L'Australie a une réserve d'eau et elle est gigantesque

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a écrit : A l'échelle du pays... Cette réserve pourrait elle faire fleurir le désert australien ??? (Question sémantique, hein ! Juste par curiosité). L'eau est inutilisable pour l'irrigation, car d'un pH inadapté et trop salée. Elle sert uniquement pour la consommation des hommes et des animaux.

a écrit : A l'échelle du pays... Cette réserve pourrait elle faire fleurir le désert australien ??? (Question sémantique, hein ! Juste par curiosité). Ceci n'aurait aucun intérêt.
La Flore et la Faune sauvage autochtone d'un lieu (Zone aride ou désertique inclue), sont toujours les mieux adaptées pour vivre et survivre.
Modifier les conditions d'une zone aride, se justifie uniquement par un intérêt de production agricole/alimentaire. Or, avec 3 habitants au km2 en Australie, non seulement le pays est en autosuffisance, mais même excédentaire en production alimentaire.

Les faits sont distincts, par exemple en Libye, où la Great Man-Made River a la finalité d'apporter de l'eau douce depuis la grande nappe phréatique du centre désertique du pays, vers les côtes, peuplées.

Il en est à peu près de même en Israël, où la population s'est multipliée par douze en 75 ans (de 40hab/km2 en 1948, à près de 450, actuellement), justifiant non seulement la mise en valeur agricole de partie du Néguev, mais de l'usage de l'irrigation, sur les 2/3 des surfaces agricoles.

a écrit : L'eau est inutilisable pour l'irrigation, car d'un pH inadapté et trop salée. Elle sert uniquement pour la consommation des hommes et des animaux. De l'eau douce trop salée ? Après recherche celle-ci se situe entre 0,5g/L et 1,5g/L alors qu'une eau est considérée douce en dessous d'1g/L. (a titre de comparaison l'eau des océans se situe entre 30-40g/L)


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A l'échelle du pays... Cette réserve pourrait elle faire fleurir le désert australien ??? (Question sémantique, hein ! Juste par curiosité).

a écrit : A l'échelle du pays... Cette réserve pourrait elle faire fleurir le désert australien ??? (Question sémantique, hein ! Juste par curiosité). L'eau est inutilisable pour l'irrigation, car d'un pH inadapté et trop salée. Elle sert uniquement pour la consommation des hommes et des animaux.

a écrit : A l'échelle du pays... Cette réserve pourrait elle faire fleurir le désert australien ??? (Question sémantique, hein ! Juste par curiosité). Ceci n'aurait aucun intérêt.
La Flore et la Faune sauvage autochtone d'un lieu (Zone aride ou désertique inclue), sont toujours les mieux adaptées pour vivre et survivre.
Modifier les conditions d'une zone aride, se justifie uniquement par un intérêt de production agricole/alimentaire. Or, avec 3 habitants au km2 en Australie, non seulement le pays est en autosuffisance, mais même excédentaire en production alimentaire.

Les faits sont distincts, par exemple en Libye, où la Great Man-Made River a la finalité d'apporter de l'eau douce depuis la grande nappe phréatique du centre désertique du pays, vers les côtes, peuplées.

Il en est à peu près de même en Israël, où la population s'est multipliée par douze en 75 ans (de 40hab/km2 en 1948, à près de 450, actuellement), justifiant non seulement la mise en valeur agricole de partie du Néguev, mais de l'usage de l'irrigation, sur les 2/3 des surfaces agricoles.

prévu qu'on ne découvre pas une seconde réserve, il faudrait renommer celle ci.

a écrit : Ceci n'aurait aucun intérêt.
La Flore et la Faune sauvage autochtone d'un lieu (Zone aride ou désertique inclue), sont toujours les mieux adaptées pour vivre et survivre.
Modifier les conditions d'une zone aride, se justifie uniquement par un intérêt de production agricole/alimentaire
. Or, avec 3 habitants au km2 en Australie, non seulement le pays est en autosuffisance, mais même excédentaire en production alimentaire.

