Les terribles chiffres d'une étude sur le viol

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L'ONU a effectué une enquête en 2013 dans des pays d'Asie du Sud-est (Bangladesh, Cambodge, Chine, Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka). Il était demandé anonymement aux hommes s'ils avaient déjà violé une femme, et 25% d'entre eux répondirent positivement. Le triste record appartient à l'île de Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) avec 62% de oui.


Tous les commentaires (97)

a écrit : Je me suis abstenu jusqu'à présent mais s'il vous plait arrêter d'englober les harceleurs de rue / mains baladeuses ou autres actions minables en tant que viol.
Je ne te vise pas plus qu'un autre, juste que beaucoup de commentaires commencent à prendre cette tournure.

Plusieurs
commentaires défendent le point de vue de Moe sur son chiffre PERSONNEL, c'est à dire de SON entourage. Moe travaille peut etre dans un milieu au contact (psy ? asso ? police ?).

Par contre les autres c'est "Dans mon entourage un jour une fille a eu une proposition étrange dans le métro, donc oui il a raison". Si on commence à dire qu'aller voir une personne et lui dire "Coucou tu me suces" est du viol alors la... ça va devenir n'importe quoi.
Il y a des cons partout, mais le harcèlement de rue n'est pas du viol mais du harcèlement, les mains baladeuses une agression sexuelle (toujours pas un viol), prendre quelqu'un en proie (genre un médecin qui te dit de te mettre nue alors que ce n'est pas utile) n'est pas violé mais agressé.

C'est important de faire la nuance, sinon on part dans le grand n'importe quoi sur tous les sujets "Oui monsieur le juge il m'a menacé d'un couteau, c'est donc un meurtre !"

Dans ton cas précis tu connais bien des femmes qui ont eu à faire à des idiots, mais pas violée. Donc non tu n'as pas le chiffre de Moe. Pour la majorité des gens ici, on est loin de Moe et de son entourage. La personne répondant à Moe n'a pas tort et c'est bien Moe qui a une situation particulière car en France les 3/4 n'ont pas été violée.

Car sinon dans mon entourage tout le monde a été victime d'agression sexuelle/harcèlement et je vais dire "Ah si si Moe a raison chez moi c'est 95%." Alors que non. Je ne suis même pas à 70% de personne violées dans mon entourage et heureusement.

Et même par respect pour les victimes de viol, ne dites pas que la main baladeuse = viol. Ce n'est pas toi qui a dit ça mais celui qui a dit ça, c'est du grand n'importe quoi. Si on va par la : insulte sur Macron = appartenance à une organisation terroriste contre la France.
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Salut Raspa et merci de ta réponse. C'est à toi que je réponds car tu es de loin, le plus respectueux dans ton commentaire même si tu ne partages pas ce qui y est écrit !

Tu as raison lorsque tu dis que c'est MON chiffre, mon estimation qui de plus peut-être biaisée, et absolument pas un pourcentage commun et empirique comme certain l'ont écrit. ("Je dirais que...")

J'ai, en effet, fait du bénévolat pendant quelques années en aide aux victimes de viols/violences sexuelles, et pour avoir vu les ravages psychologiques et parfois physiques que ça peut créer, c'est assez horrible. Et on ne peut pas se rendre compte du nombre de personnes "normales" si on peut dire qui en sont victimes. Et qui se taisent tout simplement, certains gardent ça toute leur vie... ce qui peut justement amener à questionner son entourage (famille, amis, famille des amis etc) il y a souvent des grosses surprises quand les langues osent se délier. Toujours est-il c'est pour ça que je me suis éloignée de l'appli, pour éviter de répondre à froid à certaines réponses un peu limites et provoquer un débat virulent, ce n'est pas le but.

La grosse erreur du commentaire vient certainement de la confusion viol/violence sexuelle, ce qui n'est d'ailleurs pas digne pour quelqu'un ayant bossé en assoc', et merci à toi et tout ceux qui l'ont souligné auparavant, sans pour autant insinuer fortement que leur entourage est "mieux" que le mien ou que celui d'autres membres (j'ai d'ailleurs trouvé ça assez grave, en espérant qu'aucune victime de viol pour le coup n'ait lu un de ces post...)

Ce commentaire était de toute façon de nature informative, car beaucoup de personnes justement ignorent les chiffres beaucoup trop élevés (officiels ceux-là !) du viol dans notre beau pays. Provoquer une petite guerre des commentaires était tout sauf intentionnel !
En attendant de se retrouver sur une prochaine anecdote, prenez soin de vous et de vos proches, que ce soit sur ce sujet ou sur un autre. :)

