La plage d'Uvita au Costa Rica possède la double caractéristique de posséder une sorte d'isthme rejoignant un banc de sable d'une centaine de mètres évoquant la nageoire d'une baleine, et d'être un lieu de rassemblement de ces mêmes animaux qui viennent s'y accoupler et enfanter.
Commentaires préférés (3)
La plage d'Uvita, fait d'ailleurs partie d'un parc marin destiné à la protection des baleines.
Si le Costa Rica n'est que peu cité dans les médias, il est à retenir que c'est LE pays détenant le record mondial d'aires naturelles protégées, par rapport à sa superficie totale: 25%.
Le Costa Rica est également LE pays des énergies renouvelables. Durant les dernières années, le pays a réussi à produire... 98 à 99% de son électricité, uniquement à partir de l'éolien, du solaire, de barrages hidrauliques, de biomasse et de géothermie.
L’image est magnifique :
www.bouger-voyager.com/wp-content/uploads/2018/09/plages-de-Punta-Uvita.jpg
Il y a beaucoup de sites sur la planète où les baleines viennent mettre au monde leurs baleineaux. Pas seulement mettre au monde d'ailleurs ; elles restent un moment pour les éduquer ; toujours aux mêmes périodes de l'année. Ce sont toujours des endroits peu profonds (pour elles !), aux eaux calmes, et où elles se sentent en sécurité car protégées (pas cons les bébêtes :)
J'en connais personnellement au moins trois autres : sud de l'Argentine, péninsule de Samana en République Dominicaine, et bras de mer entre Tahiti et Mooréa en Polynésie.
Je ne sais pas pourquoi, mais les voir, si possible dans l'eau avec elles, procure une émotion incroyable, assez incomparable. Pourquoi plus avec les baleines que d'autres animaux ? Enfin, pour moi... mais c'était le cas de tout le monde à chaque fois. Peut-être ce calme qu'elle diffusent, cette majesté, cette sérénité... Et aussi cette gentillesse à notre égard : à Mooréa, nous étions dans l'eau et tentions de nous approcher doucement d'un baleineau. Quand nous nous rapprochions trop, la mère, doucement et gentiment, venait s'intercaller entre son bébé et nous :) Aucune agressivité ; juste pour nous dire "c'est bon, tu l'as vu, t'es assez près" :)
Tous les commentaires (21)
La répétition de « posséder » dans la première phrase est un peu désagréable :) sinon anecdote pertinente merci pour l’initiative
C’est une presqu’île bien possédée, c’est fini Halloween
La plage d'Uvita, fait d'ailleurs partie d'un parc marin destiné à la protection des baleines.
Si le Costa Rica n'est que peu cité dans les médias, il est à retenir que c'est LE pays détenant le record mondial d'aires naturelles protégées, par rapport à sa superficie totale: 25%.
Le Costa Rica est également LE pays des énergies renouvelables. Durant les dernières années, le pays a réussi à produire... 98 à 99% de son électricité, uniquement à partir de l'éolien, du solaire, de barrages hidrauliques, de biomasse et de géothermie.
L’image est magnifique :
www.bouger-voyager.com/wp-content/uploads/2018/09/plages-de-Punta-Uvita.jpg
Il y a beaucoup de sites sur la planète où les baleines viennent mettre au monde leurs baleineaux. Pas seulement mettre au monde d'ailleurs ; elles restent un moment pour les éduquer ; toujours aux mêmes périodes de l'année. Ce sont toujours des endroits peu profonds (pour elles !), aux eaux calmes, et où elles se sentent en sécurité car protégées (pas cons les bébêtes :)
J'en connais personnellement au moins trois autres : sud de l'Argentine, péninsule de Samana en République Dominicaine, et bras de mer entre Tahiti et Mooréa en Polynésie.