Les faits sont distincts, par exemple en Libye, où la Great Man-Made River a la finalité d'apporter de l'eau douce depuis la grande nappe phréatique du centre désertique du pays, vers les côtes, peuplées.

Il en est à peu près de même en Israël, où la population s'est multipliée par douze en 75 ans (de 40hab/km2 en 1948, à près de 450, actuellement), justifiant non seulement la mise en valeur agricole de partie du Néguev, mais de l'usage de l'irrigation, sur les 2/3 des surfaces agricoles.
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Pour conserver l'eau au Néguev, on met en place des Limans. Ce sont des buttes de terre qui permettent de conserver les eaux de pluie et les eaux de ruissellement.

D'ailleurs on y plante généralement des eucalyptus en référence à une autre anecdote.

a écrit : Pour conserver l'eau au Néguev, on met en place des Limans. Ce sont des buttes de terre qui permettent de conserver les eaux de pluie et les eaux de ruissellement.

D'ailleurs on y plante généralement des eucalyptus en référence à une autre anecdote.
Je ne savais pas que ça s'appelle des "limans" JMMCMB. Merci.
L'eucalyptus est, depuis maintenant plus de 10 ans, inscrit sur la liste rouge des espèces invasives.

a écrit : Je ne savais pas que ça s'appelle des "limans" JMMCMB. Merci.
L'eucalyptus est, depuis maintenant plus de 10 ans, inscrit sur la liste rouge des espèces invasives.
Oui c'est vrai. Du coup je me demande ce qu'ils plantent a la place.

Pour l'anecdote j'ai l'impression a la lecture que la situation hydrique de l'Australie semble privilégié alors que pas du tout. Les sécheresses sont de plus en plus dures et la répartition hydrique est très hétérogène.

La France par contre connait une excellente hydrologie (sans etre parfaite) que nous devons absolument préserver.

a écrit : L'eau est inutilisable pour l'irrigation, car d'un pH inadapté et trop salée. Elle sert uniquement pour la consommation des hommes et des animaux. De l'eau douce trop salée ? Après recherche celle-ci se situe entre 0,5g/L et 1,5g/L alors qu'une eau est considérée douce en dessous d'1g/L. (a titre de comparaison l'eau des océans se situe entre 30-40g/L)

L'un des premiers pays à avoir placé l'eau comme un bien exploitable sur les marchés financiers.

a écrit : Oui c'est vrai. Du coup je me demande ce qu'ils plantent a la place.

Pour l'anecdote j'ai l'impression a la lecture que la situation hydrique de l'Australie semble privilégié alors que pas du tout. Les sécheresses sont de plus en plus dures et la répartition hydrique est t
rès hétérogène.

La France par contre connait une excellente hydrologie (sans etre parfaite) que nous devons absolument préserver.
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En zones pionnières (limite nouvelles cultures et zones désertiques. Elles sont clairement visibles sur Google Earth) du Néguev, ils plantent des eucalyptus, car ces arbres participent à l'apport de pollen servant à l'implantation de ruches d'abeilles...ayant elles, également un rôle dans la polinisation des cultures.

Dans les zones plus centrales et Septentrionales d'Israël, qui sont plus pluvieuses et où le biotope Agricole est plus ancien, le rôle d'assèchement d'anciens marais (vecteurs de paludisme, autrefois) qu'avaient les eucalyptus, ne se justifie plus aujourd'hui. Il est conseillé de les couper, car le tapis de feuilles mortes d'eucalyptus, empêche le développement des graines des autres arbres (allélopathie), dont ceux autochtones des zones méditerranéennes.

