Depuis 2018, le navigateur Yvan Bourgnon développe un projet original avec l’association « SeaCleaners » pour nettoyer le littoral des débris plastiques : le Manta, un bateau permettant de récolter et de trier les débris via des tapis roulants et des filets, sans impacter la faune. 95 % de ces déchets serviront à fournir de l’énergie au navire par pyrolyse. Le reste sera compacté à bord en cubes d’un mètre de côté.
Ce projet a aussi quelques inconvénients et limites : le coût du Manta est estimé à 30 millions d’euros. Sa capacité de ramassage sera limitée, et les débris mesurant moins d’un centimètre ne seront pas récoltés. Il n’aura donc pas d’impact sur la pollution aux microplastiques. Le projet devrait voir le jour en 2024.
Tous les commentaires (49)
Le projet est une tentative qui ne doit pas empêcher de ne plus polluer.
C est une expérience qui servira peut-être à la dépollution de masse en étant adaptée avec des moyens encore plus importants en bénéficiant de budgets plus larges...du coup je trouve l'approche intéressante...Certes il faut arrêter de polluer, tous, moi le premier... je fais de efforts mais il manque des réflexes, des schémas de pensée et la fatigue en fin de journée. Nos enfants seront meilleurs que nous pour cette affaire car ils seront éduqués, ils auront étudié la chose... et je crains malheureusement que ce soit une obligation pour continuer à vivre correctement à 10 Milliards. Pour la dépollution, nous ne pourrons pas nous contenter de l'actuelle pollueur-payeur. D abord car certains des polueurs n'ont pas ou plus de sous. Certains pollueurs n'ont été que les "petites mains" de pays riches qui ont externalisé leurs déchets. D'autres polluent comme nous l'avons fait par le passé pour accroître leur bien-être...pas simple... quoi qu il en soit, - Necessite faisant loi - la dépollution s'imposera si nous voulons vivre sereinement et longtemps en bonne santé... le défi étant de convaincre l'espèce humaine de s'y atteler le plus tôt possible pour ne pas gérer l inertie de pollution actuelle et plus de celle accumulée depuis des annees...c est pas gagné collectivement.
Du coup, tout comme un jeune Australien dont le nom m'échappe,
Il lance ce projet de nettoyage.
Il a bien conscience que c'est, pour le moment, une goutte d'eau.
L'objectif étant de constituer une flotte à travers le monde.
J’ai une petite question : tu sais s’ils ont prévu de conditionner le gaz ?
Si oui, merveilleux !
Si non, ne t’en fait pas :
- ils sont déjà brillants et écologiques pour savoir ce bateau sera très utile à l’océan
- le projet est prévu pour 2024
- c’est une grosse équipe je suppose
(Tu vois où je veux en venir
www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/07/31/depuis-le-1er-aout-la-terre-vit-a-credit-a-quoi-correspond-cette-date_5337791_4355770.html
Je me souviens avoir lu quelque part qu’un scientifique aurait donné le prix de la pollution humaine, ou des exemples comme le bénéfice d’un banc de poisson comparé à si il disparaissait, pour mieux donner une échelle de la catastrophe écologique mais je n’arrive absolument pas à le retrouver sur le net à mon grand dam !
Les gargouilles et leur équivalent pour le lave-vaisselle sont des arnaques.
La bio-céramique dont ils se vantent n'a aucun effet prouvé. C'est juste un joli terme marketing même si le matériau existe réellement et sert en endodontie.
Vous pouvez à la rigueur éviter d'utiliser un détergent dans le lave-vaisselle mais ça ne fonctionne bien qu'à haute température, donc il faut chauffer l'eau, donc c'est pas si écolo que ça.
Pour info, les fabricants de lave-vaisselle baissent depuis des années les températures de fonctionnement de leurs appareils. Bah oui, pour atteindre les performances énergétiques plus ou moins imposées (les fameuses catégories A+++), il n'y a pas 36 solutions ...
Pour faire écolo, n'utilisez surtout pas de détergent liquide (lessive, lave-vaisselle, mais aussi savons, shampooing, etc). Le liquide c'est de l'eau, transportée du producteur au distributeur puis chez vous, le plus souvent dans un emballage plastique jetable. Et comme les liquides sont moins stables chimiquement que les poudres, on ajoute une bonne dose de conservateurs pour qu'ils tiennent, en plus des parfums et colorants déjà bien présent.
