos.

- Alors, il existe en effet de nombreuses études contradictoires sur l'effet des jeux vidéos sur le comportement des joueurs. Ce qu'il ressort globalement des différents écrits sur le sujet c'est que les jeux vidéos peuvent rendre agressifs et violents. Mais il n'y aurait pas de corrélation entre cette agressivité/violence de l'individu et l'agressivité/violence mise en scène dans le jeu vidéo (style les mortal Kombat ou GTA qui sont gores et violents).
On s'est tous déjà énervé en jouant au Monopoly, à un jeu de carte ou devant un jeu vidéo non violent. C'est plus la frustration de ne pas réussir (voire de perdre) qui rend agressif : "Ce qu’on peut montrer, c’est que le jeu vidéo avec la compétition que ça induit (...) va pouvoir créer une certaine agressivité. Mais que ce soit sur Candy Crush, sur Mario Kart ou sur un jeu vidéo où on tue à la 1re personne, le résultat sera le même. (...) Le média peut être violent mais c’est un reflet de la société, si on achète des jeux violents c’est aussi parce que le quotidien fait violence. Ça ne veut pas dire en tout cas qu’on va développer des problématiques psychiatriques associées ou qu’on va aller passer à l’acte." (Vanessa LALO, psychologue clinicienne et spécialiste des comportements numériques, interview France culture).

Alors, effectivement, des tueurs se sont entraînés sur les JV (comme le tueur d'Oslo ou des djihadistes) dans l'optique de se défouler, de s'entraîner ou de diffuser un message (en tuant des civils ou des policiers comme dans GTA comme le demande Daesh par exemple). Seulement leur idéologie meurtrière ne vient pas du jeu, mais il sert de défouloir à celle-ci. Telle est la nuance. Et interdire un jeu vidéo parce qu'il est violent pour empêcher qu'un terroriste (quel qu'il soit) s'entraîne dessus ne changera pas l'idéologie de ce dernier, qui finira par s'entraîner par un autre moyen (s'entraîner étant quand même plus facile que de trouver une arme, par exemple)

((www.franceculture.fr/societe/les-jeux-video-rendent-ils-violent
Max Bird a fait une vidéo YT pas très bien sourcée mais intéressante : www.youtube.com/watch?v=afh-9EpkS2g)

- Concernant la pornographie c'est pareil !
Cependant, pour savoir si il y a un lien entre pornographie et violences sexuelles, il faudrait savoir si la démocratisation de ce type de films a fait augmenté le nombre de violences du même ordre. Or, regarder une telle évolution du nombre de viols, par exemple, entre 1980 et aujourd'hui serait totalement absurde pour la simple et bonne raison que ces chiffres seraient récupéré auprès des plaintes ou seraient issues de supposition. Et je doute que le taux de plaintes ou de médiatisation (au sens large) de violences sexuelles subies soit équivalente entre aujourd'hui et il y a 40 ans !
Cependant, il est vrai que regarder des films X peut provoquer une vision biaisée du sexe pour les adultes (qui n'ont pas forcément de comparatifs "réels", càd de conjoints par exemple) mais aussi et SURTOUT pour les ados et pré-ados. Travaillant dans un lycée, je peux vous assurer que les jeunes de 15, 16 ou 17 ans peuvent idéaliser le sexe comme qqch qui peut être violent ou centré sur le plaisir de l'homme. Mais déjà cela reste très marginal, et généralement, c'est parce qu'ils n'ont pas été éduqué à voir le X comme qqch de différent. Si les parents, amis ou copains/ines leur explique que le sexe c'est pas du X, leur vision change assez facilement. Des cours d'éducation sexuelle existe au collège, mais pour beaucoup de lycéens, c'est trop tôt.
En bref, ce qu'on peut dire c'est que le X ne provoque pas nécessairement de pulsions sexuelles violentes, à partir du moment où il y a un effort minimum d'éducation sexuelle. Et comme pour JV, un individu lambda ne va pas forcément devenir un violeur ou un agresseur en regardant du X (qui agirait alors comme une catharsis, çàd un défouloir de pulsions), mais une personne qui a déjà violé ou agressé sexuellement, peut retrouver un idéal de violence et de soumission dans la pornographie. Comme le dit la sociologue Nadine PLATEAU "tous les hommes ne sont pas violents, mais le système de domination masculine l’est." ("Sexualité, la force de la parole", 2020) (((Ce qui renvoie à la sociologie des violences sexuelles vues comme un "fait social" (Durkheim - pour faire un lien avec une autre anecdote sur les suicides dans laquelle on avait parlé des suicides comme "fait sociaux)) ))).