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android

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a écrit : L'histoire de la garde n'était qu'une parenthèse et je n'en fais pas le centre de mon propos, mais soit.
Pour ce qui est du viol, je dirai que non, c'est faux, bien qu'il soit courant que la police ou les proches doutent des propos d'une femme, il lui sera tout de même beaucoup
plus facile de se faore entendre. Il est également plus courant que tu ne sembles le croire, dans la sphères professionnelle, de menacer un supérieur ou un collègue de porter plainte alors qu'il n'y a rien eu, ça existe pour cette même raison.
Je ne prétends pas savoir combien d'hommes ou de femmes sont violés par an en France.
Personne n'a été violé dans mon entourage, un nombre élevé est souvent avancé pour montrer une omniprésence du viol, mais ce n'est pas un argument recevable, je pourrais très bien dire l'inverse parce que je ne connais personne qui en a été victime.
Le vrai "patriarcat" est mort et enterré depuis que la loi rend égaux hommes et femmes dans la vie civile. Ça commence à dater. Aujourd'hui il existe une sorte de neo-feminisme qui n'a plus rien à voir avec les premières et deuxièmes vagues et qui ne lutte absolument pas pour les mêmes causes.
Ce ne sont pas les hommes qui insinuent qu'être violé c'est être faible, c'est là une grande tromperie, c'est une société entièrement tournée vers un "favoritisme" (si j'ose dire dans le cadre d'un méfait de ce niveau) féminin, on rappelle toujours à un homme qu'il n'est pas la victime et à la femme qu'elle l'est, peut importe la réalité des faits, et ce n'est pas fait par des hommes, justement, c'est là que beaucoup se trompent.
Je pense que cette vague qui prône l'auto-flagellation chez les hommes et l'auto-victimisation chez les femmes mourra bientôt, les vrais instigateurs sont les "pontes" de notre monde, pas les citoyens lambda, qui sont destinés à se laisser distraire par cet os qu'on leur jette.
Ce n'est que mon avis mais j'attends des preuves solides par des sources non biaisées (donc non étatiques ou militantes) pour éventuellement en changer.

Pour ce qui est de la garde, tant que j'y suis : non, plus personne (ou presque) ne considère la femme moderne comme la ménagère des années 50, dans l'immense majorité des cas la femme choisi elle-même de passer plus de temps à s'occuper de sa famille. La garde est attribuée à des femmes parce que si elle ne l'etait pas on aurait des manifestations devant tous les tribunaux, les deux seules choses qui importent sont l'avis des enfants et la capacité du parent à les assumer. Comme les enfants ne sont souvent pas écoutés, que l'homme est souvent celui qui gagne plus (pour tout un tas de raisons valables, ne dérapons pas, renseignez-vous) pourquoi la femme a-t-elle dans la grande majorité des cas la garde ? Non c'est pas parce qu'un système patriarcal ma voit comme une mère née, ouvrez-les yeux, le simple fait que tant de gens y croit est délirant. Ou peut-être que ceux qui ferment les yeux sont ceux que cela arrange...

J'aime les pavés, la patience et le raisonnement, pour moi un argument ne peut pas être simplement basé sur des témoignages tout simplement parce que trouver des acis inverses est tout aussi simple.
Je crois aussi qu'il faut savoir remettre en cause tout ce qui est dit et faire ses recherches. De plus, chercher à convaincre autrui n'est pas de l'agression mais c'est ainsi que beaucoup le voient dès que les arguments ne sont pas les leurs, tuant le débat à coup de témoignages et d'arguments d'autorité. C'est majoritairement ce qu'il s'est passé sous cette anecdote.
Je vous recommande greg toussaint et mos majorum sur youtube pour aller plus loin.
Bien à vous.
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Ce qui me gêne avec votre raisonnement, c’est que vous faites exactement ce que vous reprochez à votre interlocuteur: parler de son avis, d’une expérience vécue et d’en faire une vérité générale ou une généralité.
Vous affirmez donc que c’est faux, les victimes de viol femme peuvent facilement se faire entendre et qu’elles peuvent porter plainte d’un claquement de doigt presque. Pourtant les chiffres prouvent le contraire, une bonne partie n’osent toujours pas porter plainte ou si c’est le cas, n’osent pas porter l’affaire en justice tellement le nombre de cas ou le violeur paie de son crime est rare. Avez-vous vu l’écrasant nombre de témoignages de victimes de viol (femme ou homme) qui parlent de la façon dont on les a reçus dans les commissariats ?
Vous affirmez en parallèle que le nombre de menteurs qui feintent d’aller porter plainte pour obtenir ce qu’ils veulent au travail est par contre plus élevé qu’on ne le croit, sur quoi vous basez-vous si ce n’est votre expérience personnelle du coup ? Je serai curieuse de voir les chiffres. Je me permets de dire que balancer ça quand on parle de vraies victimes de viol, c’est fallacieux et malvenu, puisque c’est une façon de remettre en doute la véracité de leur agression. Il y a des menteurs oui, il y a des gens qui tirent profit de toute situation oui, pour autant: doit-on en faire une généralité ? La victime serait donc systématiquement remise en doute mais l’assaillant jouit d’une présomption d’innocence ? C’est quand même à double tranchant.

