Au Japon, on fait pousser des arbres sur les arbres

Proposé par
le
dans

Depuis le XIVe siècle, dans la forêt de Kitayama au nord de Kyoto, les Japonais utilisent une technique appelée « daisugi » pour produire du bois sans abattre les arbres. Les cèdres sont taillés comme s’il s’agissait de bonsaïs géants, ce qui leur permet de pousser plus vite que ceux plantés en terre et de donner un bois plus flexible et plus solide.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Cette anecdote n'est-elle pas déjà parue sur SCMB Images, application disparue aujourd'hui ?
Je pensais que son contenu serait ajouté à SCMB classique, mais pas sous le format de nouvelles anecdotes...
Pourtant Philippe avait expliqué que ce serait le cas, pour éviter de poster plein d'anecdotes d'un coup qui seraient vides de commentaires et de réactions.

a écrit : Oui c'est ce que j'avais cru comprendre aussi. Si toutes les anecdotes de SCMB Images sont incluses dans SCMB Classique de cette manière, on va avoir droit à un énorme recyclage d'anecdotes déjà publiées et donc faussement "nouvelles", et ça risque de durer longtemps avant d'avoir épuisé le stock... C’est pas dramatique, beaucoup d’entre nous ne les connaissent pas (inscription récente), d’autres les auront oubliées (au moins partiellement) et, enfin, je suis sûre que ces anecdotes seront publiées au compte-gouttes :)

a écrit : Oui c'est ce que j'avais cru comprendre aussi. Si toutes les anecdotes de SCMB Images sont incluses dans SCMB Classique de cette manière, on va avoir droit à un énorme recyclage d'anecdotes déjà publiées et donc faussement "nouvelles", et ça risque de durer longtemps avant d'avoir épuisé le stock... Je crois que c'est la seule façon de tenir le rythme du nombre d'anecdotes car j'en vois bien peu en modération en ce moment.

Personnellement, je préfère largement le rythme 3 en semaines et 2 le weekend ... là je trouve qu'il y en a trop et impossible de prendre le temps d'approfondir les informations sur chacune. J'imagine qu'en passant payant, il fallait forcément augmenter l'offre.


Tous les commentaires (29)

Cette anecdote n'est-elle pas déjà parue sur SCMB Images, application disparue aujourd'hui ?
Je pensais que son contenu serait ajouté à SCMB classique, mais pas sous le format de nouvelles anecdotes...

a écrit : Cette anecdote n'est-elle pas déjà parue sur SCMB Images, application disparue aujourd'hui ?
Je pensais que son contenu serait ajouté à SCMB classique, mais pas sous le format de nouvelles anecdotes...
Pourtant Philippe avait expliqué que ce serait le cas, pour éviter de poster plein d'anecdotes d'un coup qui seraient vides de commentaires et de réactions.

" Au Japon, on fait pousser des arbres sur les arbres "

Euh.... non, on pratique une taille particulière des branches afin de récupérer du bois sans couper l'arbre.

a écrit : Oui c'est ce que j'avais cru comprendre aussi. Si toutes les anecdotes de SCMB Images sont incluses dans SCMB Classique de cette manière, on va avoir droit à un énorme recyclage d'anecdotes déjà publiées et donc faussement "nouvelles", et ça risque de durer longtemps avant d'avoir épuisé le stock... C’est pas dramatique, beaucoup d’entre nous ne les connaissent pas (inscription récente), d’autres les auront oubliées (au moins partiellement) et, enfin, je suis sûre que ces anecdotes seront publiées au compte-gouttes :)

a écrit : Pourtant Philippe avait expliqué que ce serait le cas, pour éviter de poster plein d'anecdotes d'un coup qui seraient vides de commentaires et de réactions. Oui c'est ce que j'avais cru comprendre aussi. Si toutes les anecdotes de SCMB Images sont incluses dans SCMB Classique de cette manière, on va avoir droit à un énorme recyclage d'anecdotes déjà publiées et donc faussement "nouvelles", et ça risque de durer longtemps avant d'avoir épuisé le stock...

a écrit : Oui c'est ce que j'avais cru comprendre aussi. Si toutes les anecdotes de SCMB Images sont incluses dans SCMB Classique de cette manière, on va avoir droit à un énorme recyclage d'anecdotes déjà publiées et donc faussement "nouvelles", et ça risque de durer longtemps avant d'avoir épuisé le stock... Je crois que c'est la seule façon de tenir le rythme du nombre d'anecdotes car j'en vois bien peu en modération en ce moment.