Bref, bref, bref ! Il est grand temps d'arrêter de diaboliser les écrans. Tous les sujets méritent d'être écouté et discuté. Parler de sexe, de films X, d'attentats ou de violence (réelle ou dans les JV) avec des ados est bénéfique et permet de les éduquer à ces sujets là (avec des mots différents que ceux des plus adultes évidemment). Ne pas leur en parler sous le prétexte de leur innocence est, selon moi, contre productif dans leur apprentissage de la vie (sexuelle, citoyenne, politique, ...)


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Tout le problème des effets d'exposition.
Franchement, j'ai du mal à me faire une opinion. Dans d'autres registres, je lis tout et son contraire. Les jeux vidéos incitent et entraînent à la violence, genre simulateur de vol pour un apprenti pilote. D'autres disent que cela favorise l'opiniâtreté et le goût de l'effort voire l'esprit de coopération (WOW). Les amateurs de film d'horreur seraient plus résilients mentalement face à la crise sanitaire. Pareil pour le X, effet #metoo, addiction au sexe, harcèlement de rue d'un côté et de l'autre baisse notable du nombre de tueurs en série à motivation sexuelle, l'offre illimitée de X calmerait leurs pulsions. Si un membre de la sphère psy traîne par ici, avis de professionnel bienvenu.

Pourtant regarder le niveau des chaînes françaises donne des idées noires..

J'avais aussi cette notion pour le livre "les fleurs du mal" de C. Baudelaire. Qu'à la parution du livre des vagues de suicides étaient apparues.

a écrit : Tout le problème des effets d'exposition.
Franchement, j'ai du mal à me faire une opinion. Dans d'autres registres, je lis tout et son contraire. Les jeux vidéos incitent et entraînent à la violence, genre simulateur de vol pour un apprenti pilote. D'autres disent que cela favorise l'opin
iâtreté et le goût de l'effort voire l'esprit de coopération (WOW). Les amateurs de film d'horreur seraient plus résilients mentalement face à la crise sanitaire. Pareil pour le X, effet #metoo, addiction au sexe, harcèlement de rue d'un côté et de l'autre baisse notable du nombre de tueurs en série à motivation sexuelle, l'offre illimitée de X calmerait leurs pulsions. Si un membre de la sphère psy traîne par ici, avis de professionnel bienvenu. Afficher tout
Bon, commençons par les jeux vidéos.

- Alors, il existe en effet de nombreuses études contradictoires sur l'effet des jeux vidéos sur le comportement des joueurs. Ce qu'il ressort globalement des différents écrits sur le sujet c'est que les jeux vidéos peuvent rendre agressifs et violents. Mais il n'y aurait pas de corrélation entre cette agressivité/violence de l'individu et l'agressivité/violence mise en scène dans le jeu vidéo (style les mortal Kombat ou GTA qui sont gores et violents).
On s'est tous déjà énervé en jouant au Monopoly, à un jeu de carte ou devant un jeu vidéo non violent. C'est plus la frustration de ne pas réussir (voire de perdre) qui rend agressif : "Ce qu’on peut montrer, c’est que le jeu vidéo avec la compétition que ça induit (...) va pouvoir créer une certaine agressivité. Mais que ce soit sur Candy Crush, sur Mario Kart ou sur un jeu vidéo où on tue à la 1re personne, le résultat sera le même. (...) Le média peut être violent mais c’est un reflet de la société, si on achète des jeux violents c’est aussi parce que le quotidien fait violence. Ça ne veut pas dire en tout cas qu’on va développer des problématiques psychiatriques associées ou qu’on va aller passer à l’acte." (Vanessa LALO, psychologue clinicienne et spécialiste des comportements numériques, interview France culture).

Alors, effectivement, des tueurs se sont entraînés sur les JV (comme le tueur d'Oslo ou des djihadistes) dans l'optique de se défouler, de s'entraîner ou de diffuser un message (en tuant des civils ou des policiers comme dans GTA comme le demande Daesh par exemple). Seulement leur idéologie meurtrière ne vient pas du jeu, mais il sert de défouloir à celle-ci. Telle est la nuance. Et interdire un jeu vidéo parce qu'il est violent pour empêcher qu'un terroriste (quel qu'il soit) s'entraîne dessus ne changera pas l'idéologie de ce dernier, qui finira par s'entraîner par un autre moyen (s'entraîner étant quand même plus facile que de trouver une arme, par exemple)

((www.franceculture.fr/societe/les-jeux-video-rendent-ils-violent
Max Bird a fait une vidéo YT pas très bien sourcée mais intéressante : www.youtube.com/watch?v=afh-9EpkS2g)