Ensuite vous affirmez que les juges favorisent quasiment toujours la mère, encore une fois, je ne vois aucun chiffres. Mais ensuite, vous affirmez que si les mères sont avantagées, ce n’est pas parce qu’on considère que c’est leur rôle (d’ailleurs j’imagine que vous avez fait un sondage avec un nombre représentatif de participant pour affirmer que les gens ne pensent plus que c’est plus le rôle de la mère de s’occuper des enfants ?) mais parce qu’elles seraient dans la rue pour s’insurger de ça ? (On s’avance pas mal, et on frôle le procès d’intention mais passons) Vous dites même que vous ne prenez pas les chiffre étatiques ou d’associations militantes, c’est quand même pratique comme raisonnement hein. Vous affirmez donc des tas de choses sans chiffres à l’appui, parce que les chiffres sont biaisés ou ne font pas sens vers vos propos. Je vais donc vous donner les chiffres d’un juge aux affaires familiales concernant ce point:
Pour les divorces, dans 50% des cas il s’agit d’un consentement mutuel, et sont ok pour le lieu de résidence des enfants, dans les autres cas de litiges ou contentieux, le souci se pose sur le matériel ou la cause du divorce mais la encore, les parents sont toujours d’accord à 87% pour les enfants, et oui majoritairement ils sont ok pour donner les enfants à la mère. Dans les dossiers dit hors divorce, mais uniquement pour statuer sur les enfants dans une séparation, 59% des parents sont toujours d’accord sur la garde, majoritairement chez la mère encore une fois. Les réels conflits entre père et mère représentent 22% des dossiers, et dans ces 22%, 47% sont en faveur de la mère, 26,5% pour une alternance, et 26,5% en faveur du père. L’analyse montre que quand les droits d’un parent est réduit c’est systématiquement lié à un comportement dangereux (violence, alcool etc), ou logement non adapté.
Voilà, donc affirmer que les pères sont lésés est quand même assez hâtif puisque l’écrasante majorité valide l’issue du procès et qu’il s’agit d’un commun accord. On pourrait se demander pourquoi ? Vous décidez d’affirmer que c’est pour éviter d’avoir des mères en colère dans la rue - c’est une éventualité - d’autres affirment que c’est plutôt par commodité et par habitude, que c’est souvent la mère qui a la charge des enfants, historiquement. Je penche plutôt pour la deuxième, qui me semble mieux ancrée dans l’histoire sociologique de nos pays.

Affirmer par ailleurs que le patriarcat est mort et enterré quand il subsiste encore des tas d’inégalité, c’est un peu fort de café mais pourquoi pas. D’ailleurs, notez que les inégalités dont souffrent les hommes découlent souvent... de ce patriarcat là et de ce qu’il engendre. Les gens s’amusent à prendre en exemple les boites de nuit gratuites pour les femmes et payantes pour les hommes. Ce qu’ils oublient de dire c’est que la femme est considérée comme le produit qui fait venir l’homme et que celui-ci va consommer, c’est pour cette raison que c’est gratuit pour elle. On peut citer des tas d’exemple de la sorte.

a écrit : Ce qui me gêne avec votre raisonnement, c’est que vous faites exactement ce que vous reprochez à votre interlocuteur: parler de son avis, d’une expérience vécue et d’en faire une vérité générale ou une généralité.
Vous affirmez donc que c’est faux, les victimes de viol femme peuvent facilement se faire entendre
et qu’elles peuvent porter plainte d’un claquement de doigt presque. Pourtant les chiffres prouvent le contraire, une bonne partie n’osent toujours pas porter plainte ou si c’est le cas, n’osent pas porter l’affaire en justice tellement le nombre de cas ou le violeur paie de son crime est rare. Avez-vous vu l’écrasant nombre de témoignages de victimes de viol (femme ou homme) qui parlent de la façon dont on les a reçus dans les commissariats ?
Vous affirmez en parallèle que le nombre de menteurs qui feintent d’aller porter plainte pour obtenir ce qu’ils veulent au travail est par contre plus élevé qu’on ne le croit, sur quoi vous basez-vous si ce n’est votre expérience personnelle du coup ? Je serai curieuse de voir les chiffres. Je me permets de dire que balancer ça quand on parle de vraies victimes de viol, c’est fallacieux et malvenu, puisque c’est une façon de remettre en doute la véracité de leur agression. Il y a des menteurs oui, il y a des gens qui tirent profit de toute situation oui, pour autant: doit-on en faire une généralité ? La victime serait donc systématiquement remise en doute mais l’assaillant jouit d’une présomption d’innocence ? C’est quand même à double tranchant.

Ensuite vous affirmez que les juges favorisent quasiment toujours la mère, encore une fois, je ne vois aucun chiffres. Mais ensuite, vous affirmez que si les mères sont avantagées, ce n’est pas parce qu’on considère que c’est leur rôle (d’ailleurs j’imagine que vous avez fait un sondage avec un nombre représentatif de participant pour affirmer que les gens ne pensent plus que c’est plus le rôle de la mère de s’occuper des enfants ?) mais parce qu’elles seraient dans la rue pour s’insurger de ça ? (On s’avance pas mal, et on frôle le procès d’intention mais passons) Vous dites même que vous ne prenez pas les chiffre étatiques ou d’associations militantes, c’est quand même pratique comme raisonnement hein. Vous affirmez donc des tas de choses sans chiffres à l’appui, parce que les chiffres sont biaisés ou ne font pas sens vers vos propos. Je vais donc vous donner les chiffres d’un juge aux affaires familiales concernant ce point:
Pour les divorces, dans 50% des cas il s’agit d’un consentement mutuel, et sont ok pour le lieu de résidence des enfants, dans les autres cas de litiges ou contentieux, le souci se pose sur le matériel ou la cause du divorce mais la encore, les parents sont toujours d’accord à 87% pour les enfants, et oui majoritairement ils sont ok pour donner les enfants à la mère. Dans les dossiers dit hors divorce, mais uniquement pour statuer sur les enfants dans une séparation, 59% des parents sont toujours d’accord sur la garde, majoritairement chez la mère encore une fois. Les réels conflits entre père et mère représentent 22% des dossiers, et dans ces 22%, 47% sont en faveur de la mère, 26,5% pour une alternance, et 26,5% en faveur du père. L’analyse montre que quand les droits d’un parent est réduit c’est systématiquement lié à un comportement dangereux (violence, alcool etc), ou logement non adapté.
Voilà, donc affirmer que les pères sont lésés est quand même assez hâtif puisque l’écrasante majorité valide l’issue du procès et qu’il s’agit d’un commun accord. On pourrait se demander pourquoi ? Vous décidez d’affirmer que c’est pour éviter d’avoir des mères en colère dans la rue - c’est une éventualité - d’autres affirment que c’est plutôt par commodité et par habitude, que c’est souvent la mère qui a la charge des enfants, historiquement. Je penche plutôt pour la deuxième, qui me semble mieux ancrée dans l’histoire sociologique de nos pays.

