Le docteur la mort aidait illégalement aux suicides

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Jack Kevorkian était un médecin américain qui, dans les années 90, pratiqua environ 130 suicides assistés sur des personnes souffrant d'une maladie incurable, provoquant des douleurs insupportables et désireuses de mourir, alors que l'euthanasie est illégale. Il fut surnommé "Docteur la Mort" mais finit par être rattrapé par la justice en 1998 à la suite d'un suicide qu'il déclencha lui-même, faute pour le patient de pouvoir le faire.


Commentaires préférés (3)

Même mourir dans la dignité est un droit que l'on a pas...

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Je sens la venue d'un grand débat sur la mort assistée dans les commentaires. Ce qui sera totalement dans le sujet tant que ça reste raisonné ;)
A mon avis, ce n'est pas tout blanc ou tout noir comme simplifient souvent les politiciens avec le "contre ou "pour". C'est selon moi un droit qui devrait être fondamental, le droit à mourir. Mais il faut prendre en compte que le suicide assisté sur des personnes souffrant de maladies incurables ouvre la voie au suicide assisté de personnes étant "seulement" en mauvaise santé psychologique et à de gros abus (Il y a eu le cas d'un médecin en suisse notamment qui délivrait des suicides comme des certificat médicaux.)
La solution serait selon moi de permettre un encadrement et suivit médical et psychologique stricte par plusieurs praticiens de la pratique qui serait permise.
Voilà, je crois avoir tué le débat dans l'oeuf! ;)
Bonne journée!

Ici en suisse il y a 2 associations pour le suicide médicalement assisté.
Mais les règles pour y avoir recours sont strictes. Incluant des rendez vous avec les psychiatres et Medecins traitants. Et l'une des conditions pour pouvoir faire appel à eux est de s'être inscrit avant d'être malade.


Tous les commentaires (67)

En fait c'est un meurtre avec premiditation ?

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Même mourir dans la dignité est un droit que l'on a pas...

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a écrit : En fait c'est un meurtre avec premiditation ? un meurtre avec premedication plutôt?

a écrit : En fait c'est un meurtre avec premiditation ? Non, il ne tuait pas lui-même, mais donnait aux patients les moyens de se suicider en toute conscience.
Si je me sentais retomber en enfance, ou atteint d'une maladie incurable et douloureuse, ou victime d'un accident me laissant gravement mutilé, j'aimerais bien avoir un tel médecin à mon chevet, plutôt que de devenir une ruine et un légume, victime d'acharnement thérapeutique, alors que ma vie ne vaudrait plus la peine d'être vécue et n'inspirerait plus que de la pitié.

Je sens la venue d'un grand débat sur la mort assistée dans les commentaires. Ce qui sera totalement dans le sujet tant que ça reste raisonné ;)
A mon avis, ce n'est pas tout blanc ou tout noir comme simplifient souvent les politiciens avec le "contre ou "pour". C'est selon moi un droit qui devrait être fondamental, le droit à mourir. Mais il faut prendre en compte que le suicide assisté sur des personnes souffrant de maladies incurables ouvre la voie au suicide assisté de personnes étant "seulement" en mauvaise santé psychologique et à de gros abus (Il y a eu le cas d'un médecin en suisse notamment qui délivrait des suicides comme des certificat médicaux.)
La solution serait selon moi de permettre un encadrement et suivit médical et psychologique stricte par plusieurs praticiens de la pratique qui serait permise.
Voilà, je crois avoir tué le débat dans l'oeuf! ;)
Bonne journée!