Je cite le meilleur passage que j'ai trouvé qui m'a fait mourir de rire :
"La boule de lavage originale : comment ça marche ?
La boule de lavage est une sphère en plastique remplie de billes céramiques.
Les effets des céramiques relèvent de la physique de l’eau. En effet, ces billes sont composées de deux bandes d’énergie : une bande de valence et une bande de conduction. Les matériaux isolants font que les électrons sont piégés dans la bande de valence, et ne peuvent donc pas circuler.
Pour que les électrons puissent bouger dans le matériau, il faut les déplacer dans la bande de conduction, plus spacieuse, où ils pourront créer un courant. Mais ces électrons, instables dans cet état, vont revenir dans la bande de valence, émettant de la lumière au passage.
C’est donc l’émission de puissants rayons infrarouges lointains émis par les céramiques de la boule de lavage qui casserait les combinaisons d’hydrogène de la molécule d’eau pour augmenter le mouvement moléculaire (notons que les scientifiques sont très sceptiques quant à cette affirmation).
En réagissant au contact de l’eau, les billes contenues dans le plastique épais des boules de lavage dégageraient donc des substances résultant d’une ionisation moléculaire. La réaction électrolytique purifie l’oxygène contenu dans l’eau.
Ainsi, l’efficacité des corpuscules serait accrue et ils auraient une plus grande capacité de pénétration dans les fibres : chaque millimètre du tissu à laver serait inspecté par l’oxygène ionisé, aboutissant au détachement naturel de la saleté."
Vous n'avez rien compris ? Moi non plus et je pense que l'auteur de l'article non plus....
Et oui, les gargouilles et les boules de céramique c'est une grosse arnaque. Les boules de lavage ont le même effet sur le linge qu’un lavage à l’eau, sans rien. Alors oui, à l'eau à 40°C avec l'action mécanique du tambour, le linge sortira propre et ce sera écolo et économique... donc pas la peine d'acheter quoique ce soit en plus. En ces temps de COVID, je conseillerais tout de même d'ajouter un produit à votre linge....(au minimum du savon).
Du coup, quelles sont les pistes de sortie ? Le progrès suffira-t-il à absorber notre pollution globale. Faudra-t-il passer par de la décroissance comme certains courants de pensée le préconisent. Suivre la logique de la décroissance n'implique pas forcément in fine de réduire la population humaine (question sensible).
C'est une question que j'aborde parfois avec des amis, pour laquelle aucune solution ne semble satisfaisante. A partir du moment où on parle d'écologie en sortant de la logique colibri (je fais un peu de mon coté.. mais ça ou rien c'est pareil) et qu'on veut mondialiser la question, je trouve que se posent rapidement des questions éthiques pas si faciles à résoudre...
Je trouve quelques-uns un peu pessimiste mais il faut voir aussi le bon côté des choses. Son projet est juste fou et il ne peut que en être fier. C'est un pas de plus vers la dépollution. Il faut combiner les efforts de chaque côté: moins polluer et dépolluer. Et d'année en année, on peut voir les efforts effectués par le monde grâce aux gestes de chacun et des entreprises.
Il me vient en tête, il n'y a pas si longtemps, désolé pour le h.s, Pitch a décidé d'enlever le petit bout de plastique jaune pour fermer leurs paquets de viennoiseries. Ça peut paraître peu mais à échelle industrielle c'est énorme et ce petit plastique devait sûrement se perdre dans la nature/la mer.
Ton exemple est typique des actions de greenwashing qui ne font pas du tout faire de progrès. Pitch enlève le petit fermoir en plastique de ces paquets mais continue d'envelopper ces 10 brioches dans des sachets individuels eux mêmes enveloppé dans un sachet plastique parfois enveloppé dans un autre sachet en cas de promotion.... sans oublier que ces brioches sont bourrés de sucre.
Autant acheter un pain au chocolat (avec du beurre et du sucre) dans une boulangerie locale dans son sachet en papier.
Ce qui est bien sur interdit car les services communaux rentabilisent une partie de leurs ramassages en revendant le contenu des sacs. m.rtl.be/info/359026
C'est notamment pour cela que la consigne des bouteille verre n'est plus envisagée. C'est la filière la plus rentable et la consigne priverait les filières de recyclage d'un gros chèque.