Affirmer par ailleurs que le patriarcat est mort et enterré quand il subsiste encore des tas d’inégalité, c’est un peu fort de café mais pourquoi pas. D’ailleurs, notez que les inégalités dont souffrent les hommes découlent souvent... de ce patriarcat là et de ce qu’il engendre. Les gens s’amusent à prendre en exemple les boites de nuit gratuites pour les femmes et payantes pour les hommes. Ce qu’ils oublient de dire c’est que la femme est considérée comme le produit qui fait venir l’homme et que celui-ci va consommer, c’est pour cette raison que c’est gratuit pour elle. On peut citer des tas d’exemple de la sorte.
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je rejoins pourtant l'avis de Zobek concernant les gardes d'enfants.

A profil équivalent la garde sera quasi-automatiquement donnée à la maman (sans avis contraire extérieur)

De même la pension versée par la mère dans le cas d'un prononcé de résidence des enfants chez le père sera sensiblement plus faible que la pension versée par un homme dans le même cas inverse.

Idem dans les cas de garde partagée où c'est plus souvent le père qui doit batailler pour avoir l'équité des subventions, alors que pour la mère tout est souvent fait part défaut.

L'image de l'enfant qu'on arrache aux entrailles de la mère durant une séparation est encore forte au sein de la justice et des administrations, malgré l'impartialité des juges cela se vérifie encore très souvent.

a écrit : Salut Raspa et merci de ta réponse. C'est à toi que je réponds car tu es de loin, le plus respectueux dans ton commentaire même si tu ne partages pas ce qui y est écrit !

Tu as raison lorsque tu dis que c'est MON chiffre, mon estimation qui de plus peut-être biaisée, et absolument pas un pourcent
age commun et empirique comme certain l'ont écrit. ("Je dirais que...")

J'ai, en effet, fait du bénévolat pendant quelques années en aide aux victimes de viols/violences sexuelles, et pour avoir vu les ravages psychologiques et parfois physiques que ça peut créer, c'est assez horrible. Et on ne peut pas se rendre compte du nombre de personnes "normales" si on peut dire qui en sont victimes. Et qui se taisent tout simplement, certains gardent ça toute leur vie... ce qui peut justement amener à questionner son entourage (famille, amis, famille des amis etc) il y a souvent des grosses surprises quand les langues osent se délier. Toujours est-il c'est pour ça que je me suis éloignée de l'appli, pour éviter de répondre à froid à certaines réponses un peu limites et provoquer un débat virulent, ce n'est pas le but.

La grosse erreur du commentaire vient certainement de la confusion viol/violence sexuelle, ce qui n'est d'ailleurs pas digne pour quelqu'un ayant bossé en assoc', et merci à toi et tout ceux qui l'ont souligné auparavant, sans pour autant insinuer fortement que leur entourage est "mieux" que le mien ou que celui d'autres membres (j'ai d'ailleurs trouvé ça assez grave, en espérant qu'aucune victime de viol pour le coup n'ait lu un de ces post...)

Ce commentaire était de toute façon de nature informative, car beaucoup de personnes justement ignorent les chiffres beaucoup trop élevés (officiels ceux-là !) du viol dans notre beau pays. Provoquer une petite guerre des commentaires était tout sauf intentionnel !
En attendant de se retrouver sur une prochaine anecdote, prenez soin de vous et de vos proches, que ce soit sur ce sujet ou sur un autre. :)
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Salut Moe,

Merci pour ta réponse :)

Attention je n'ai pas voulu dire que tel entourage est mieux que le tien. J'espère que tu l'avais compris.

Je veux juste dire que l'entourage "lambda" d'un français "lambsa" n'est pas de 70% de personnes violées. Ce qui est mieux dans le sens "taux de viol moindre", en gros mieux pour la personne, car comme tu le dis si bien, un viol peut détruire une vie.

Loin de moi l'envie de faire un comparatif.

a écrit : Pour les Etats-Unis j'avais lu que 1 femme sur 6 se fera violé lors de son passage à l'université.
Cela vient de leur approche de la consommation d'alcool qui conduits ces jeunes étudiants à ne rechercher que l'ivresse, ajoute à cela une méconnaissance de leur limite car ils n'auront sou
vent jamais essayé plus tôt, une culture très porté sur l'aspect physique du sexe (en gros c'est du grand coup de reins bien virile à la Rocco) qui entraine une vision purement sexuelle du sexe opposé et enfin la glorification du fait de tirer son coup. On mixe tout ça et on a un terreau bien fertile pour tous les excès, viols et sévices sexuelles qu'elles soient faites par un imbécile qui pense que c'est pas si grave si la fille est en train de dormir ou par un pervers qui va carrément user de contraintes pour arriver à ses fins.