- Concernant la pornographie c'est pareil !
Cependant, pour savoir si il y a un lien entre pornographie et violences sexuelles, il faudrait savoir si la démocratisation de ce type de films a fait augmenté le nombre de violences du même ordre. Or, regarder une telle évolution du nombre de viols, par exemple, entre 1980 et aujourd'hui serait totalement absurde pour la simple et bonne raison que ces chiffres seraient récupéré auprès des plaintes ou seraient issues de supposition. Et je doute que le taux de plaintes ou de médiatisation (au sens large) de violences sexuelles subies soit équivalente entre aujourd'hui et il y a 40 ans !
Cependant, il est vrai que regarder des films X peut provoquer une vision biaisée du sexe pour les adultes (qui n'ont pas forcément de comparatifs "réels", càd de conjoints par exemple) mais aussi et SURTOUT pour les ados et pré-ados. Travaillant dans un lycée, je peux vous assurer que les jeunes de 15, 16 ou 17 ans peuvent idéaliser le sexe comme qqch qui peut être violent ou centré sur le plaisir de l'homme. Mais déjà cela reste très marginal, et généralement, c'est parce qu'ils n'ont pas été éduqué à voir le X comme qqch de différent. Si les parents, amis ou copains/ines leur explique que le sexe c'est pas du X, leur vision change assez facilement. Des cours d'éducation sexuelle existe au collège, mais pour beaucoup de lycéens, c'est trop tôt.
En bref, ce qu'on peut dire c'est que le X ne provoque pas nécessairement de pulsions sexuelles violentes, à partir du moment où il y a un effort minimum d'éducation sexuelle. Et comme pour JV, un individu lambda ne va pas forcément devenir un violeur ou un agresseur en regardant du X (qui agirait alors comme une catharsis, çàd un défouloir de pulsions), mais une personne qui a déjà violé ou agressé sexuellement, peut retrouver un idéal de violence et de soumission dans la pornographie. Comme le dit la sociologue Nadine PLATEAU "tous les hommes ne sont pas violents, mais le système de domination masculine l’est." ("Sexualité, la force de la parole", 2020) (((Ce qui renvoie à la sociologie des violences sexuelles vues comme un "fait social" (Durkheim - pour faire un lien avec une autre anecdote sur les suicides dans laquelle on avait parlé des suicides comme "fait sociaux)) ))).

Bref, bref, bref ! Il est grand temps d'arrêter de diaboliser les écrans. Tous les sujets méritent d'être écouté et discuté. Parler de sexe, de films X, d'attentats ou de violence (réelle ou dans les JV) avec des ados est bénéfique et permet de les éduquer à ces sujets là (avec des mots différents que ceux des plus adultes évidemment). Ne pas leur en parler sous le prétexte de leur innocence est, selon moi, contre productif dans leur apprentissage de la vie (sexuelle, citoyenne, politique, ...)

a écrit : Bon, commençons par les jeux vidéos.

- Alors, il existe en effet de nombreuses études contradictoires sur l'effet des jeux vidéos sur le comportement des joueurs. Ce qu'il ressort globalement des différents écrits sur le sujet c'est que les jeux vidéos peuvent rendre agressifs et violents. M
ais il n'y aurait pas de corrélation entre cette agressivité/violence de l'individu et l'agressivité/violence mise en scène dans le jeu vidéo (style les mortal Kombat ou GTA qui sont gores et violents).
On s'est tous déjà énervé en jouant au Monopoly, à un jeu de carte ou devant un jeu vidéo non violent. C'est plus la frustration de ne pas réussir (voire de perdre) qui rend agressif : "Ce qu’on peut montrer, c’est que le jeu vidéo avec la compétition que ça induit (...) va pouvoir créer une certaine agressivité. Mais que ce soit sur Candy Crush, sur Mario Kart ou sur un jeu vidéo où on tue à la 1re personne, le résultat sera le même. (...) Le média peut être violent mais c’est un reflet de la société, si on achète des jeux violents c’est aussi parce que le quotidien fait violence. Ça ne veut pas dire en tout cas qu’on va développer des problématiques psychiatriques associées ou qu’on va aller passer à l’acte." (Vanessa LALO, psychologue clinicienne et spécialiste des comportements numériques, interview France culture).