Personnellement, je préfère largement le rythme 3 en semaines et 2 le weekend ... là je trouve qu'il y en a trop et impossible de prendre le temps d'approfondir les informations sur chacune. J'imagine qu'en passant payant, il fallait forcément augmenter l'offre.

a écrit : Cette anecdote n'est-elle pas déjà parue sur SCMB Images, application disparue aujourd'hui ?
Je pensais que son contenu serait ajouté à SCMB classique, mais pas sous le format de nouvelles anecdotes...
L’image n’est pas la même

Le Daisugi s'obtient de la taille du cèdre Japonais (Cryptomeria Japonica) ...qui n'est en réalité pas un cèdre en soi.
Depuis 2008, c'est l'arbre officiel du Japon.
Actuellement, il se vend sous le nom de "sugi" dans les pépinières du monde entier, et est même devenu endémique aux Azores.

La technique du Daisugi est probablement née comme réponse à l'intense déforestation qui eut lieu dans l'archipel Japonais, durant son Moyen-âge.
La surexploitation des forêts, tant pour la construction, le chauffage, la cuisine, ou encore pour créer des zones de culture (sur brûlis) et de pâturages, amenait à de graves problèmes d'érosion, de glissements de terrain, etc... Ainsi que de raréfaction des essences nobles destinées au secteur du bâtiment.
C'est l'arrivée des Tokugawa au Pouvoir (et de réunification du Japon) au début du 17eme siècle, qui mènera à la prise de décisions drastiques en matière de protection de l'environnement, dont la limitation d'arbres pouvant être coupés pour l'usage d'une personne: 8 arbres/habitant/an. 10 si vous étiez un notable.

La technique du Daisugi s'est principalement développé dans la région de Kyoto, car l'orographie de la région rend compliquée la sylviculture extensive.
De plus, vu que cette ville fut également capitale du Japon durant un millénaire ( du 8eme au 19eme siècle) la nécessité de bois de charpente pour la construction d'immeubles officiels, de temples - ...et surtout de maisons de thé -, créa les conditions commerciales idéales pour le maintient de cette technique de taillage.
Le bois obtenu de ces rejets, lui confère également des particularités propres de flexibilité et de densité, qui sont en réalité des atouts dans les techniques de construction antisismiques Japonaises: l'édifice "glisse" durant les tremblements de terre, mais ne cède pas, car la charpente (murs et toits) est unie de forme à continuer d'être un seul et même bloc.

L'idée leur est peut être venue en observant les souches de chêne qui repartent en 5 où 6 rejets même après avoir été coupés au raz du sol?
Dans l'anecdote, il s'agit de résineux, ces essences ne font pas de rejets à partir du tronc, et vu que les résineux poussent déjà assez vite, beaucoup plus vite que les chênes, cette technique est vraiment très intéressante, obtenir du bois tout en gardant la plante-mère et lui permettant même de continuer son développement racinaire ce qui, en toute logique, rend l'arbre d'origine de plus en plus productif au fil du temps.

On devrait peut être s'en inspirer, en France, ca fait déjà belle lurette que nos forêts ne suffisent plus à nos besoins en bois alors qu'on a pas mal de forêts, la plus grande partie de ce que l'on consomme est importé des pays de l'Est, mais si les importations se tarissent parce qu'ils veulent garder leur bois pour eux, et qu'on prend pas les devants, on va se retrouver dans la m!!!

J'ai quelques petits cèdres en pots, je vais tenter l'expérience en modèle réduit, on verra bien ce que ca donne! :)

a écrit : L'idée leur est peut être venue en observant les souches de chêne qui repartent en 5 où 6 rejets même après avoir été coupés au raz du sol?
Dans l'anecdote, il s'agit de résineux, ces essences ne font pas de rejets à partir du tronc, et vu que les résineux poussent déjà assez vite, beaucoup plus vi
te que les chênes, cette technique est vraiment très intéressante, obtenir du bois tout en gardant la plante-mère et lui permettant même de continuer son développement racinaire ce qui, en toute logique, rend l'arbre d'origine de plus en plus productif au fil du temps.

