Doubler la teneur en alcool d'une boisson avec un congélateur

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Il est facile d'augmenter le pourcentage d’alcool d’un vin en le plaçant dans un congélateur. Après congélation, il suffit de le laisser se réchauffer et de récupérer la partie liquide qui est la plus alcoolisée. C’est le principe dit de la solidification fractionnée, qui est en quelque sorte l'inverse de la distillation.


Tous les commentaires (62)

a écrit : J'ai l'impression qu'il y a quelque peu confusion sur les termes. Les uns parlent de phénomène et les autres en terme de domaine ou de spécialité.
Bien sûr qu'en chimie (ou en génie chimique) on étudie la distillation,
Mais cette distillation est basée sur des phénomènes physiques, c
'est de la thermodynamique plutôt physique.
Le phénomène en jeu n'est pas de nature chimique (quoiqu'il puisse avoir quelques réactions qui se lancent à cause de l'augmentation de la température, mais c'est un autre débat).

Donc pour en revenir au débat initial, l'action qu'on fait en faisant de la distillation c'est de chauffer.
Et ce qu'on fait en réalisant la solidification fractionnée, c'est de refroidir.
En terme de phénomène, on peut donc dire qu'ils sont inverses.
Vous vous basez sur leur objectif commun (faire une séparation) pour en conclure autre chose. Ce qui ne semble pas adéquat ici.
L'inverse est donc à voir en terme de phénomène physique.
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Pour faire le pointilleux la distillation c'est un procédé de purification (ou separation) par ébullition suivie d'une condensation de la vapeur dans un autre récipient
Il n'est donc pas necessaire de chauffé car on peut faire cela a froid sous vide...
Pour ce qui est de la physique ou de la chimie, je suis d'accord avec certain commentaire au-dessus, il y a des domaine pour lesquels la physique et la chimie sont confondu. En fait tout les domaines a une certaine echelle sont autant chimique de physique

D'autre part il semble qu'il y ai confusion sur le mot vin, ce ne designe pas seulement le jus de raisin fermenté apprécié des Francais mais est bien plus large que cela, ainsi lors des procédé de fabrication du Rhum, la canne a sucre fermenté, le vesou est aussi appelé vin.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Vesou
Dés lors ils n'est absolument pas choquant de vouloir distillé du vin!

a écrit : Ce n’est pas non plus parce que cela implique des changements d’état sans transfert d’électron que ce n’est pas de la chimie. Ce n’est pas une réaction chimique certes mais cela reste de la chimie.
Bientôt vous allez me sortir qu’une dilution et qu’un calcul de concentration molaire dans une solution ce n’est pa
s de la chimie ? y’a pas eu échange d’électrons pourtant .... Afficher tout
Bah non des calculs de concentration molaire ou de dilution, c'est pas exclusif à la chimie. On peut retrouver ça en métallurgie par exemple.
Et pour revenir sur la distillation, au niveau industriel ça reste une affaire de génie des procédés plutôt que de chimie. En science, faut avoir une vision un peu plus large que "c'est de la chimie ou de la physique". La chimie n'est que la branche de la physique qui étudie la stabilité des ions, atomes et molécules et les échanges d'électrons. Donc on peut tout à fait utiliser d'autres branches de la physique pour faire de la chimie

Je ne pense pas que cette méthode soit utilisée pour le vin de toute façon, car pour augmenter la teneur en alcool du vin, on le fait en ajoutant du sucre avant fermentation ( chaptalisation, très réglementé) ou par osmose inverse. Congeler du vin provoque un tas de réactions chimiques qui altèrent irrémédiablement la qualité gustative et la stabilité chimique du vin, ce qui veut dire qu'il sera non seulement très mauvais (et donc plus d'intérêt à avoir un vin plus fort) et qu'il sera inconservable...

