À cause d'une querelle d'égo, Fernandel et Bourvil se sont cordialement détestés sur le tournage de "La cuisine au beurre" en 1963. Pourtant, l'acteur marseillais était l'idole d'enfance du comédien normand dont le premier nom de scène fut Andrel en hommage à son mentor.
Nos applications mobilesFacebookTwitterFeeds17744 anecdotes - 276 lecteurs connectés
Le site pour briller en soirée
Commentaires préférés (3)
C'est souvent ce qui se passe, j'imagine, quand deux "monstres sacrés" sont sur un plateau. J'avais déjà lu que le tournage du "Corniaud" ne s'était pas trop bien passé non plus entre Bourvil et De Funes : le second reprochant au réalisateur une part trop belle premier. C'est pourquoi il y aurait eu un rajout au scénario de la scène où De Funes prend une douche au camping à côté d'un athlète.
En tous cas pour "la cuisine au beurre", les sources ne sont pas tendres avec Fernandel, et parle de lui comme "bouffi d'orgueil" ! La locution est forte :)
En fait Bourvil et de Funès avaient un respect mutuel qui ne s'est jamais démenti. Mais de Funès n'avait d'abord qu'un second rôle prévu au scénario et après son énorme succès du gendarme de st-Tropez, il a souhaité être en tête d'affiche à égalité avec Bourvil.
De Funes aurait demandé à ce que Coluche soit lui même mis à égalité en tête d'affiche sur l'aile ou la cuisse. Malgré leurs frictions sur le tournage. Coluche était tout le temps en retard et De Funès était très ponctuel.
Tous les commentaires (15)
C'est souvent ce qui se passe, j'imagine, quand deux "monstres sacrés" sont sur un plateau. J'avais déjà lu que le tournage du "Corniaud" ne s'était pas trop bien passé non plus entre Bourvil et De Funes : le second reprochant au réalisateur une part trop belle premier. C'est pourquoi il y aurait eu un rajout au scénario de la scène où De Funes prend une douche au camping à côté d'un athlète.
En tous cas pour "la cuisine au beurre", les sources ne sont pas tendres avec Fernandel, et parle de lui comme "bouffi d'orgueil" ! La locution est forte :)
Le point commun entre ces deux anecdotes est Bourvil... XD
Inimaginable au seul regard de cette scène :
m.youtube.com/watch?v=QZris9MIGBs
En fait Bourvil et de Funès avaient un respect mutuel qui ne s'est jamais démenti. Mais de Funès n'avait d'abord qu'un second rôle prévu au scénario et après son énorme succès du gendarme de st-Tropez, il a souhaité être en tête d'affiche à égalité avec Bourvil.
De Funes aurait demandé à ce que Coluche soit lui même mis à égalité en tête d'affiche sur l'aile ou la cuisse. Malgré leurs frictions sur le tournage. Coluche était tout le temps en retard et De Funès était très ponctuel.
Pour le coup ils jouaient vraiment la comédie !
Depuis peu, une statue immortalise les deux acteurs à Martigues (à 40km de Marseille), où se déroule le film.
Oeuvre du sculpteur toulousain Sébastien Langloÿs, elle est faite de telle sorte qu'il est possible de s'asseoir aux côtés de Fernandel
(www.google.com/amp/s/www.laprovence.com/article/edition-martigues-istres/5872907/fernandel-et-bourvil-font-leur-cinema-dans-lile.html%3famp)
vu que je ne sais pas lequel est normand et lequel est marseillais .. je vais tenter de deviner la fin de l'anecdote...
Facile !
Lequel des deux avait l'accent du sud dans cette scène ?
youtu.be/QZris9MIGBs
Gabin méprisait assez Louis de funes. Il était glacial voir méchant avec lui. Et pourtant de funes était une bonne pâte
On le disait aussi perfectioniste au point d'agacer tous les acteurs qui jouaient avec lui...
et oui qui se ressemble s'assemble. Fernandel était un très bon copain de gabin, au point qu'il a pleuré quand il l'a évoqué juste après sa mort. www.youtube.com/watch?v=f9ILrzrKEGs
De même pour Galabru dans Les Gendarmes de St-Tropez
Source : interview de ce comédien sur le plateau de C à Vous quelques temps avant son décès
Au final, je trouve que ce genre d'anecdotes renforcent les qualités d'acteurs des deux. Car s'ils ne s'apprécient pas, en tant que spectateur, ça ne me regarde pas vraiment, par contre, si je le ressens à l'écran alors c'est que leur travail (mais aussi celui du réalisateur) n'a pas été fait correctement.
Ayant eu la chance de rencontrer Galabru, il était franchement charmant. Très drôle et approchable alors que nous étions une bande d'ados invités sur le tournage. Il s'était juste assis avec nous en attendant sa scène et nous racontait des blagues. A l'inverse une des actrices de la même génération faisait la diva (et pourtant on était des ch'tis, elle aurait pu apprécier nos origines communes).