On devrait peut être s'en inspirer, en France, ca fait déjà belle lurette que nos forêts ne suffisent plus à nos besoins en bois alors qu'on a pas mal de forêts, la plus grande partie de ce que l'on consomme est importé des pays de l'Est, mais si les importations se tarissent parce qu'ils veulent garder leur bois pour eux, et qu'on prend pas les devants, on va se retrouver dans la m!!!

J'ai quelques petits cèdres en pots, je vais tenter l'expérience en modèle réduit, on verra bien ce que ca donne! :)
Afficher tout
Petite correction. Ce n'est pas du tout une question de quantité de bois. En France, les forêts peuvent largement nous permettre de subvenir à nos besoins.

C'est une question de rentabilité. Le bois provenant d'ailleurs est moins cher à l'achat que celui de nos forêts françaises (trop peu de scieries, bois difficile d'accès, industriels qui vont monter les prix). Une question de gros sous encore une fois.

a écrit : Pourtant Philippe avait expliqué que ce serait le cas, pour éviter de poster plein d'anecdotes d'un coup qui seraient vides de commentaires et de réactions. Et en même temps la qualité des commentaires, qui sont souvent des compléments d’informations et parfois des anecdotes incrustées, ne s’en trouveras que amélioré.
Si vous voyez ce que je veux dire ...

a écrit : Petite correction. Ce n'est pas du tout une question de quantité de bois. En France, les forêts peuvent largement nous permettre de subvenir à nos besoins.

C'est une question de rentabilité. Le bois provenant d'ailleurs est moins cher à l'achat que celui de nos forêts françaises (tro
p peu de scieries, bois difficile d'accès, industriels qui vont monter les prix). Une question de gros sous encore une fois. Afficher tout
C'est vrai, y'a pas mal de forêts non où très peu exploitées en France, il est plus facile de faire des coupes franches en plaine à l'Est avec une énorme machine de 15 tonnes que de crapahuter dans nos collines avec des percherons(j'exagère un peu mais pas tant que ça^^), mais admet que si les importations s'arrêtent, il va bien falloir qu'on se sorte les doigts. ;)
En tout cas, dans mon coin très boisé, toutes les forêts sont exploitées, mais c'est de la colline pour l'essentiel, pas bon pour le bois de construction, juste pour le chauffage. Pour le bois de construction, il faut des arbres bien droit, soit plantés en rangs d'oignons, soit qui poussent tout seuls bien droit, et ça, en France, y'en a presque pas des arbres bien droits qui poussent tout seuls sans la main de l'homme, mais dans les pays de l'Est, y'en a encore... pour combien de temps...

Rentabilité oblige, exact. Comme au Japon d'ailleurs avec leur technique. L'anecdote stipule bien que ces ... branches, étaient/sont quasiment un produit de luxe! Mais si on industrialisait le processus?

Comment ça, je pense qu'au fric? Même po vrai!^^

a écrit : L'idée leur est peut être venue en observant les souches de chêne qui repartent en 5 où 6 rejets même après avoir été coupés au raz du sol?
Dans l'anecdote, il s'agit de résineux, ces essences ne font pas de rejets à partir du tronc, et vu que les résineux poussent déjà assez vite, beaucoup plus vi
te que les chênes, cette technique est vraiment très intéressante, obtenir du bois tout en gardant la plante-mère et lui permettant même de continuer son développement racinaire ce qui, en toute logique, rend l'arbre d'origine de plus en plus productif au fil du temps.

On devrait peut être s'en inspirer, en France, ca fait déjà belle lurette que nos forêts ne suffisent plus à nos besoins en bois alors qu'on a pas mal de forêts, la plus grande partie de ce que l'on consomme est importé des pays de l'Est, mais si les importations se tarissent parce qu'ils veulent garder leur bois pour eux, et qu'on prend pas les devants, on va se retrouver dans la m!!!

