Au IIIe siècle, dans le jeu persan des échecs, la reine n'existait pas. Il s'agissait du "firz" (vizir) qui ne se déplaçait que d'une case en diagonale. Quand le jeu arriva en Europe, le firz devint la "fiers" (vierge en vieux français), puis "dame" au Moyen âge. Au XVe siècle, la Reine Isabelle 1ère de Castille fit changer les règles : la "dame" deviendra la "reine" et pourra désormais aller dans toutes les directions et aussi loin qu'elle le souhaite.
Commentaires préférés (3)
C'est faux que le roi est une pièce sans pouvoir au échecs. Le roi peut capturer des pièces adverses et c'est loin d'être anecdotique. En finale quand il n'y plus assez de pièces pour mater le roi, un roi actif qui participe à la protection de ses pièces ou la capture des pions adverses est considéré comme valant 4points (1 de plus que fou ou un cavalier) et sera décisif pour la victoire contre un roi seulement protégé.
Je dis peut-être une connerie mais on devrait pas dire le jeu « perse » ?
Le persan pour moi c’est soit une langue soit un chat
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La reine est la pièce la plus puissante du jeu, et le roi est une pièce "sans pouvoirs" qu'il faut protéger jusqu'au bout...
Faut-il y voir une métaphore...?
C'est faux que le roi est une pièce sans pouvoir au échecs. Le roi peut capturer des pièces adverses et c'est loin d'être anecdotique. En finale quand il n'y plus assez de pièces pour mater le roi, un roi actif qui participe à la protection de ses pièces ou la capture des pions adverses est considéré comme valant 4points (1 de plus que fou ou un cavalier) et sera décisif pour la victoire contre un roi seulement protégé.
Je dis peut-être une connerie mais on devrait pas dire le jeu « perse » ?
Le persan pour moi c’est soit une langue soit un chat
Isabelle 1ère de Castille, surnommée "la catholique", devait être la 1ère aussi, et précurseur, dans la défense de la "condition féminine" ;)
Je me demande si l'appellation "reine" ne serait pas spécifique aux pays Européens. Pour cause, en Turquie notamment, la reine est appelée "vezir" (comme chez les Perses). Elle a par contre toujours les caractéristiques qui lui sont attribuées aujourd'hui.
"A king fighting his own battles, wouldn't that be a sight ?"
Le #MeToo de l'époque en quelque sorte
Une ancêtre de Simone Veil !
L'expression "Echec et Mat" vient en fait de « Shah Mat » qui signifie « Le roi est vaincu ». Mat est un mot persan pour dire « vaincu », « impuissant », ou « paralysé ». Cependant, des millions de passionnés d'échecs pensent que «échec et mat » vient de l'expression arabe « al cheikh mat » qui signifie « Le roi est mort ».
Ce qui est étonnant c'est que les caractéristiques de ses déplacements aient ensuite fait le chemin inverse vers les pays "inventeurs".
Persan, e adj. et n. = de la Perse médiévale ou moderne (du VIIe s. jusqu'en 1935, année où la Perse a repris son ancien nom d'Iran).
Perse adj. et n. = de la Perse ancienne (jusqu'au VIIe s. après J.-C.).
L'anecdote se situe au IIIe siècle donc à l'époque à laquelle on dit "perse". Persan vient après. Et maintenant on dit iranien.
Et le fou n'existait pas. Dans ce jeu de guerre, au départ, c'était un éléphant de combat, "el fil" en perse à l'époque, confondu en vieux français par "le fol", le fou
A noter que contrairement à ce que l'anecdote laisse présager les échecs sont un jeu provenant d'Inde qui a été repris par les perses puis par les arabes quand ils ont envahi la Perse. Ceux ci l'ont ensuite propager en Europe du Sud d'où la Castille.
la tour étaient un char , appelé rukh ( qui reste donc présent dans le terme Roque ) et a été mal traduit en arrivant en Italie, et est ainsi devenu "Rocca" , une forteresse.
quant au fou, il fient du terme persan "foule", ( éléphant ) lui aussi mal traduit