a écrit : Bah non des calculs de concentration molaire ou de dilution, c'est pas exclusif à la chimie. On peut retrouver ça en métallurgie par exemple.
Et pour revenir sur la distillation, au niveau industriel ça reste une affaire de génie des procédés plutôt que de chimie. En science, faut avoir une vision un peu plu
s large que "c'est de la chimie ou de la physique". La chimie n'est que la branche de la physique qui étudie la stabilité des ions, atomes et molécules et les échanges d'électrons. Donc on peut tout à fait utiliser d'autres branches de la physique pour faire de la chimie Afficher tout
Bien entendu qu'on retrouve de la dilution en métallurgie comme on retrouve des spectromètres de masse en géochimie.
C'est comme si je vous disais, l'étude de la radioactivité c'est de la chimie et pas de la physique puisqu'on étudie la stabilité d'un atome ? Je ne suis pas certain que ce soit moi qui ait une vision étroite des sciences...

Bref, pour moi, une simple distillation est une expérience de chimie mettant en cause plusieurs phénomènes physiques au même titre qu'une oxydo-réduction met en cause des phénomènes physiques. L'inverse de chauffer, c'est refroidir mais l'inverse de distiller, c'est diluer. Ce n'est ni physique ni chimique pour le coup, c'est sémantique.

a écrit : Bien entendu qu'on retrouve de la dilution en métallurgie comme on retrouve des spectromètres de masse en géochimie.
C'est comme si je vous disais, l'étude de la radioactivité c'est de la chimie et pas de la physique puisqu'on étudie la stabilité d'un atome ? Je ne suis pas certain
que ce soit moi qui ait une vision étroite des sciences...

Bref, pour moi, une simple distillation est une expérience de chimie mettant en cause plusieurs phénomènes physiques au même titre qu'une oxydo-réduction met en cause des phénomènes physiques. L'inverse de chauffer, c'est refroidir mais l'inverse de distiller, c'est diluer. Ce n'est ni physique ni chimique pour le coup, c'est sémantique.
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Diluer : procédé consistant à obtenir une solution finale de concentration inférieure à celle de départ
Distiller : procédé de separation de mélange de substances liquides dont les températures d'ébullition sont différentes
Les mots clés sont séparation et concentration. L'inverse de diluer serait "augmenter la concentration". L'inverse de distiller serait plutôt "mélanger" (la distillation n'étant qu'une des très nombreuses méthodes de separation)

Quand on regarde un simple diagramme binaire solide-liquide d'un mélange idéal, on voit que dans les bonnes conditions de température, on a coexistence d'une phase liquide et d'une phase solide, et cette phase liquide est plus concentrée en une des deux espèces que si tout le milieu était liquide. On a fait l'inverse de diluer, pourtant on n'a pas distiller.

a écrit : Diluer : procédé consistant à obtenir une solution finale de concentration inférieure à celle de départ
Distiller : procédé de separation de mélange de substances liquides dont les températures d'ébullition sont différentes
Les mots clés sont séparation et concentration. L'inverse de diluer serait
"augmenter la concentration". L'inverse de distiller serait plutôt "mélanger" (la distillation n'étant qu'une des très nombreuses méthodes de separation)

Quand on regarde un simple diagramme binaire solide-liquide d'un mélange idéal, on voit que dans les bonnes conditions de température, on a coexistence d'une phase liquide et d'une phase solide, et cette phase liquide est plus concentrée en une des deux espèces que si tout le milieu était liquide. On a fait l'inverse de diluer, pourtant on n'a pas distiller.
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Oui je suis bien entendu d'accord avec vous. Même si en ce qui nous concerne ici dans l'anecdote, la distillation a pour but final d'augmenter la concentration d'alcool en séparant l'alcool et l'eau du vin. On pourrait jouer sur les définitions pendant des lustres en physique et en chimie.
Si par exemple on part de la définition de chauffer qui est augmenter la température d'un lieu, de quelquechose ou d'un corps (définition un peu naze du larousse), il est possible d'avoir tord. Chauffer un glaçon à 0°C, il sera toujours à 0°C pendant toute la période de chauffe. L'eau va changer d'état par enthalpie mais certainement pas de température.