J'ai quelques petits cèdres en pots, je vais tenter l'expérience en modèle réduit, on verra bien ce que ca donne! :)
Afficher tout
Cher @Nicontrarié,
La technique du Daisugi n'est autre que celle de l'emploi des "rejets de houppier" pour obtenir du bois aux propriétés particulières.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Houppier

Sinon, le bois de sugi est également apprécié pour la construction navale, de par son bois imputrescible.
Un autre usage, et non des moindres, est celle consistant à fabriquer les fûts (les tarus) destinés au stockage du saké.
En effet: le centre du tronc de sugi, donne un bois odorant de couleur rouge-rose. Quant à la périphérie du tronc, il est de couleur plus claire. Les maîtres artisans Japonais fabriquant les tarus, vont même jusqu'à placer la partie odorante à l'intérieur et la partie claire à l'extérieur.
Les sugi les plus réputés pour la fabrication des tarus, sont ceux poussant dans les alentours de Yoshino, proche de la ville de Nara.
Dès le début du 18eme, la renommée des sugi de Yoshino devint telle, qu'il devint indispensable de créer la fonction du "Yamamori" (gardien des montagnes), à mi-chemin de la fonction de garde-forestier et de fermier, afin de planter, prendre soin et surveiller les sugi.

a écrit : Cher @Nicontrarié,
La technique du Daisugi n'est autre que celle de l'emploi des "rejets de houppier" pour obtenir du bois aux propriétés particulières.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Houppier

Sinon, le bois de sugi est également apprécié pour la construction navale,
de par son bois imputrescible.
Un autre usage, et non des moindres, est celle consistant à fabriquer les fûts (les tarus) destinés au stockage du saké.
En effet: le centre du tronc de sugi, donne un bois odorant de couleur rouge-rose. Quant à la périphérie du tronc, il est de couleur plus claire. Les maîtres artisans Japonais fabriquant les tarus, vont même jusqu'à placer la partie odorante à l'intérieur et la partie claire à l'extérieur.
Les sugi les plus réputés pour la fabrication des tarus, sont ceux poussant dans les alentours de Yoshino, proche de la ville de Nara.
Dès le début du 18eme, la renommée des sugi de Yoshino devint telle, qu'il devint indispensable de créer la fonction du "Yamamori" (gardien des montagnes), à mi-chemin de la fonction de garde-forestier et de fermier, afin de planter, prendre soin et surveiller les sugi.
Afficher tout
Ah c'est vraiment un produit de luxe et très spécialisé, okay, ca va pas être possible d'industrialiser le proces...

Bon ben je vais épargner la torture à mes cèdres en pot, merci pour les infos :)

a écrit : C'est vrai, y'a pas mal de forêts non où très peu exploitées en France, il est plus facile de faire des coupes franches en plaine à l'Est avec une énorme machine de 15 tonnes que de crapahuter dans nos collines avec des percherons(j'exagère un peu mais pas tant que ça^^), mais admet que si les importations s'arrêtent, il va bien falloir qu'on se sorte les doigts. ;)
En tout cas, dans mon coin très boisé, toutes les forêts sont exploitées, mais c'est de la colline pour l'essentiel, pas bon pour le bois de construction, juste pour le chauffage. Pour le bois de construction, il faut des arbres bien droit, soit plantés en rangs d'oignons, soit qui poussent tout seuls bien droit, et ça, en France, y'en a presque pas des arbres bien droits qui poussent tout seuls sans la main de l'homme, mais dans les pays de l'Est, y'en a encore... pour combien de temps...

Rentabilité oblige, exact. Comme au Japon d'ailleurs avec leur technique. L'anecdote stipule bien que ces ... branches, étaient/sont quasiment un produit de luxe! Mais si on industrialisait le processus?

Comment ça, je pense qu'au fric? Même po vrai!^^
Afficher tout
L'exploitation forestière Japonaise est actuellement dans une situation.... désastreuse.
Dès les années 70, l'usage massif des engrais chimiques, des matières premières énergétiques, du béton et de l'acier et des importations de bois, ont véritablement laminé son secteur sylvicole.
Aujourd'hui, les forêts Japonaises n'atteignent ni 20% de sa capacité potentielle productive, et le futur n'est pas plus reluisant, devant la Transition démographique, l'exode rural et le manque de vocations.
Bref, la forêt Japonaise se dirige tout droit à des kilomètres carrés par milliers, totalement abandonnés.

Quant à penser faire perdurer le Daisugi, je crois que seule une demande étrangère de ce bois particulier, pourrait sauver cet Art.

