En France, 80% des serres sont chauffées aux énergies fossiles. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, une tomate sous serre produite en France émet sept fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate de saison et quatre fois plus qu’une tomate importée d’Espagne.
Tous les commentaires (82)
Mais la mondialisation est passée par là et il va être difficile voire impossible de faire machine arrière.
En fait l'Union Européenne met des interdiction sur certain produit. Mais après la France rajoute des interdiction en plus de celles de l'Europe. Et ça il n'y a pas beaucoup de pays qui en rajoute autant que la France.
Par exemple pour le gliphosate (Round UP) l'UE a voter une autorisation de l'utilisation pendant encore 5 ans. Mais la France voudrait l'interdire d'ici 2020 (ce n'est pas encore fait et ça va être compliqué).
l'Autriche viens d'interdire totalement l'utilisation du gliphosate cette semaine.
Les opinions non. Les faits, oui !
« Par contre, mis à part avoir un intérêt dans l'industrie des pesticides and co, j'ai du mal à croire qu'on puisse affirmer que ces produits sont bon pour les sols. »
Je ne crois pas que quelqu’un ait écrit une telle chose.
Les pesticides doivent être utilisés avec parcimonie, leur autorisation doit faire l’objet d’une analyse approfondie des risques sanitaires et environnementaux, et leurs impacts éventuels, attendus ou non, doivent être surveillés.
“Il n'y a qu'à voir les "carotages" de sols en culture "traditionnelle" (quelle blague aussi ce terme),”
On utilise le terme conventionnel, qui n’a rien à voir.
“pour voir que tout est mort (pas de verts de terre, pas d'insectes, etc) et que la structure du sol est elle aussi perdue (terre compacte et dense), d'où l'érosion des sols au niveau mondial. cf le PDF sur le site de la FAO sur la perte de terres fertiles au niveau mondial (impossible de copier le lien ici)”
Beaucoup de ces terres perdues le sont par la désertification. La déforestation pour la création de terres agricoles est aussi comprise dans ce constat.
C’est pour cela qu’il est important
- d’optimiser les terres agricoles existantes plutôt que de détruire les forêts primaires pour en créer de nouvelles (le bio nécessite plus de surface pour la même récolte qu’en conventionnel)
- d’utiliser des produits phytosanitaires de manière parcimonieuse et intelligente : les produits « naturels » sont en général moins efficaces donc on en met plus et plus souvent, avec le gasoil émis en plus et la terre tassée don’t parle ton article, et le labour utilisé pour éviter les herbicides détruit la vie de la couche de terre supérieure.
Sans compter le contexte même de l’expérience INRA, qu’il faut prendre dans sa globalité. J’ai trouvé intéressantes les remarques faites en commentaire de cet article sur le sujet :
« Vous mentionnez aussi la permaculture. Soulignons que rien ne prouve que ce soit un système de production qui puisse être généralisé, bien au contraire. À ma connaissance, tout ce que l’on a à se stade pour la défendre, c’est l’étude de l’INRA au Bec Hellouin qui ne fait que démontrer que c’est une activité économiquement viable pour l’agriculteur dans le contexte actuel où il peut vendre ses produits à bon prix. Or, si tout devient permaculture, les prix doivent s’adapter à une clientèle qui ne peut pas acheter sa nourriture à prix d’or. Par ailleurs, l’étude du Bec Hellouin ne dit rien sur les quantités produits. Quel est le rendement surfacique ? Aurait-on besoin d’encore plus de surface ? Combien produit un homme ? Combien de personnes devront produire, et qu’adviendra-t-il alors du PIB et donc de l’accès aux systèmes de santés et autres services ?
Et ça, c’est sans compter que la permaculture profite aujourd’hui des traitements des champs voisins qui diminuent globalement la pression des ravageurs.
Il est donc utile d’étudier ces modes de production afin d’améliorer les techniques de maraîchage, mais attention à ne pas y voir un Saint Graal. »
menace-theoriste.fr/pesticides-peur-raison/
J’ai aussi vu un article indiquant que la plupart des fermes en perma, comme c’est d’ailleurs le cas pour l’expérience INRA, comptent sur des formations données et la cotisation financière de « stagiaires » qui apportent de la main d’œuvre non payée mais, pour équilibrer les comptes. Donc on ne peut pas parler d’autosuffisance ou rentabilité purement liée à la production.
Certaines personnes qui ont bossé dedans pendant des années en font des retours pas très glorieux et mettent à mal l’idée d’agriculture intelligente, raisonnée, et autosuffisante (la flemme de traduire, Google Trad is everyone’s friend ;)
“A cynic would say this lack of quantitative testing is not accidental, because it might reveal that many favourite notions are false, or at least not what they are cracked up to be. Most people attracted to Permaculture are young, dreamy idealists looking for some kind of system to structure their activities and impart meaning. It does not matter much whether things ‘work’ because you are not obliged to depend on them. It is their symbolic value that counts. I have encountered numerous ‘permaculture gardens’ with abysmal levels of productivity that have nevertheless persuaded their creators that they are virtually self-sufficient in food. A few measurements and numbers would quickly dispel this illusion, but Permies just don’t do numbers.
[...]
The strong link between permaculture and the reactionary anti-GMO movement is only too obvious to anyone who reads Permaculture Magazine, which campaigns actively on behalf of Vandana Shiva.”
skepteco.wordpress.com/2013/10/12/the-cult-of-perma/
“OK then, so here we are waiting for all these new ideas and eager to put them to the test. What we got was more like a cult…..”
medium.com/@spensergabin/getting-the-cult-out-of-permaculture-eb363230d72d
Encore une fois, je ne suis pas expert sur le sujet, toutes les informations sérieuses sont bonnes à prendre.
Les pesticides sont appliqués pour éliminer les pestes et garantir les récoltes (oui, des gens choisissent d’en vivre, on a tendance à l’oublier), et éviter des épidémies d’infection pour les consommateurs
Par exemple avec E. Coli sur les laitues :
ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/70539/laitue-romaine-e-coli
Parce que d’autre commencent à revenir sur leur décision :
information.tv5monde.com/info/salvador-sri-lanka-deux-pays-qui-ont-tente-de-dire-non-au-glyphosate-240537
La matière est amenée de différentes manières : par les intrants comme les engrais (« naturels » ou non), par la rotation des cultures qui vont ramener dans le sol certains nutriments comme le soja qui enrichit la terre en fixant l’azote, etc.
Comme l’a énoncé Lavoisier, rien ne se pert, rien ne se crée, tout de transforme.
Sinon, on peut aussi désherber en cramant tout, comme ces agriculteurs de maïs bio :
twitter.com/derek_j_stewart/status/1146435949418692611?s=21
Apparemment, brûler du carburant aussi c’est « bio »...
Et l'INRA des branquignols??
Mouais...
En quoi ces sources ne sont pas sérieuses de votre point de vue ?