On retrouve la même démarche dans le Nord de l'Espagne et du Portugal, où des municipalités où régions, interdisent maintenant la plantation d'eucalyptus. Ils furent pourtant largement plébiscités, quelques décennies en arrière, car ils étaient un bon et rapide fournisseur (en volume), de bois destiné à la fabrication de pâte à papier.

a écrit : Ceci n'aurait aucun intérêt.
La Flore et la Faune sauvage autochtone d'un lieu (Zone aride ou désertique inclue), sont toujours les mieux adaptées pour vivre et survivre.
Modifier les conditions d'une zone aride, se justifie uniquement par un intérêt de production agricole/alimentaire
. Or, avec 3 habitants au km2 en Australie, non seulement le pays est en autosuffisance, mais même excédentaire en production alimentaire.

Les faits sont distincts, par exemple en Libye, où la Great Man-Made River a la finalité d'apporter de l'eau douce depuis la grande nappe phréatique du centre désertique du pays, vers les côtes, peuplées.

Il en est à peu près de même en Israël, où la population s'est multipliée par douze en 75 ans (de 40hab/km2 en 1948, à près de 450, actuellement), justifiant non seulement la mise en valeur agricole de partie du Néguev, mais de l'usage de l'irrigation, sur les 2/3 des surfaces agricoles.
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D'où l'importance du plateau du Golan pour Israël. Son positionnement stratégique pour la maîtrise de l'eau..

a écrit : De l'eau douce trop salée ? Après recherche celle-ci se situe entre 0,5g/L et 1,5g/L alors qu'une eau est considérée douce en dessous d'1g/L. (a titre de comparaison l'eau des océans se situe entre 30-40g/L) Ceci peut paraître "curieux" au prime abord, mais quand on parle de "sels" (au pluriel), pour des eaux de nappes phréatiques (et encore plus s'il s'agit d'eau "fossile"), celles-ci peuvent contenir des couches d'eau chargées non seulement en chlorure de Sodium... mais également d'autres composants (du fluor, par exemple) issus de la composition de la couche géologique supérieure traversée.

Certes, il est possible de "déssaler" ces eaux (situées entre 600 et 1200 mètres de profondeur, dans le cas du Néguev), mais ceci à un coût financier.
Or, vu qu'en Israël, il y a 10 millions d'habitants, à la densité de population aux alentours de 450 hab/km2, le pays possède un "gisement" d'eaux usées (dépurées, bien évidemment) qui ne demande que d'être recyclées dans l'irrigation.

Certaines cultures admettent l'utilisation d'eau moyennement chargées naturellement en sel (chlorure de sodium), et ont même un effet bénéfique sur leur production. C'est le cas des oliviers, par exemple.
Mais pour le reste des productions végétales, il faut faire attention à l'apport de sel annuel, arrivé par irrigation, car cet apport est cumulatif... finissant par rendre la parcelle incultivable. Eh oui. L'eau s'est évaporée, mais le sel y est resté.
Pour pallier ce défaut, tu peux choisir de ne planter que des espèces végétales nécessitant très peu d'eau d'irrigation. Tu peux également choisir de faire, de plus, usage de l'irrigation au goutte-à-goutte, voire du goutte-à-goutte souterrain. Le gain, de moyenne est de 30 à 50% du volume d'eau nécessaire.
Malgré cela, tu auras quand même du sel qui s'accumule dans la couche superficielle en culture. Tu peux donc, choisir de devoir enlever toute la terre, sur quelques dizaines de centimètres, au bout de quelques années, afin d'avoir un terrain exempt de sel. Ceci est possible (et se fait) dans la partie Occidentale du Néguev, car le sol est principalement composé de loess (dépôt d'alluvions éoliques) atteignant 30 mètres de profondeur, à certains endroits.

Il y a encore deux autres alternatives: mélanger une partie de l'eau puisée en sous-sol du Néguev, à de l'eau douce provenant des stations d'épuration, afin de diluer les sels.
Une autre, appliquée en cultures sous serre, est de capter perpétuellement l'eau issue de l'évaporespiration des plantes (par climatisation et donc consensation) afin d'en faire de nouveau usage dans l'irrigation. Ceci étant casi infini, tu obtiens au final, de 10 à 20 litres d'eau, à partir d'un seul.