Bon j'arrête de chipoter, en plus je déteste la chimie.

Ça marche aussi avec le coca. Ça distille le nectar.

a écrit : Faut aussi savoir que le fait de refroidir brusquement le vin et le congeler va flinguer les arômes et la qualité générale du vin Faux il y a des vins des Alpes qui sont congelés dans un mélange en haute montagne pour augmenter la richesse des arômes .
Désolé j'ai pas le temps de trouver la source .

Les amateurs de bons vins en sang en voyant "au congélateur" :(

Quand je fais de la confiture de mûres , plutôt que de faire réduire sur le feu qui altère le goût ,je mets le jus du fruit dans une bouteille plastique au congel 24h ,en sortant la bouteille ,on enlève la concentration de glace d'eau qui se retrouve au milieu et on fait sa confiture avec la pulpe du fruit concentré et du sucre.... c'était la minute gourmande

a écrit : Effectivement, l’eau sucrée n’ayant pas la même composition chimique que l’eau « normale », elle a un point de solidification plus bas. Donc la partie sucrée est plus vite dégelée que le reste ! Merci pour ton explication simple

a écrit : Si le résultat est le même que pour la distillation, pourquoi parler de méthode inverse ?
De même, le titre m’embête en parlant de « doubler » la teneur en alcool. Je ne pense qu’on obtienne forcément une teneur x2, ça dépend des paramètres mis en place. Oui je suis chiant.
Pour la distillation on fait bouillir le mélange pour séparer les différentes espèces (l'alcool et le reste) et obtenir une concentration d'alcool différentes. Ça se passe donc entre la phase gazeuse et la phase liquide.
La méthode est qualifiée d'inverse dans l'anecdote car on passe par la phase solide pour séparer les espèces. Le terme "inverse" est critiquable (est ce que le gaz c'est l'inverse du solide ??) mais on ne peut pas dire que la méthode soit la même. En tout les méthodes sont tout à fait comparables : on utilise le fait que les différentes espèces du melange ont des températures de changement de phase diffentes pour jouer sur la concentration en alcool.

a écrit : Mais non c'est l'anecdote elle-même qui compare les deux. LOL. Non, l’anecdote ne parle pas de faire bouillir le vin. Le laisser à température ambiante suffira à réchauffer un vin congelé.

a écrit : Non, l’anecdote ne parle pas de faire bouillir le vin. Le laisser à température ambiante suffira à réchauffer un vin congelé. Il faut lire l'anecdote jusqu'au bout. Elle parle bien de distillation et compare à la congélation. Tu peux aussi lire tous les commentaires, personne n'a jamais dit que faire bouillir le vin c'était pour le décongeler ! Mais pour distiller il faut faire bouillir.

a écrit : Il faut lire l'anecdote jusqu'au bout. Elle parle bien de distillation et compare à la congélation. Tu peux aussi lire tous les commentaires, personne n'a jamais dit que faire bouillir le vin c'était pour le décongeler ! Mais pour distiller il faut faire bouillir. Sauf que dans la distillation, on garde le distillât, pas ce qui reste dans l’alembic.

Et l’anecdote ne compare pas le goût du vin après ces deux opérations, elle met simplement en opposition les procédés chimiques.

a écrit : Sauf que dans la distillation, on garde le distillât, pas ce qui reste dans l’alembic.

Et l’anecdote ne compare pas le goût du vin après ces deux opérations, elle met simplement en opposition les procédés chimiques.
Sauf que il ne faudrait pas commencer par "sauf que" si c'est pour redire exactement ce que je dis plus haut.

a écrit : Sauf que il ne faudrait pas commencer par "sauf que" si c'est pour redire exactement ce que je dis plus haut. Ni moi ni l’anecdote ne parlons du goût du vin bouilli donc non, il ne s’agit pas de la même chose.

C'est ce qui s'appelle arriver après la bataille ! Tu prends le dernier message d'une discussion et en y répondant tu recommences à dire exactement ce qui déjà été dit juste avant.