Je préfère la devise du canard enchaîné qui dit que la liberté d expression ne s use que si l'on ne s'en sert pas.

Figaro est d'ailleurs représenté en statue dans le patio situé au -1 du siège.

xhaza a écrit : Je préfère la devise du canard enchaîné qui dit que la liberté d expression ne s use que si l'on ne s'en sert pas. D'ailleurs à ses débuts le Figaro était un journal satirique un peu comme le canard enchaîné. Mais de tendance conservatrice, plus Orléans que Bourbon.

Federicvs a écrit : J'aime les commentaires divers et variés de ce site... La politique reste toujours ce sujet qui fâche ou rassemble. Mais qu'a-t-on fait de mieux sur le sujet depuis (par ordre d'apparition) :
- Platon
- Ciceron
- Machiavel (oui, oui, le Prince est bien une œuvre majeure en sciences politiques)
- Bertrand de Jouvenel ? De Jouvenel... Peu de gens se souviennent de ce grand esprit. Ça fait plaisir. +1 pour le coup !

Moi qui pensait que ça venait du chat de Gepetto...

Pour revenir sur le sujet de l'anecdote, les répliques de ce monologue sont riches en maximes ! D'ailleurs il est le plus long monologue du théâtre francais et à insufflé la révolution. Cette piece et particulièrement ce monologue a eu un grand retentissement, au grand damne de Beaumarchais qui a vu son monologue être comprit de travers. Dans la piece il remet en cause les droits de seigneurs mais ne demande pas un retournement de situation et ne remet pas en cause l'ordre établit. Figaro ne demande jamais à devenir prince il veut juste que la société se bouge un peu et s'ouvre d'esprit. Cependant les révolutionnaires s'en sont quand même beaucoup inspirés.
Cette piece a aussi la particularité de mettre en valeur les valets. Deja tres présents chez Moliere, avec Beaumarchais ils prennent une place centrale : il met en avant leur capacité à se dépêtrer de tout embarras grâce à la ruse et leur intelligence malgré leur rang inférieur. Ce sont par ailleurs Suzanne et Figaro, les deux personnages principaux et valets en voie de se marier, qui ouvrent et exposent la piece. Beaumarchais défendra aussi la place des femmes, qu'il admire beaucoup, à travers le personnage de la Comtesse.
On peut donc comprendre que dans une époque aussi tourmentée et fleurissante de novations, les révolutionnaires l'aient vu comme un encouragement.
En bref cette piece est vraiment très intéressante ! Je l'ai étudié en francais et suis tombée dessus pour mon oral il y a une semaine et j'ai vraiment adoré. Je trouve qu'elle colle encore à la société d'aujourd'hui et la fameuse phrase : "il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits" fait étonnamment echo à ce qu'on a pu vivre avec Charlie Hebdo.

Chat-DEau a écrit : Pour revenir sur le sujet de l'anecdote, les répliques de ce monologue sont riches en maximes ! D'ailleurs il est le plus long monologue du théâtre francais et à insufflé la révolution. Cette piece et particulièrement ce monologue a eu un grand retentissement, au grand damne de Beaumarchais qui a vu son monologue être comprit de travers. Dans la piece il remet en cause les droits de seigneurs mais ne demande pas un retournement de situation et ne remet pas en cause l'ordre établit. Figaro ne demande jamais à devenir prince il veut juste que la société se bouge un peu et s'ouvre d'esprit. Cependant les révolutionnaires s'en sont quand même beaucoup inspirés.
Cette piece a aussi la particularité de mettre en valeur les valets. Deja tres présents chez Moliere, avec Beaumarchais ils prennent une place centrale : il met en avant leur capacité à se dépêtrer de tout embarras grâce à la ruse et leur intelligence malgré leur rang inférieur. Ce sont par ailleurs Suzanne et Figaro, les deux personnages principaux et valets en voie de se marier, qui ouvrent et exposent la piece. Beaumarchais défendra aussi la place des femmes, qu'il admire beaucoup, à travers le personnage de la Comtesse.
On peut donc comprendre que dans une époque aussi tourmentée et fleurissante de novations, les révolutionnaires l'aient vu comme un encouragement.
En bref cette piece est vraiment très intéressante ! Je l'ai étudié en francais et suis tombée dessus pour mon oral il y a une semaine et j'ai vraiment adoré. Je trouve qu'elle colle encore à la société d'aujourd'hui et la fameuse phrase : "il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits" fait étonnamment echo à ce qu'on a pu vivre avec Charlie Hebdo. Afficher tout Le plus long monologue du théâtre n'est-il pas le récit de Théramène (Racine), devenu proverbial comme justement un peu trop long, quoique parfaitement écrit et rythmé?

Mais que cette pièce ait eu une profonde influence sur les causes de la Révolution, j'en doute.

Tournicoti a écrit : Pour avancer il faut être mesuré, une bagnole peut effectivement avancer si on jongle entre l'accélérateur à fond et le frein à fond, mais ce n'est vraiment pas la meilleure méthode.
Sinon le figaro blâme le pouvoir en place: beaucoup s'il est à gauche, très modérément s'il est à droite. Journal de droite (non-extrême) assumé. Afficher tout Mais une bagnole va avoir du mal à avancer si elle a le frein à main ;)

eawda a écrit : Le plus long monologue du théâtre n'est-il pas le récit de Théramène (Racine), devenu proverbial comme justement un peu trop long, quoique parfaitement écrit et rythmé?

Mais que cette pièce ait eu une profonde influence sur les causes de la Révolution, j'en doute. Je me suis pas renseignée plus que ça mais il me semble que c'est le plus long monologue du théâtre francais dans le registre de la comedie peut être.
La piece a quand même beaucoup marqué, elle n'est pas le facteur principal parce que la révolution était deja tres engagée mais à cette époque tout le monde allait au théâtre et la piece a eu un grand retentissement. C'était un peu les infos de l'époque.

L’émission de Jacques Martin « Le Petit Rapporteur » avait pour devise « Sans la liberté de flatter, il n’est pas d’éloge blâmeur » !