NB: il y a, dans le sous-sol du Néguev, une réserve d'eau suffisante pour abreuver Israël pendant au moins 200 ans. Néanmoins, l'utiliser (en usage agricole) n'est pas économiquement rentable, face à l'usage des eaux usées dépurées, qui elles, ont déjà été payées par le facture d'eau des 10 millions de consommateurs.

a écrit : D'où l'importance du plateau du Golan pour Israël. Son positionnement stratégique pour la maîtrise de l'eau.. Ça, c'était tout à fait exact... il y a 60 ans.
C'est pour ne pas se trouver en littérale "panne sèche" à partir des années 60 du siècle dernier, qu'Israël à fait construire (1963/65) le Conduit Kinneret-Néguev, une "colonne vertébrale" prenant source dans le lac de Tibériade, et arrivant jusqu'au Néguev.
C'est comme si la France construisait un canal d'irrigation allant des eaux du Rhin à Strasbourg, jusqu'en Occitanie...

Depuis, Israël a su trouver 80 façons d'économiser l'eau. La consommation/hab. a été divisée par... trois ( de 600 m3 à 185m3, actuellement), en l'espace de 30 ans.
De plus, le pays à construit 6 méga-usines de déssalement (4 autres prévues ou en construction) permettant dans un avenir très proche, d'arriver à un approvisionnement en eaux de mer déssalée, à 100% de sa population. Actuellement, ceci dépasse les 80%.

Si l'eau du Golan, qui alimente grande partie du Lac de Tiberiade, était responsable de 30% de l'eau consommée en Israël (tous usages confondus), dans les années 60, 70 et 80, cette eau ne représente plus que 5% actuellement... et uniquement en cas de nécessité ultime.
De fait, actuellement, quand la capacité de production des méga-usines de déssalement est supérieure à la demande, une partie du conduit Kineret-Néguev transporte de l'eau en sens inverse, afin de remplir le Lac de Tiberiade, devenant alors un réservoir...

C'est parce que cette "position stratégique" (tant hydrologique comme militaire) que tu cites, à disparue dans les années 80 et 90, qu'Israël à secrètement négocié (par deux fois), avec la Syrie, un Traité de Paix contre le Golan. "Quelqu'un" s'est chargé de le faire capoter.
...Mais ceci est un autre affaire (purement politique), qu'il n'a pas sa place de discussion sur SCMB.

Ça fait combien de piscine olympique ?..->[ ]

On pourrait revendre nos mega bassines sinon !? ... ok je sors ;)

DU COUP L'ANECDOTE EST FAUSSE CAR CE N'EST PAS DE L'EAU DOUCE..... MÊME SI IL Y'AS QUELQUE PUIT À 0.5G CELA REPRÉSENTE PEU

Le volume indiqué me paraît très faible vu qu’il est dit que la profondeur varie de quelques centaines de mètres à 3 km et au regard de la superficie immense concernée (qui a la louche doit bien faire 2-3 millions de km2 mini). Si la profondeur moyenne est de 1km, le volume devrait être de 2-3 millions de km3 plutôt non?

J'aurais aimé une mesure dans la nouvelle unité internationale.... La piscine olympique :)

a écrit : Le volume indiqué me paraît très faible vu qu’il est dit que la profondeur varie de quelques centaines de mètres à 3 km et au regard de la superficie immense concernée (qui a la louche doit bien faire 2-3 millions de km2 mini). Si la profondeur moyenne est de 1km, le volume devrait être de 2-3 millions de km3 plutôt non? Afficher tout Puisqu'il occupe 23% de la superficie du pays, ce bassin occupe 1.78 millions de km³ ;)