Une fille américaine que je connaissais s'était faite violer dans son sommeil par un de ces imbéciles qui devait se dire que ce serai un coup facile. Ca l'a traumatisée.
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Idem pour un membre de ma famille, droguée au ghb. C’est révélateur, on est au moins deux dans cet espace commentaire à connaître une personne qui a été abusée.

a écrit : J ai regarder la vidéo.
C’est sidérant, les propos tenus par certaines personne, et cela en 1976. Donc pas si loin dans le temps.
Des stéréotypes incroyable:
«  elles l ont chercher, elles aguichent les hommes »
« Si elles sont violés, elles sont consentante. »
« Elles ne peuvent pas êt
re violer si elles ont déjà été marier ou eu un copain »
l absurdité de ces phrases est incroyable.
Je précise que les exemples que j écrit sont extrait de la vidéo.
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Il y a aussi un autre sondage INA sur « battez-vous votre femme ? »
Qui date de la même époque il me semble.
J’ai beaucoup aimé la réponse de l’un des passants « pas même avec une fleur » la classe de l’époque !

a écrit : Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être respons
able, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...
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... chiffres, études et statistiques très douteuses.

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a écrit : Tu as vu ce que tu écris ? 70% de femmes violées. C est peut être ton entourage qui a un sérieux problème. Bah tu sais quoi dans mon entourage c est zéro donc le viol n existe pas c est une invention.
Ça devient inquiétant les faits empiriques avancés comme des faits scientifiques pour dire n importe quoi.

Si tu veux connaître les statistiques de la délinquance, va voir les publications de C. Soulez , le directeur de l’observatoire nationale de la délinquance.
Le problème des stats, c est quelles sont prises à la plainte et rarement à la sortie du tribunal après le jugement. Les fausses accusations existent et ne sont pas exclues des statistiques.
L OND permet de déterminer des tendances de délinquance : évolution, baisse avec un bémol c est que ces résultants sont restreints aux évolutions de la définition des infractions, leur création, et l’acceptation de déposer plainte.
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voila. merci.

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android

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a écrit : je rejoins pourtant l'avis de Zobek concernant les gardes d'enfants.

A profil équivalent la garde sera quasi-automatiquement donnée à la maman (sans avis contraire extérieur)

De même la pension versée par la mère dans le cas d'un prononcé de résidence des enfants chez le père s
era sensiblement plus faible que la pension versée par un homme dans le même cas inverse.

Idem dans les cas de garde partagée où c'est plus souvent le père qui doit batailler pour avoir l'équité des subventions, alors que pour la mère tout est souvent fait part défaut.

L'image de l'enfant qu'on arrache aux entrailles de la mère durant une séparation est encore forte au sein de la justice et des administrations, malgré l'impartialité des juges cela se vérifie encore très souvent.
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Oui, et comme le montrent les chiffres, à profil équivalent, la plupart du temps ce n’est pas au juge de trancher, les parents le font d’eux-mêmes et une grande majorité sont d’accord pour que ce soit la mère qui garde les enfants, pas le juge. Les cas contentieux pour les gardes d’enfant sont bcp plus rare, et dans ceux-ci, ce sont 47% donnés à la mère, 26,5% au père et 26,5% en alternance.

Quant à la pension, doit-on rappeler la différence de salaire qui subsiste entre les hommes et les femmes ? Si les hommes versent une pension plus grande c’est sûrement parce qu’ils gagnent mieux leur vie en règle générale. Les femmes souffrent d’une plus grande précarité au travail, là encore les chiffres le prouvent. C’est elles qui occupent le plus les emplois à mi-temps ou moins bien payés, ça s’explique donc assez logiquement cette différence de pension versée.

a écrit : Oui, et comme le montrent les chiffres, à profil équivalent, la plupart du temps ce n’est pas au juge de trancher, les parents le font d’eux-mêmes et une grande majorité sont d’accord pour que ce soit la mère qui garde les enfants, pas le juge. Les cas contentieux pour les gardes d’enfant sont bcp plus rare, et dans ceux-ci, ce sont 47% donnés à la mère, 26,5% au père et 26,5% en alternance.

Quant à la pension, doit-on rappeler la différence de salaire qui subsiste entre les hommes et les femmes ? Si les hommes versent une pension plus grande c’est sûrement parce qu’ils gagnent mieux leur vie en règle générale. Les femmes souffrent d’une plus grande précarité au travail, là encore les chiffres le prouvent. C’est elles qui occupent le plus les emplois à mi-temps ou moins bien payés, ça s’explique donc assez logiquement cette différence de pension versée.
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Je parlais bien évidement des cas où c'est au juge de trancher, sinon en effet je n'aurais rien eu à dire vu que la décision était déja prise en amont et que le juge n'a plus qu'un role de consultant (s'assurer que le choix est cohérent)
De même je n'ai pas parlé de l'avis de l'enfant qui joue sur la décision finale, ou des assistants sociaux, mais seulement de la situation des parents dans le cas où elles seraient identiques et que le juge devrait trancher (exemple le plus commun : un couple de fonctionnaires dont la situation financiere/affective/sociale ou autre est identique).
Je maintiens donc qu'à profil équivalent, la garde sera quasi automatiquement attribuée à la mère.

