L'agence spatiale européenne vient de développer le premier moteur ionique capable de générer son propre carburant à partir de l’air de la haute atmosphère. Cette technologie permettrait d'augmenter considérablement la durée de vie des satellites qui pourraient ainsi utiliser l'air présent à la limite atmosphère/espace pour fonctionner.
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www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/gaz-effet-serre-volcans-emettent-ils-plus-co2-homme-1382/
rene1953, je me permets d intervenir car il me semblerait que votre propos sur les émanations des volcans soit erroné. On estime au contraire que les gaz à effets de serres d origine humaines sont chaque année, plus de 100 fois supérieures à celles émises par les volcans. Si vous avez cependant une autre source qui contredit celle de Futura sciences, je serai heureux de la consulter. Cdt. Yann.Cette anecdote est fausse, l'ESA n'a pas inventé le premier moteur ionique, elle a conçu SON premier moteur ionique, nuance.
Les moteurs ionique existent deja depuis des dizaines d'années. La sonde DeepSpace 1 a été lancé avec un moteur ionique comme propulsion principale en 1998.
Lentement et en respirant.
Je me pose une question, je sais qu'une machine à mouvement perpétuel est impossible, pourtant ce n'est pas le cas ici ? Je veux dire, un satellite tourne autour de notre planète, ce qui l'alimente, ce qui lui permet de tourner autour de notre planète...
Comme la Lune, le satellite est attiré en permanence vers la Terre et "tombe perpétuellement" mais sa vitesse initiale lui permet de rester en orbite. Dans le vide spatiale, cette vitesse n'est pas sensée varier.
Premièrement, il arrive que les satellites en orbite basse rencontrent quelques molécules d'air qui génèrent des frottements. Leurs vitesses initiales diminuent donc et au bout de quelques années, leurs vitesses sont trop faibles pour les maintenir en orbite. Il faut donc réajuster les trajectoires avec des moteurs.
Deuxièmement, les satellites, notamment de géolocalisation ou de communication ont besoin d'être précis, leur position par rapport à la Terre doit en permanence être ajusté. Ils ont donc besoin de moteurs pour ajuster et modifier leur trajectoires.
Troisièmement, il est arrivé de modifier les orbites de satellites (pour éviter un débris, pour faire de la place à un autre satellite, etc). Pour cela, il faut aussi utiliser un moteur. On augmente sa vitesse et son orbite va également augmenter.
L'anecdote parle ici d'un moteur de très faible puissance destiné uniquement à la correction de trajectoire. Pour le reste de l'énergie nécessaire au fonctionnement du satellite, les panneaux photovoltaïques fonctionnent déjà très bien.
C'est d'ailleurs pour cela que la pollution au CO2 est certes un problème mais je ne suis pas certain que ce soit le plus grave.
L'acidification et la pollution des océans, la surpêche, etc. qui entraîne une extinction massive du phytoplancton par exemple est un autre très gros problème qui risque de nous causer bien du tord sachant que le plancton dans le cycle du carbone fixe environ la moitié du CO2 atmosphérique.
Juste une chose la lune ne tourne pas autour de nous de façons perpétuel. Elle ralenti (de façons infime) et elle finira par tomber. Il n'existe rien qui n'est perpétuel.
Mais ce que tu dis est faux. La Lune ne ralentit pas, au contraire, elle accélère sur son orbite.
Et elle ne tombera sûrement pas mais elle quittera théoriquement un jour son orbite car elle s’éloigne. Même si d’ici là le Soleil aura déjà disparu.
Il n'y a pas de solution miracle pour faire avancer un objet d'une tonne. le pétrole est l'énergie la plus dense qui soit sur terre donc à partir de la.
Il faut arrêter avec le mythe de la voiture à hydrogène, le rendement energetique est pourri (25%), la production de la pile à combustible est extrêmement polluant et coûteux. Et enfin un risque d'incident est beaucoup plus fort sur cette techno.
les industriels le savent bien. a part quelques prototypes il y aura rien de plus.
Par contre la combustion du dihydrogène libère 3 fois plus d'énergie que la combustion du pétrole à masse égale. Ce qui change, c'est la compression nécessaire. L’hydrogène possède une grande densité énergétique par unité de masse (3 fois plus que le gazole) mais une très faible densité énergétique volumique à pression atmosphérique (3 000 fois plus faible que le gazole). Dans la pratique, il faut donc compresser ce carburant entre 350 et 700 bars. Et ça, c'est à la fois énergivore et super dangereux (risque d'auto-inflammation).
Il faut comparer des choses comparables. Le rendement énergétique d'une pile à combustible seule est de 45 à 50% et celui d'un moteur à combustion interne utilisant de l'hydrogène 35% avec une bonne compression contre 36% pour un moteur à combustion interne à essence. Si on prend le cycle complet à savoir l'électrolyse de l'eau, cela tombe à 25% effectivement. Il faudrait comparer avec le coût énergétique de l'extraction du pétrole et le raffinage.
Enfin, va donc voir du coté du Japon ou de la Corée qui eux ne croient pas tellement au moteur électrique. Les investissements sur l'hydrogène sont colossaux et des véhicules sont déjà en commercialisation. On est très loin des prototypes.
Il s’agit quand même surtout de recherche d’intérêt industriels.
La recherche à but non lucrative, elle ne prend pas de brevet. Elle libère la science pour que tout le monde en profite.
Mais je suis d’accord avec ton commentaire. Vu que ça ne menace pas leur intérêt, car ce moteur n’est pas utilisable sur une voitures, il est peu probable que les lobby pétrolier aient agit là dedans.