Jusqu'en 1993, il y avait obligation en France de choisir un prénom pour son enfant en usage dans les différents calendriers ou porté par des personnages connus de l'Histoire. En 1993, une loi donna une liberté quasi totale aux parents.
Cependant, l'officier d'état civil qui enregistre l'enfant peut signaler au procureur un prénom dont il pense qu'il pourrait nuire à l'enfant. Ainsi, des jurisprudences existent sur les prénoms suivants (court florilège) : "Nutella", jugé contraire à l'intérêt de l'enfant ; "Merdique" (cela a été demandé !) ; "Jihad" (associé au terrorisme) ; "CR7" (hommage à Ronaldo) ; "Titeuf" (le juge estimant que ce prénom de BD était celui d'un "garnement pas très malin") ; ou encore certains prénoms à tilde (signe diacritique en forme de S inversé et couché).
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Et franchement je préfère mille fois discuter avec un garçon ou une fille qui me dit son vrai prénom plutôt qu'à une pauvre fille maghrébine, avec un accent à couper au couteau, qui fait l'effort de travailler dans une langue étrangère mais au service d'une entreprise qui l'a obligée à utiliser un nom d'emprunt du genre Sabine ou Sylvie.
Je me souviendrai toujours de ce que m'avait dit mon père, parfaitement bilingue mais porteur d'un accent aussi épais qu'un brouillard londonien:
"L'accent est une marque de courage, pas une chose dont on doit avoir honte".