De plus tu détournes encore mes propos sur la pension c'est lassant :c'est bien sur dans le cas où la situation (financière) était la même, en inversant simplement les rôles.
Donc non l'inégalité du salaire n'a rien à voir dans les faits que je donne, tu essaies d'attirer le projecteur sur des problemes (réels) dont je ne parle même pas ici.
Donc je maintiens aussi, si tu préferes plutot cette formulation : à salaire équivalent ; la part de la pension sera sensiblement moins importante lorsque c'est à la femme de la payer.

a écrit : ... chiffres, études et statistiques très douteuses. Pourtant tirés du rapport présenté à l'assemblée nationale par les députées chargées d'étudier la question.

a écrit : Je parlais bien évidement des cas où c'est au juge de trancher, sinon en effet je n'aurais rien eu à dire vu que la décision était déja prise en amont et que le juge n'a plus qu'un role de consultant (s'assurer que le choix est cohérent)
De même je n'ai pas parlé de l'avis de l&
#039;enfant qui joue sur la décision finale, ou des assistants sociaux, mais seulement de la situation des parents dans le cas où elles seraient identiques et que le juge devrait trancher (exemple le plus commun : un couple de fonctionnaires dont la situation financiere/affective/sociale ou autre est identique).
Je maintiens donc qu'à profil équivalent, la garde sera quasi automatiquement attribuée à la mère.

De plus tu détournes encore mes propos sur la pension c'est lassant :c'est bien sur dans le cas où la situation (financière) était la même, en inversant simplement les rôles.
Donc non l'inégalité du salaire n'a rien à voir dans les faits que je donne, tu essaies d'attirer le projecteur sur des problemes (réels) dont je ne parle même pas ici.
Donc je maintiens aussi, si tu préferes plutot cette formulation : à salaire équivalent ; la part de la pension sera sensiblement moins importante lorsque c'est à la femme de la payer.
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D’accord, j’aimerais donc des chiffres prouvant vos propos, puisque je prends le temps d’étayer les miens par des chiffres, faites de même s’il vous plaît. :)

Je vais donc vous donner quelques chiffres intéressants:
Une étude sociologique évoque une grande homogénéité des décisions des magistrats, hommes ou femmes. 72% des magistrates femmes donnent la garde à la mère contre 75% des magistrats hommes qui donnent la garde à la mère.
Quant aux pensions, c’est la partie intéressantes, elles sont très homogènes, entre 100 et 150 euros par mois par enfants. Peu importe que ce soit la mère qui doive la verser ou le père... Du coup; je réitère ma demande de chiffre.
L’étude que je cite a été relayée par une avocate, Migueline Rosset, si tu veux te pencher dessus !

a écrit : D’accord, j’aimerais donc des chiffres prouvant vos propos, puisque je prends le temps d’étayer les miens par des chiffres, faites de même s’il vous plaît. :)

Je vais donc vous donner quelques chiffres intéressants:
Une étude sociologique évoque une grande homogénéité des décisions des magistrats, h
ommes ou femmes. 72% des magistrates femmes donnent la garde à la mère contre 75% des magistrats hommes qui donnent la garde à la mère.
Quant aux pensions, c’est la partie intéressantes, elles sont très homogènes, entre 100 et 150 euros par mois par enfants. Peu importe que ce soit la mère qui doive la verser ou le père... Du coup; je réitère ma demande de chiffre.
L’étude que je cite a été relayée par une avocate, Migueline Rosset, si tu veux te pencher dessus !
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Simple constatation de mon travail, c'est pourquoi j'ai commencé mes commentaires par : "je rejoins l'avis de..."

Vous avez le droit de ne pas me croire, en attendant mon sentiment professionnel concernant la garde d'enfant à situation parentale identique est qu'elle tire fortement au bénéfice de la mère.

Cette manie de demander des sources sur un simple avis donné devient barbante.
Vous demandez en sachant pertinement qu'aucun tableau intitulé "statistiques des gardes d'enfants pour les situations parentales identiques" n'existe...
A force de lire les dossiers, c'est comme le marin qui sent le grain arriver, on sait déjà comment cela va se terminer.

EDIT, peut etre avez vous surtout mal pris mes propos : le fait que je pointe du doigt le fait que les décisions sont, comme vous le dites, 3 fois sur 4 au bénéfice de la mère (j'aurais dit un peu moins perso) n'est pas à mal prendre.
A vrai dire la satisfaction de l'enfant m'importe plus que la pseudo idée de me dire qu'un homme ou une femme a gagné ou perdu cette garde.
Seul importe le bonheur de l'enfant.

a écrit : D’accord, j’aimerais donc des chiffres prouvant vos propos, puisque je prends le temps d’étayer les miens par des chiffres, faites de même s’il vous plaît. :)

Je vais donc vous donner quelques chiffres intéressants:
Une étude sociologique évoque une grande homogénéité des décisions des magistrats, h
ommes ou femmes. 72% des magistrates femmes donnent la garde à la mère contre 75% des magistrats hommes qui donnent la garde à la mère.
Quant aux pensions, c’est la partie intéressantes, elles sont très homogènes, entre 100 et 150 euros par mois par enfants. Peu importe que ce soit la mère qui doive la verser ou le père... Du coup; je réitère ma demande de chiffre.
L’étude que je cite a été relayée par une avocate, Migueline Rosset, si tu veux te pencher dessus !
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tu te serais pas trompé ?
Tu mets 72% magistrats femmes ---> garde à la mère
Contre
75% magistrats hommes ---> garde à la mère

je comprends pas

Et magistrat, c'est comme substitut c'est un fonctionnaire, ca prend pas de e, enfin logiquement

a écrit : Simple constatation de mon travail, c'est pourquoi j'ai commencé mes commentaires par : "je rejoins l'avis de..."

