De Gaulle ne voulait pas manger les animaux qu'il connaissait

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a écrit : Je me permets simplement de signaler que "c'est comme ca" n'est pas un argument et qu'il ne justifie rien.
"J'aime l'être humain, je serai incapable de faire du mal à quelqu'un à qui j'ai parlé, serré la main ou que je connais ! Par contre le SDF de la ville voisi
ne, le migrant sur son embarcation, ou le gamin vietnamien qui fait mes pompes, je les ai jamais croisé ils peuvent bien crever je m'en fou. C'est comme ca ;)". Afficher tout
Eh bien oui, c'est exactement ca
On (la nature humaine) sera toujours plus ému par ce qui nous touche directement ou prochement. Exemple : Un attentat au Pakistan fait 150 morts (130 enfants et quasi tous d'une balle dans la tête) et autant de blessés, on en a un peu parlé, ca t'a fait de la peine ?
Certainement moins que pour Charlie Hebdo, attaqué un mois après.
L'Homme est comme ca, si ce n'est pas sa "communauté", son appartenance qui est touchée, le sentimentalisme est pas le même.
Pour ma part, j'avoue que manger un animal que j'aurais connu avant, ca me plairait pas trop...

a écrit : Eh bien oui, c'est exactement ca
On (la nature humaine) sera toujours plus ému par ce qui nous touche directement ou prochement. Exemple : Un attentat au Pakistan fait 150 morts (130 enfants et quasi tous d'une balle dans la tête) et autant de blessés, on en a un peu parlé, ca t'a fait de la peine
?
Certainement moins que pour Charlie Hebdo, attaqué un mois après.
L'Homme est comme ca, si ce n'est pas sa "communauté", son appartenance qui est touchée, le sentimentalisme est pas le même.
Pour ma part, j'avoue que manger un animal que j'aurais connu avant, ca me plairait pas trop...
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Euh, je vais vraiment passé pour un atypique si je te dis que oui ca m'a fait de la peine ? Que le traitement émotionnel de l'attentat perpeté au Nigeria quelques temps après le Bataclan, qui a fait autant de morts dans l'indifference générale m'a révolté ?
Faut arrêter deux minutes de se justifier derrière sa "nature humaine". J'ai parfaitement conscience des ressorts psychologiques qui sont à l'oeuvre quand on juge differemment la souffrance d'autris (humain ou animal) en fonction de sa proximitée affective ou géographique, mais il faut arrêter de la présenter comme un alibi. La réalité c'est que c'est de la lacheté et de l'égocentrisme, et rien ne justifie de le prolonger, quelqu'en soit le sujet.

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Je crois personnellement que le comportement du Général DeGaule vis-à-vis des animaux qu'il mangeait n'est pas si atypique que ça. Que la plupart des gens n'aimeraient pas connaître l'animal qu'ils mangent.

Je fais partie de ceux-là... ;-)

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a écrit : Non mais tu t'attends souvent à quelqu'un d'assez rigide et peu porter sur le sentimental dans ce genre de carrière. Merci au nom de tous les militaires. On peut conclure qu'un métier défini une personnalité. Dis nous donc ton métier, pour savoir le quel est aussi bas de plafond et stupide ?

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J'habite à Chaumont, ville proche de Colombey-les-deux-Églises où la femme de De Gaulle faisait ses courses.
Selon certaines personnes qui ont connu Yvonne De Gaulle, en plus de ne pas manger d'animaux que le Général avait personnellement connus (selon l'anecdote), la famille De Gaulle ne mangeait pas de porc, que du boeuf ou de la volaille.
Chose assez étonnante je trouve.

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a écrit : Merci au nom de tous les militaires. On peut conclure qu'un métier défini une personnalité. Dis nous donc ton métier, pour savoir le quel est aussi bas de plafond et stupide ? Sans pouvoir conclure, tu peux au moins avoir une idée globale de la personne. J'attribuerais moins d'empathie à un ouvrier d'abbatoir dont le métier est d'exécuter à longueur de journée qu'à un prof d'école qui enseigne à des enfants. D'un militaire potentiellement chargé de missions périlleuses, cruciales et mortelles, (J'ai aussi vu un entraînement de forces spéciales où il fallait tuer et manger un poulet ou un serpent à main nu) on attendrait moins d'état d'âmes, moins d'hésitation.

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En même temps quand on est haut placé dans l'armée on a rarement la mort au bout de son fusil.

a écrit : Sans pouvoir conclure, tu peux au moins avoir une idée globale de la personne. J'attribuerais moins d'empathie à un ouvrier d'abbatoir dont le métier est d'exécuter à longueur de journée qu'à un prof d'école qui enseigne à des enfants. D'un militaire potentiellement chargé de missions périlleuses, cruciales et mortelles, (J'ai aussi vu un entraînement de forces spéciales où il fallait tuer et manger un poulet ou un serpent à main nu) on attendrait moins d'état d'âmes, moins d'hésitation. Afficher tout La, tu juges le métier mais pas la personne. L'ouvrier d'abattoir à peut-être choisi son boulot par nécessité, tout comme le militaire des forces spéciales qui apprend à survivre dans une situation désespérée n'aime pas forcément tuer ne serait-ce qu'un lapin.
De plus, la vocation première d'un militaire n'est pas de tuer des gens mais de les protéger.