Je ne sais pas pourquoi, mais les voir, si possible dans l'eau avec elles, procure une émotion incroyable, assez incomparable. Pourquoi plus avec les baleines que d'autres animaux ? Enfin, pour moi... mais c'était le cas de tout le monde à chaque fois. Peut-être ce calme qu'elle diffusent, cette majesté, cette sérénité... Et aussi cette gentillesse à notre égard : à Mooréa, nous étions dans l'eau et tentions de nous approcher doucement d'un baleineau. Quand nous nous rapprochions trop, la mère, doucement et gentiment, venait s'intercaller entre son bébé et nous :) Aucune agressivité ; juste pour nous dire "c'est bon, tu l'as vu, t'es assez près" :)
Un isthme sableux reliant une ile (ou un ilot) au continent (ou à une autre ile) s'appelle un tombolo. Ce mot a la particularité d'être le même dans toutes les langues ! Il ne doit pas y en avoir suffisamment dans le monde ou les habitants des différents pays qui en possèdent ne voyaient pas l'intérêt de lui donner un nom spécifique, si bien que c'est le nom d'origine italienne qui est utilisé dans toutes les langues. Certains tombolos sont temporaires et peuvent apparaitre ou disparaitre en fonction de phénomènes saisonniers alors que les plus gros restent de manière permanente. Ce n'est pas une formation improbable car la diffraction des vagues sur les extrémités de l'ile fait que les vagues ont tendance à se rejoindre derrière l'ile et vont donc pousser les sable de part et d'autre jusqu'à former un isthme lorsque les conditions de vent dominant, de profondeur de l'eau et de présence de sable sont réunies. On voit d'ailleurs très bien, sur la vue satellite de google maps, la forme des vagues qui diffractent autour de l'ile et ont formé l'isthme dont parle l'anecdote :
www.google.com/maps/@9.1465528,-83.7598082,3552m/data=!3m1!1e3
Ton commentaire me rappelle une vidéo qui montre un peu la même chose, une maman et son petit qui se font approcher par une bonne trentaine de surfeurs, tout doucement, jusqu'à ce que la maman s'interpose, et d'un coup de nageoire délicat, provoque une vague qui a fait chavirer les plus proches assis sur leurs planches, mais vraiment gentillement quoi.
Personne a eu peur, mais tout le monde est resté à distance.
Je crois que ces animaux sont aussi curieux que nous d'eux, et qu'on leur fait un peu peur comme ils nous font peur "on sait jamais, ils ont l'air cool mais ... on sait jamais..." ;)
Cela me rappelle l'anecdote de Philippe du 2 novembre... L'île Isabela, la plus large des Galapagos, qui ressemble à un hippocampe...
Une action altruiste et civique, telle comme celle de séparer pour recycler, n'est pas perçu comme un geste "logique", car il ne représente pas un profit à première vue.
T'inquiètes, je rencontre le même raisonnement ici, en Espagne.
Il m'aurait étonné que tu me parles d'une expérience personnelle de ce type au bout du monde ! :) @Tyb aussi d'ailleurs :) On connait ton attachement à nos régions françaises et au fait de ne pas prendre l'avion, etc... Seulement voilà, si belle soit notre France, d'autres merveilles (tellement et dans tous les domaines !) existent ailleurs, parfois très loin, et pour ma part il me plait d'y avoir accès. Mais je ne me sens pas prêt pour la traversée des océans à la nage :)
@Rem, ce n'est pas un doc, c'est une vidéo prise par drone
www.you tube.com/watch?v=6fd2-0M7axM&ab_channel=LeHuffPost
Fascinant, un peu agaçants, ces surfeurs mais pas bien méchants. ^^
Je suis contre son utilisation abusive et immodérée. La pandémie de COVID nous l'a enfin démontré, il est tout à fait possible de travailler à distance et de faire tourner ce vaste monde sans prendre l'avion tous les quatre matins.
Pour le tourisme également, on peut éviter de prendre l'avion pour faire un Paris-Marseille un weekend sur 2. Par contre, faire un voyage Paris-Nouméa en avion (1 fois dans l'année) et y rester 3 semaines, pourquoi pas.
Mais tu parles du bateau ; pourrais-tu appeller mon patron ? pour qu'il me donne deux fois 40 jours (aller-retour), rien que pour le voyage, en Polynésie ! Plus 3 semaines là bas (faut au moins ça vu le temps de voyage), pour un total d'un peu plus de 3 mois de vacances ! Si tu arrives à le convaincre je mets une statue de toi dans mon jardin ! :)
En Nouvelle Calédonie, il existe aussi un endroit où les baleines viennent passer l'hiver et s'accoupler. Lorsqu'elles arrivent et lorsqu'elles vont repartir, elles passent devant un récif dont la forme rappelle la nageoire caudale d'une baleine. Cela se passe en face de la tribu de Ouara à l'île Ouen dans le Sud. L'arrivée de ces baleines signe le début de la plantation des ignames chez les habitants de l'île.