Alors, effectivement, des tueurs se sont entraînés sur les JV (comme le tueur d'Oslo ou des djihadistes) dans l'optique de se défouler, de s'entraîner ou de diffuser un message (en tuant des civils ou des policiers comme dans GTA comme le demande Daesh par exemple). Seulement leur idéologie meurtrière ne vient pas du jeu, mais il sert de défouloir à celle-ci. Telle est la nuance. Et interdire un jeu vidéo parce qu'il est violent pour empêcher qu'un terroriste (quel qu'il soit) s'entraîne dessus ne changera pas l'idéologie de ce dernier, qui finira par s'entraîner par un autre moyen (s'entraîner étant quand même plus facile que de trouver une arme, par exemple)

((www.franceculture.fr/societe/les-jeux-video-rendent-ils-violent
Max Bird a fait une vidéo YT pas très bien sourcée mais intéressante : www.youtube.com/watch?v=afh-9EpkS2g)

- Concernant la pornographie c'est pareil !
Cependant, pour savoir si il y a un lien entre pornographie et violences sexuelles, il faudrait savoir si la démocratisation de ce type de films a fait augmenté le nombre de violences du même ordre. Or, regarder une telle évolution du nombre de viols, par exemple, entre 1980 et aujourd'hui serait totalement absurde pour la simple et bonne raison que ces chiffres seraient récupéré auprès des plaintes ou seraient issues de supposition. Et je doute que le taux de plaintes ou de médiatisation (au sens large) de violences sexuelles subies soit équivalente entre aujourd'hui et il y a 40 ans !
Cependant, il est vrai que regarder des films X peut provoquer une vision biaisée du sexe pour les adultes (qui n'ont pas forcément de comparatifs "réels", càd de conjoints par exemple) mais aussi et SURTOUT pour les ados et pré-ados. Travaillant dans un lycée, je peux vous assurer que les jeunes de 15, 16 ou 17 ans peuvent idéaliser le sexe comme qqch qui peut être violent ou centré sur le plaisir de l'homme. Mais déjà cela reste très marginal, et généralement, c'est parce qu'ils n'ont pas été éduqué à voir le X comme qqch de différent. Si les parents, amis ou copains/ines leur explique que le sexe c'est pas du X, leur vision change assez facilement. Des cours d'éducation sexuelle existe au collège, mais pour beaucoup de lycéens, c'est trop tôt.
En bref, ce qu'on peut dire c'est que le X ne provoque pas nécessairement de pulsions sexuelles violentes, à partir du moment où il y a un effort minimum d'éducation sexuelle. Et comme pour JV, un individu lambda ne va pas forcément devenir un violeur ou un agresseur en regardant du X (qui agirait alors comme une catharsis, çàd un défouloir de pulsions), mais une personne qui a déjà violé ou agressé sexuellement, peut retrouver un idéal de violence et de soumission dans la pornographie. Comme le dit la sociologue Nadine PLATEAU "tous les hommes ne sont pas violents, mais le système de domination masculine l’est." ("Sexualité, la force de la parole", 2020) (((Ce qui renvoie à la sociologie des violences sexuelles vues comme un "fait social" (Durkheim - pour faire un lien avec une autre anecdote sur les suicides dans laquelle on avait parlé des suicides comme "fait sociaux)) ))).

Bref, bref, bref ! Il est grand temps d'arrêter de diaboliser les écrans. Tous les sujets méritent d'être écouté et discuté. Parler de sexe, de films X, d'attentats ou de violence (réelle ou dans les JV) avec des ados est bénéfique et permet de les éduquer à ces sujets là (avec des mots différents que ceux des plus adultes évidemment). Ne pas leur en parler sous le prétexte de leur innocence est, selon moi, contre productif dans leur apprentissage de la vie (sexuelle, citoyenne, politique, ...)
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Merci pour ce long complément bien documenté. Signé un père de 3 jeunes adultes bien intégrés, et je pense équilibrés qui ont pulvérisé, découpé et mitraillé des millions de créatures sur console. Pour le X, je me rangerais aux thèses de Despentes dans King Kong théorie

a écrit : Merci pour ce long complément bien documenté. Signé un père de 3 jeunes adultes bien intégrés, et je pense équilibrés qui ont pulvérisé, découpé et mitraillé des millions de créatures sur console. Pour le X, je me rangerais aux thèses de Despentes dans King Kong théorie Avec plaisir ! Est-ce que vous pourriez développer ce que dit Despentes sur le sujet svp ?

Tous les matins, je mes les infos en boucle d'autant plus en ce moment et ça me fait effectivement l'effet papageno. Bien informé, je me sens tellement mieux pour l'après midi.

Fumer les tous et dieux reconnaitra les siens

a écrit : Fumer les tous et dieux reconnaitra les siens Je me disais bien que cela m’évoquait quelque chose : c’est Arsenik ?

a écrit : Je me disais bien que cela m’évoquait quelque chose : c’est Arsenik ? A la base, c'est Louis 14 (si je me trompe pas), qui afin de pas se prendre la tête lors d'une attaque sur des protestants se cachant parmis des chrétiens, dit à son armé, tuez les tous, dieu reconnaîtra les siens.

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"Tuez les tous, dieux reconnaîtra les siens" est la devise du ministère de la Santé en France...