Vous avez le droit de ne pas me croire, en attendant mon sentiment professionnel concernant la garde d'enfant à situation parentale identique est qu'elle tire
fortement au bénéfice de la mère.

Cette manie de demander des sources sur un simple avis donné devient barbante.
Vous demandez en sachant pertinement qu'aucun tableau intitulé "statistiques des gardes d'enfants pour les situations parentales identiques" n'existe...
A force de lire les dossiers, c'est comme le marin qui sent le grain arriver, on sait déjà comment cela va se terminer.

EDIT, peut etre avez vous surtout mal pris mes propos : le fait que je pointe du doigt le fait que les décisions sont, comme vous le dites, 3 fois sur 4 au bénéfice de la mère (j'aurais dit un peu moins perso) n'est pas à mal prendre.
A vrai dire la satisfaction de l'enfant m'importe plus que la pseudo idée de me dire qu'un homme ou une femme a gagné ou perdu cette garde.
Seul importe le bonheur de l'enfant.
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Cette manie est peut-être barbante mais elle permet de séparer un avis forgé sur une expérience personnelle et donc sujet à un biais cognitif, d’un avis basé sur des faits, des chiffres et donc un peu plus étayé et argumenté.

Ce n’était pas méchant, au contraire, j’étais sincèrement curieuse de connaître vos sources. Du coup, je peux vous demander dans quoi vous bosser ?

Mais pour aller un peu plus loin: j’ai rebondi sur les propos de Zobek qui faisait beaucoup de hors sujet avec la volonté a peine voilée de saper le « néo-féminisme » et l’affirmation selon laquelle les femmes sont majoritairement victimes de viol et de la culture du viol en général (notamment en mettant très en avant les faux témoignages, ou les affaires où les femmes sont avantagées comme si ça justifie tout le reste). C’est lui qui a amené le sujet des gardes d’enfant sur le tapis comme pour dire « regardez ! Un terrain sur lequel les femmes gagnent à tous les coups et où les pauvres hommes subissent impuissants ! ». C’est tiré par les cheveux mais c’est l’impression qu’il donne à travers ses réponses je trouve.
Disons que sur un sujet où les femmes souffrent beaucoup plus des inégalités que les hommes, je trouvais ça malvenu et inapproprié.
Il y a aussi des hommes qui souffrent de ça évidemment. Mais ayons la décence de remettre les chiffres en perspective et de nous pencher intelligemment dessus, en faisant abstraction des sentiments de chacun et de nos expériences vécues puisqu’elles n’ont aucune valeur statistiques. C’était mon propos de base !

Disons simplement que si je débarque sous une anecdote qui parle du genocide juif pendant la seconde guerre mondiale, je vais pas débarquer en disant « et ce qu’il se passe en Palestine hein ??? On en parle ?? » comme si ça effaçait les atrocités qui ont eu lieu et le devoir de mémoire qu’on doit avoir envers cela. C’est juste un non-sens pour moi.

a écrit : tu te serais pas trompé ?
Tu mets 72% magistrats femmes ---> garde à la mère
Contre
75% magistrats hommes ---> garde à la mère

je comprends pas

Et magistrat, c'est comme substitut c'est un fonctionnaire, ca prend pas de e, enfin logiquement
Non je ne me suis pas trompée. Cette étude montrait justement l’homogénéité des prises de décisions, peu importe le sexe du magistrat. On peut même dire que statistiquement, les magistrats cèdent plus la garde à la mère que les magistrates, mais là... à 3% près, je dirais que ça serait pinailler !

a écrit : Je me suis abstenu jusqu'à présent mais s'il vous plait arrêter d'englober les harceleurs de rue / mains baladeuses ou autres actions minables en tant que viol.
Je ne te vise pas plus qu'un autre, juste que beaucoup de commentaires commencent à prendre cette tournure.

Plusieurs
commentaires défendent le point de vue de Moe sur son chiffre PERSONNEL, c'est à dire de SON entourage. Moe travaille peut etre dans un milieu au contact (psy ? asso ? police ?).

Par contre les autres c'est "Dans mon entourage un jour une fille a eu une proposition étrange dans le métro, donc oui il a raison". Si on commence à dire qu'aller voir une personne et lui dire "Coucou tu me suces" est du viol alors la... ça va devenir n'importe quoi.
Il y a des cons partout, mais le harcèlement de rue n'est pas du viol mais du harcèlement, les mains baladeuses une agression sexuelle (toujours pas un viol), prendre quelqu'un en proie (genre un médecin qui te dit de te mettre nue alors que ce n'est pas utile) n'est pas violé mais agressé.

C'est important de faire la nuance, sinon on part dans le grand n'importe quoi sur tous les sujets "Oui monsieur le juge il m'a menacé d'un couteau, c'est donc un meurtre !"

Dans ton cas précis tu connais bien des femmes qui ont eu à faire à des idiots, mais pas violée. Donc non tu n'as pas le chiffre de Moe. Pour la majorité des gens ici, on est loin de Moe et de son entourage. La personne répondant à Moe n'a pas tort et c'est bien Moe qui a une situation particulière car en France les 3/4 n'ont pas été violée.

Car sinon dans mon entourage tout le monde a été victime d'agression sexuelle/harcèlement et je vais dire "Ah si si Moe a raison chez moi c'est 95%." Alors que non. Je ne suis même pas à 70% de personne violées dans mon entourage et heureusement.