Ici en suisse il y a 2 associations pour le suicide médicalement assisté.
Mais les règles pour y avoir recours sont strictes. Incluant des rendez vous avec les psychiatres et Medecins traitants. Et l'une des conditions pour pouvoir faire appel à eux est de s'être inscrit avant d'être malade.

a écrit : Ici en suisse il y a 2 associations pour le suicide médicalement assisté.
Mais les règles pour y avoir recours sont strictes. Incluant des rendez vous avec les psychiatres et Medecins traitants. Et l'une des conditions pour pouvoir faire appel à eux est de s'être inscrit avant d'être malade.
Cela me semble très sage de signer un papier enregistré alors que l'on est encore parfaitement bien portant, précisant les cas où ne voudrait plus survivre trop amoindri (personnellement, je n'aurais pas le courage de survivre en chaise roulante, aveugle, ou devenu débile mental - le pire, car on ne s'en rend même plus compte après les premiers symptômes); et de répartir ses biens de son vivant aux héritiers (en se réservant éventuellement l'usufruit), ainsi il n'y a plus personne qui ait un grand intérêt à son propre décès ni de querelles entre ayants droit.

Vaste sujet que celui-ci
Beaucoup de personnes dans les hôpitaux pensent qu'il faudrait parfois aider les gens à partir lorsqu'il le souhaite à cause de leur très mauvaise conditions de vies.
D'autres pensent que ce n'est pas tolérable (souvent au nom de la religion)

Pour ma part je pense qu'il est facile de juger ses actes sans être dans les même conditions et donc qu'on devrait laisser le choix aux personnes concernés. Lorsque ta condition physique suite à un accident ou à une maladie devient pour toi une souffrance de chaque instant, ne vaut-il pas mieux partir ?

Ce n'est que mon avis bien sûr, certainement pas une vérité universelle :-)

a écrit : Je sens la venue d'un grand débat sur la mort assistée dans les commentaires. Ce qui sera totalement dans le sujet tant que ça reste raisonné ;)
A mon avis, ce n'est pas tout blanc ou tout noir comme simplifient souvent les politiciens avec le "contre ou "pour". C'est selon moi un d
roit qui devrait être fondamental, le droit à mourir. Mais il faut prendre en compte que le suicide assisté sur des personnes souffrant de maladies incurables ouvre la voie au suicide assisté de personnes étant "seulement" en mauvaise santé psychologique et à de gros abus (Il y a eu le cas d'un médecin en suisse notamment qui délivrait des suicides comme des certificat médicaux.)
La solution serait selon moi de permettre un encadrement et suivit médical et psychologique stricte par plusieurs praticiens de la pratique qui serait permise.
Voilà, je crois avoir tué le débat dans l'oeuf! ;)
Bonne journée!
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Pas vraiment non.
Qui ferait parti de l'encadrement?
Encore des gens qui prennent les décisions à la place de l'intéressé ?
Chacun ayant sa propre opinion?
Ce qui tournerait encore en débats interminables? Pas d'accord!
Si on est conscient, on signe un papier qui autorise les médecins à nous libérer.
Sinon, c'est le tuteur légal qui décide.

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A partir du moment où il n'y a plus aucun espoir de guérison, et que la condition du patient lui est insupportable, c'est normal de lui accorder le droit de mettre fin à ses souffrances. Ça me semble dingue qu'il y ait une telle controverse sur ce droit élémentaire...

a écrit : A partir du moment où il n'y a plus aucun espoir de guérison, et que la condition du patient lui est insupportable, c'est normal de lui accorder le droit de mettre fin à ses souffrances. Ça me semble dingue qu'il y ait une telle controverse sur ce droit élémentaire... Bien d'accord. Je trouve ça fou que ce ne soit pas encore autorisé (ou ça l'est et j'ai loupé qqch ? C'est très possible), en France tout du moins (certains voisins son plus intelligents...). Parce que dans le cas où un médecin ne peut assister un patient dans un suicide, je pense que ce dernier va soit le faire, quitte à le faire seul chez lui, mais au risque de se rater, soit finir sa vie dans la souffrance. Je parle là des personnes atteintes de maladies incurables et, comme dit dans l'anecdote, victimes de grandes souffrances liées à ces maladies.
Je vous invite à vous renseigner sur les cas Vincent Lambert et Vincent Humbert, deux cas différents, mais deux cas de "complications" car ils n'ont pas pu bénéficier du suicide médicalement assisté. Comme quoi ça changerait beaucoup de choses, rien que pour les familles, sans parler du patient lui-même...