@Nicontrarié, sais-tu si cette technique peut être appliquée à d'autres essences d'arbres (résineux comme feuillus) ?

a écrit : L'exploitation forestière Japonaise est actuellement dans une situation.... désastreuse.
Dès les années 70, l'usage massif des engrais chimiques, des matières premières énergétiques, du béton et de l'acier et des importations de bois, ont véritablement laminé son secteur sylvicole.
Aujourd
'hui, les forêts Japonaises n'atteignent ni 20% de sa capacité potentielle productive, et le futur n'est pas plus reluisant, devant la Transition démographique, l'exode rural et le manque de vocations.
Bref, la forêt Japonaise se dirige tout droit à des kilomètres carrés par milliers, totalement abandonnés.

Quant à penser faire perdurer le Daisugi, je crois que seule une demande étrangère de ce bois particulier, pourrait sauver cet Art.

@Nicontrarié, sais-tu si cette technique peut être appliquée à d'autres essences d'arbres (résineux comme feuillus) ?
Afficher tout
De ce que j'en sais, couper un tronc et laisser pousser une branche en dessous de la coupe, avec un pansement sur la coupe, l'arbre repart, et vite, vu qu'on a pas tué la racine, dans mon esprit, ca peut marcher avec n'importe quel arbre.

Une ancienne anecdote expliquait, dans les commentaires, que les végétaux ne meurent pas de vieillesse, et dans mon premier commentaire, j'expliquais que les résineux ne font pas de rejets. J'explique:

Sur les troncs de chênes, on voit souvent pousser des microbranches, ca veut dire que sur les feuillus, les arbres qui hivernent, qui hibernent, la génétique leur permet de faire pousser de nouvelles branches partout, pour les résineux, quand on coupe une branche basse, la plus basse, il n'y aura jamais de branche qui repoussera plus bas, jamais de nouvelle feuille, de nouveaux bourgeons.

Dans l'anecdote, il est stipulé que ces arbres résineux sont taillés comme des bonzaïs, je pense que tu devrai chercher dans cette direction pour avoir une réponse fiable, je ne suis pas un spécialiste, mais c'est une piste à suivre.

Cette existe aussi en France depuis longtemps, on appel ça des trognes

a écrit : De ce que j'en sais, couper un tronc et laisser pousser une branche en dessous de la coupe, avec un pansement sur la coupe, l'arbre repart, et vite, vu qu'on a pas tué la racine, dans mon esprit, ca peut marcher avec n'importe quel arbre.

Une ancienne anecdote expliquait, dans les comme
ntaires, que les végétaux ne meurent pas de vieillesse, et dans mon premier commentaire, j'expliquais que les résineux ne font pas de rejets. J'explique:

Sur les troncs de chênes, on voit souvent pousser des microbranches, ca veut dire que sur les feuillus, les arbres qui hivernent, qui hibernent, la génétique leur permet de faire pousser de nouvelles branches partout, pour les résineux, quand on coupe une branche basse, la plus basse, il n'y aura jamais de branche qui repoussera plus bas, jamais de nouvelle feuille, de nouveaux bourgeons.

Dans l'anecdote, il est stipulé que ces arbres résineux sont taillés comme des bonzaïs, je pense que tu devrai chercher dans cette direction pour avoir une réponse fiable, je ne suis pas un spécialiste, mais c'est une piste à suivre.
Afficher tout
De toutes les infos que j'ai pu trouver en différentes langues, la technique du daisugi consisterait à laisser pousser des branches secondaires orientées vers le haut.
Une taille des jeunes rameaux sur les branches principales de l'arbre, ainsi sur la partie inférieure des rejets, est nécessaire tous les deux ans.
Ceci veut dire que chaque rejet nécessite pas moins de dix tailles durant leur pousse, avant d'être coupé.
Néanmoins, vu qu'un seul cèdre (sugi) peut porter jusqu'à une centaine de rejets et que l'arbre en soi a une durée moyenne de vie de l'ordre de 200 à 300 ans, la quantité de bois ( de qualité supérieure) obtenue, semble bien plus importante à la croissance d'un seul arbre non taillé.

Ce qui a popularisé la "création" du Daisugi au Japon, c'est le Style d'architecture sukiya-zukuri, qui fut très demandé par les nobles et les samouraïs, jusqu'au 16eme siècle. Ensuite, le changement d'Architecture fit descendre la demande, bien que le Daisugi a continué d'être pratiqué jusqu'au milieu du 20eme.
Actuellement, il se pratique surtout comme valeur ornementale.
en.m.wikipedia.org/wiki/Sukiya-zukuri