La gendarmerie nationale a créé en 2020 une nouvelle division consacrée aux "Cold cases", les affaires criminelles jamais élucidées. Le but est de faire travailler ensemble plusieurs corps de métiers pour trouver de nouvelles pistes et confondre les criminels passés jusqu'ici entre les mailles du filet.
Tous les commentaires (47)
Il existe par contre des subtilités qui permettent de stopper un délai ou le faire recommencer. La loi dispose que le délai de prescription de l'action publique est interrompu par les actes d'enquête ou d'instruction et suspendu par des événements qui rendent les poursuites impossibles. Si le délai est interrompu, un nouveau délai égal au délai initial recommence.
De plus, pour un crime commis sur mineur, le délai de prescription commence seulement à la majorité de l'enfant. Ainsi l'affaire du petit Grégory qui remonte à 1984 a vu son délai de prescription allongé à 2008 à cause de la minorité de la victime (4 ans) lors des fait et a pu courir jusqu'à 2018 à cause des différents actes d'instruction ayant interrompu le délai de prescription. En théorie, il serait possible de rendre imprescriptible une infraction en réalisant un acte d'instruction interrompant le délai avant la fin à chaque fois.
Ce qui amène à se retrouver dans une situation où il est possible d'avoir une meurtre sans meurtrier avec une enquête à rallonge et un meurtre dont on connait le meurtrier mais dont les faits sont déjà prescrits (et n'ont pas forcément fait l'objet d'une enquête).
Tu devais pas beaucoup l'écouter quand elle te racontait ses journées...
Les stats sont faussées aussi par la comptabilisation des victimes hommes par des auteurs hommes, ainsi que la comptabilisation des victimes femmes par auteurs femmes. Cela amoindri derechef la sur-représentation des femmes victimes d'hommes violents si chère aux médias ces derniers temps.
Nous avions déja échangé à ce sujet : les chiffres doivent être pris avec des pincettes, toujours et surtout si ils confortent un opinion quel qu'il soit. J'avais aussi conclu à l'époque que ces stats biaisés ne me dérangeais pas car justement elles faisaient office d'électrochoc sur la population, donc même si les moyens sont fallacieux, le but est honorable et c'est tout ce qu'il faut retenir.
Si cela peut te rassurer, je rappelle que je travaille depuis 17 ans dans la justice, et les violences et crimes conjugaux ont, de mémoire, toujours été traités convenablement et dans les délais les plus courts (dans le cadre des permanences), même par les magistrats les plus... comment le dire poliment : bancales ?
Des fois pas besoin d'approfondissement pour retrouvé un criminel, c'est eux même qui se jettent dans la geule du loup comme l'histoire du viol d'une lycéen près d'Avignon en dans les année 80 qui le coupable vers 98 pour une place de parking qu'il voulait pas payé au pont du Gard à était arrêté par les gendarmes et confondue au pièce à conviction et mise en examen pour viol et meurtre