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Il est dingue l'être humain avec sa " conscience " ...Imaginons dans 2 ans une guerre pour x raisons éclate et que des gars se font dégommer pour rien ça paraîtra normal et des millions de personnes mourront dans l'anonymat le plus total... Ouais c'est la guerre quoi... Et en attendant ça pinaille à propos de personnes qui,elles, veulent mettre désespèremment fin à leur triste vie. Quand il réfléchit trop ou pas assez l'être humain est l'espèce animale de loin la plus stupide !

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a écrit : Même mourir dans la dignité est un droit que l'on a pas... Je vous renvoie à une citation -non sans bon sens- du Dr House : Il n’y a pas de mort digne ! Notre corps nous lâche parfois quand on a 90 ans, parfois, avant même qu’on vienne au monde mais ça arrive fatalement. Il n’y a jamais de dignité là dedans. Peu importe qu’on puisse marcher, voir ou se torcher les fesses tout seul c’est toujours une horreur, toujours. On peut vivre dans la dignité mais pas mourir.

Un suicide d'autrui déclenché par soi-même...
On appel ça un homicide en fait.

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Il y a un film sur ce monsieur. Al Pacino dans le rôle du docteur pour ceux que ça intéresse (voir sa filmographie, je ne me rappelle pas le titre).

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a écrit : Je vous renvoie à une citation -non sans bon sens- du Dr House : Il n’y a pas de mort digne ! Notre corps nous lâche parfois quand on a 90 ans, parfois, avant même qu’on vienne au monde mais ça arrive fatalement. Il n’y a jamais de dignité là dedans. Peu importe qu’on puisse marcher, voir ou se torcher les fesses tout seul c’est toujours une horreur, toujours. On peut vivre dans la dignité mais pas mourir. Afficher tout Il n'y a peut-être pas de mort digne (quoique ceux qui préfèrent mourir à renoncer à leurs convictions, par exemple, aient toute mon estime, même si je ne les partage pas), mais il y a des vies qui se terminent dans l'indignité.
Penser que je pourrais mourir en proférant des propos incohérents, ne plus tenir debout, être incontinent, baver dans ma bouillie, avoir des idées aussi fixes que stupides, et n'être plus qu'un sujet, au mieux de pitié, et au pire de mépris, enfermé dans un mouroir?
Jamais!

a écrit : Même mourir dans la dignité est un droit que l'on a pas... C'est vrai qu'on a si peu de droit dans nos pays. Tu as bien raison de te plaindre.

a écrit : Non, il ne tuait pas lui-même, mais donnait aux patients les moyens de se suicider en toute conscience.
Si je me sentais retomber en enfance, ou atteint d'une maladie incurable et douloureuse, ou victime d'un accident me laissant gravement mutilé, j'aimerais bien avoir un tel médecin à mon chevet,
plutôt que de devenir une ruine et un légume, victime d'acharnement thérapeutique, alors que ma vie ne vaudrait plus la peine d'être vécue et n'inspirerait plus que de la pitié. Afficher tout
"à la suite d'un suicide qu'il déclencha lui-même, faute pour le patient de pouvoir le faire." c'est une paraphrase pour meurtre je vois pas ce que c'est d'autre...

a écrit : Il y a un film sur ce monsieur. Al Pacino dans le rôle du docteur pour ceux que ça intéresse (voir sa filmographie, je ne me rappelle pas le titre). La vérité sur Jack (You don't know Jack). Un très bon film, si l'anecdote vous a intéressé je vous recommande grandement de voir ce biopic

a écrit : "à la suite d'un suicide qu'il déclencha lui-même, faute pour le patient de pouvoir le faire." c'est une paraphrase pour meurtre je vois pas ce que c'est d'autre... Si le patient, comme je le suppose, avait déclaré antérieurement, lucidement et constamment (et non dans un moment de désespoir) son intention d'en finir, mais qu'il ne pouvait physiquement même plus appuyer sur le bouton, en quoi est-ce un meurtre?
Je serais très reconnaissant au médecin qui agirait ainsi pour moi, s'il me reste encore assez de lucidité pour comprendre son geste.