Le Puy de la Poix est une curiosité géologique coincée entre l'Aéroport de Clermont-Ferrand et l'A71. Il s'agit d'un gisement bitumineux naturel, produisant 100 kg de bitume par an, mélangé à de l'eau fortement salée.
Connu dès le XVIe siècle, et probablement aussi durant l'Antiquité, le Puy-de-la-Poix tient son nom de la confusion qui était faite à l'époque entre la poix (d'origine résineuse) et le bitume.
Commentaires préférés (3)
Je connaissais pas, et pourtant c'est pas faute de passer tous les jours à côté...
J’adore ce site.
Je vis dans le 63 également, et je ne connaissais pas non plus (je n’en avais même jamais entendu parler).
Le bitume est un hydrocarbure lourd, c'est à dire qu'on peut en faire du pétrole et des carburants avec des transformations chimiques. C'est extrêmement polluant et cher à produire mais ça n'empêche pas le Canada d'en produire massivement, rasant des forêts boréales entières et polluant ses cours d'eau, notamment dans l'Athabasca. Notre dépendance au pétrole nous amène vraiment loin... Entre ça et les biocarburants, qui sont en gros des aliments convertis en carburant, on n'arrête plus la folie des ingénieurs thaumaturges ! Heureusement, on ne fait pas encore de pétrole avec le bitume de ce puits, enfin que je sache
Tous les commentaires (19)
Je connaissais pas, et pourtant c'est pas faute de passer tous les jours à côté...
J’adore ce site.
Je vis dans le 63 également, et je ne connaissais pas non plus (je n’en avais même jamais entendu parler).
Le bitume est un hydrocarbure lourd, c'est à dire qu'on peut en faire du pétrole et des carburants avec des transformations chimiques. C'est extrêmement polluant et cher à produire mais ça n'empêche pas le Canada d'en produire massivement, rasant des forêts boréales entières et polluant ses cours d'eau, notamment dans l'Athabasca. Notre dépendance au pétrole nous amène vraiment loin... Entre ça et les biocarburants, qui sont en gros des aliments convertis en carburant, on n'arrête plus la folie des ingénieurs thaumaturges ! Heureusement, on ne fait pas encore de pétrole avec le bitume de ce puits, enfin que je sache
Un puy de pétrole en somme... même si la modeste colline en question se trouve dans la plaine d effondrement de la Limagne et n est pas comparable avec les sommets de la chaîne des Puys.
Ça a l’air super bizzare de voir du bitume naturel
Grâce à cette anecdote j'ai enfin une réponse à ma question : pourquoi plusieurs fois par semaine des bus s'arretent et des gens descendent entre une autoroute, un stand de tir et un incinérateur de déchets... (oui sur le papier même en panne la voiture fait un effort pour ne pas s'arrêter là). 10ans que je me pose cette question ! Merci à l'auteur
Mais pour moi le puy de la poix n’est pas à cet endroit là, il se trouve entre le rond point de l’INRA et celui du Brezet
Alors que les bus en question, je les vois s’arrêter à côté de l’autoroute entre le Brezet et Lempdes, à côté vers la petite aire de repos qu’ils ont aujourd’hui condamné
Je me rappelle l’avoir « visité » lorsque j’étais en prépa pendant une sortie géologique. Ce qui m’avait marqué c’était surtout l’odeur qui était vraiment ignoble.
Bonjour
dans les commentaires ci-dessus, il y a confusion entre 2 sites d'intérêt géologique sur Clermont-Ferrand :
- le Puy de la Poix, à l'origine de cette conversation. Pour en savoir plus et le localiser cen-auvergne.fr/sites/default/files/fichiers/sites_geologiques_de_clermont-ferrand_2018_0.pdf
- l'ancienne carrière de Gandaillat, où s'arrêtent les bus. Elle permet de découvrir l'histoire géologique de la Limagne. france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/page-nature-la-carriere-de-gandaillat-63-1021757.html
Les 2 sites appartiennent à la Ville de Clermont-Ferrand et sont préservés par le Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne, association membre d'un réseau national de 29 CEN en France.
N'hésitez à consulter notre site cen-auvergne.fr/ et à nous contacter pour en savoir plus sur les actions du CEN Auvergne qui sont conduites par des salariés et des bénévoles.
Cordialement
Pierre, directeur du CEN Auvergne
Pour ceux qui ne connaissent pas, lisez "L'âge des low tech" de Philippe Bihouix. Un ingénieur qui critique l'idée folle selon laquelle tous les problèmes environnementaux seront réglés par la technologie. Finalement, il en vient à la conclusion qu'une société basse en technologie est possible, souhaitable et obligatoire étant donné la situation actuelle.
Mais, pour être honnête, j'ai trouvé sa critique un peu molle et superficielle à certains moments. Je préfère Jacques Ellul ou encore Théodore Kaczynski (Unabomber pour les intimes) quand il s'agit de technocritique, leurs raisonnements sont bien plus aboutis (et radicaux).
Et... Faites gaffe, ca colle :p