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a écrit : Je me permets simplement de signaler que "c'est comme ca" n'est pas un argument et qu'il ne justifie rien.
"J'aime l'être humain, je serai incapable de faire du mal à quelqu'un à qui j'ai parlé, serré la main ou que je connais ! Par contre le SDF de la ville voisi
ne, le migrant sur son embarcation, ou le gamin vietnamien qui fait mes pompes, je les ai jamais croisé ils peuvent bien crever je m'en fou. C'est comme ca ;)". Afficher tout
Ben oui "c'est comme ça", dans le sens de ma phrase "je suis comme ça"... ça ne cherche ni argument ni justificatif : "c'est comme ça". Pourquoi ? Tu voudrais me changer et faire que je bouffe un agneau que j'ai caressé quelques heures avant ? Tu peux toujours essayer, mais je te souhaite bon courage... Que veux-tu, "c'est comme ça" ; je suis comme ça ; et comme De Gaulle apparemment ;)
Et pour le reste de ton post : SDF, cireur et migrants... Encore une fois, oui, il y a des gens qui n'en ont rien à foutre de tout cela... Que veux-tu, "c'est comme ça". Ou alors après m'avoir changé, tu comptes changer aussi l'Humanité ? Je vote pour toi ! ;) on va avoir beaucoup de boulot ;)

a écrit : Ben oui "c'est comme ça", dans le sens de ma phrase "je suis comme ça"... ça ne cherche ni argument ni justificatif : "c'est comme ça". Pourquoi ? Tu voudrais me changer et faire que je bouffe un agneau que j'ai caressé quelques heures avant ? Tu peux toujours essayer, mais je te souhaite bon courage... Que veux-tu, "c'est comme ça" ; je suis comme ça ; et comme De Gaulle apparemment ;)
Et pour le reste de ton post : SDF, cireur et migrants... Encore une fois, oui, il y a des gens qui n'en ont rien à foutre de tout cela... Que veux-tu, "c'est comme ça". Ou alors après m'avoir changé, tu comptes changer aussi l'Humanité ? Je vote pour toi ! ;) on va avoir beaucoup de boulot ;)
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Après je trouve qu'il souligne quand même un point intéressant !
La "nature" humaine à souvent bon dos, surtout sur ce site ("l'homme est un connard" etc.).
Quand on dit "c'est comme ça", il y a quand même une notion de fatalité derrière.
Surtout que toi-même tu sens que c'est peut-être contradictoire quand tu anticipes les critiques "hypocrite" "faux-cul".
Ca veut bien dire que tu admets que c'est pas forcément logique/explicable comme comportement.

Pur la fin du message :
Même si c'est difficile de changer une personne adulte, l'éducation des enfants permet de faire évoluer les mentalités et donc de changer l'humanité à long terme.
Pour nous c'est trop tard, mais pas pour nos enfants !

Whoua l anecdote de fou sur De Gaulle

La vraie info c'est que la première dame de France cuisinait pour pour son époux. Avec des animaux élevés par ses soins. Avait elle un salaire pour ce travail au service de l'état ? Quand je pense que certains se réclament du gaullisme aujourd'hui...

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a écrit : Le rapport avec sa qualité de militaire ? C'est pas parce qu'on s'engage pour potentiellement tuer des adversaires qu'on serait forcément d'accord pour buter son propre chien. La c'est plus ou moins pareil (en un peu plus curieux je le reconnais) non ? Je suis d'accord, l'anecdote est mal tournée.

Ben moi ce que je n'aimerais pas c'est d'être mangé par un animal que j'ai caressé la veille.

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Et encore moins être mangé par un militaire que j'ai tué la veille !

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Elle est belle la dissonance cognitive.

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Ça me rappelle un collègue de travail qui était un ancien commando. C'était un homme qui avait le cœur sur la main et d'une très grande gentillesse et qui pourtant m'a dit un jour textuellement : " Butter un bonhomme ça ne me dérange pas, mais plumer un poulet, je peux pas. J'aime pas faire du mal à une bête." Sacré Léon.

Il ne trouvait pas ça louche,que chaque fois qu’une poule disparaissait mystérieusement,il mangeait du poulet? Il avait pas un très gros QI,le bonhomme

Tous les militaires ne sont pas obligatoirement carnivore et n'apprécient pas tous de manger leur animaux de compagnie

Il serait de bon ton de supprimer la première phrase. En effet, beaucoup de militaires de mon entourage sont végétariens.
Je trouve cela aussi bête que de commencer une phrase par "contrairement à ses origines (pays aléatoire) , x était intégré au système social français..."

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