Et même par respect pour les victimes de viol, ne dites pas que la main baladeuse = viol. Ce n'est pas toi qui a dit ça mais celui qui a dit ça, c'est du grand n'importe quoi. Si on va par la : insulte sur Macron = appartenance à une organisation terroriste contre la France.
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Pardon mais justement tu lances un débat que je ne souhaitais pas lancer, c'est pour ça que j'ai noté "proies sexuelles" pour justement ne pas écrire harcèlement, car ça c'est un autre débat. Merci

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Autant je suis le premier à être désespéré par les accusations de viols et à les condamner autant on oublie les accusations fausses . J ai 2 amis qui ont failli avoir leur vie détruite par des femmes qui dans un cas avait des problèmes mentaux ( elle harcelait mon ami et avait emménagé devant son boulot pour le stalker ) et l autre cas elle avait honte devant ses copines de s être faite “séduite” . Je vous laisse le soin de me mettre les pouces vers le bas que vous voulez . Je condamne fortement le viol mais une accusation fausse devait être aussi lourdement sanctionnée à mes yeux .

a écrit : Cette manie est peut-être barbante mais elle permet de séparer un avis forgé sur une expérience personnelle et donc sujet à un biais cognitif, d’un avis basé sur des faits, des chiffres et donc un peu plus étayé et argumenté.

Ce n’était pas méchant, au contraire, j’étais sincèrement curieuse de connaître
vos sources. Du coup, je peux vous demander dans quoi vous bosser ?

Mais pour aller un peu plus loin: j’ai rebondi sur les propos de Zobek qui faisait beaucoup de hors sujet avec la volonté a peine voilée de saper le « néo-féminisme » et l’affirmation selon laquelle les femmes sont majoritairement victimes de viol et de la culture du viol en général (notamment en mettant très en avant les faux témoignages, ou les affaires où les femmes sont avantagées comme si ça justifie tout le reste). C’est lui qui a amené le sujet des gardes d’enfant sur le tapis comme pour dire « regardez ! Un terrain sur lequel les femmes gagnent à tous les coups et où les pauvres hommes subissent impuissants ! ». C’est tiré par les cheveux mais c’est l’impression qu’il donne à travers ses réponses je trouve.
Disons que sur un sujet où les femmes souffrent beaucoup plus des inégalités que les hommes, je trouvais ça malvenu et inapproprié.
Il y a aussi des hommes qui souffrent de ça évidemment. Mais ayons la décence de remettre les chiffres en perspective et de nous pencher intelligemment dessus, en faisant abstraction des sentiments de chacun et de nos expériences vécues puisqu’elles n’ont aucune valeur statistiques. C’était mon propos de base !

Disons simplement que si je débarque sous une anecdote qui parle du genocide juif pendant la seconde guerre mondiale, je vais pas débarquer en disant « et ce qu’il se passe en Palestine hein ??? On en parle ?? » comme si ça effaçait les atrocités qui ont eu lieu et le devoir de mémoire qu’on doit avoir envers cela. C’est juste un non-sens pour moi.
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Ok je ne répondrais qu'à la premiere partie du commentaire vu que le reste ne me concerne pas.

Comme je l'ai déja dit ici (claironné selon d'autres) je travaille dans la justice. Actuellement dans un tribunal, auparavant dans un centre pénitentiaire.

Aucun biais cognitif ne s'installe, c'est l'usine, on prend les dossiers on les enregistre, on les lit pour comprendre de quoi il retourne, et à ce moment on se fait déja une idée rapide de la suite, t'as pas le temps de rationnaliser ou interpréter les situations : tu les traites et tu sais déja comme ca va finir.
Que ce soit au JAF ou dans les autres services, tu tombes rarement loin de la décision finale prise par ton magistrat à la fin (et on dit magistrate aussi @meegosh, par contre substitute, beurk)

C'est comme si tu me disais qu'un boulanger ne savait pas à quoi allait ressembler son pain après 5 ans de travail, impensable.

On a tellement de dossiers, tellement de cas particuliers, aucune place pour le biais cognitif ou une éventuelle pensée parasite ramenée par une expérience personnelle, tu interprètes le dossier par rapport à ce que la loi prévoit et ce que le magistrat applique (a déja applique surtout)

Voila ;) et non je ne l'ai pas pris méchamment, d'ailleurs au début j'avais mis "gavant", j'ai corrigé pour pas être trop abrupte, c'est raté ;D

a écrit : Autant je suis le premier à être désespéré par les accusations de viols et à les condamner autant on oublie les accusations fausses . J ai 2 amis qui ont failli avoir leur vie détruite par des femmes qui dans un cas avait des problèmes mentaux ( elle harcelait mon ami et avait emménagé devant son boulot pour le stalker ) et l autre cas elle avait honte devant ses copines de s être faite “séduite” . Je vous laisse le soin de me mettre les pouces vers le bas que vous voulez . Je condamne fortement le viol mais une accusation fausse devait être aussi lourdement sanctionnée à mes yeux . Afficher tout Jusqu'où les affaires sont elles allées, car généralement c'est un classement 21 infraction insuffisamment caractérisée.

Les poursuites pour dénonciations calomnieuses ne sont pas forcément automatique, c'est à la victime (ton ami) d'ALLER porter plainte.
Et non de dire pendant sa déposition (en tant que mis en cause du viol) qu'il VA porter plainte.
Il faut le faire sinon il n'y aura aucune poursuite.