En cas de freinage d’urgence d’un avion de ligne, la température des freins peut atteindre 2500 °C et entraîner une surpression des pneus pouvant les faire éclater. Pour éviter cela, les jantes sont munies de vis fusibles, aussi appelées « bouchons fusibles », dont l’intérieur fond à partir d’une certaine température, permettant d’expulser l’air du pneu.
Pour un Airbus A320 par exemple, cette température est fixée à 183 °C.
Commentaires préférés (3)
Dans Tintin Vol 714 pour Sydney ils éclatent les pneus malgré tout.
Tous les commentaires (52)
Je me suis toujours demandé comment les avions de lignes ne patinaient pas à l’atterrissage ? Car la manœuvre semble tout de même extrêmement puissante vu la masse à ralentir sur une courte distance. Est-ce à la « sensibilité » des pilotes/ordinateurs, un peu comme freiner une voiture, par exemple ?
Dans Tintin Vol 714 pour Sydney ils éclatent les pneus malgré tout.
Un freinage d'urgence est d'ailleurs très destructeur pour le train d'atterrissage, nécessitant le remplacement des pneus et système de freinage sur les gros porteurs. Vous verrez même parfois des équipes de pompiers arroser les trains pour les refroidir (et éviter qu'ils ne prennent feu).
Je vous invite à aller chercher sur YouTube les test de freinage, de Boeing par exemple, des images impressionnantes.
L'éclatement des pneus est relativement courant avec les avions modernes et sans danger où presque (Le cas Concorde "snif" :( mais là c'était au décollage), pour l'anecdote, JMCMB mais le gros souci c'est au moment du contact, le pneu qui ne tourne pas et qui passe à 200 kmh en une fraction de seconde au moment où ils touchent la piste, c'est généralement à ce moment qu'ils éclatent.
Et du coup, les disques de freins sont en quelle matière? Céramique? Carbone?
Le principe est juste mais les valeurs sont fausses. Sur un A320, la température apres un atterrissage est classiquement entre 250 et 500*C. Les fusibles fondent au delà de 8-900*C. 180 degrés, c'est une température qui peut être atteinte après un long roulage, heureusement que ça ne fond pas si vite.
Source : 5000 heures sur A320..
Merci pour ce complément d'infos. Du coup, JMCMB aussi ;-)
Lors d'un RTO (Refuse To Take Off), qui survient lorsque l'appareil n'a finalement pas l'autorisation/possibilité de décoller, le freinage d'urgence entraîne une telle hausse de température que le carbone qui compose les freins subit une sublimation, vaporisant près de 90kg de carbone dans l'air.
Le débat est ouvert.
C'est que c'est énorme, un pneu d'avion de ligne, aussi gros qu'un pneu de tracteur, et y'en a pas qu'un! Mettre ça en mouvement par friction de l'air... j'ai des doutes mais l'idée est bonne, je trouve.
Le ressenti dans la cabine, c'est : "on va tous mourir!"
C'est le personnel qui nous a dit ce qui s'était passé
Merci.