Une finale des Jeux olympiques à un seul athlète

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Lors de la finale du 400 mètres messieurs aux Jeux olympiques de 1908, le coureur écossais Wyndham Halswelle n'eut pas de difficultés à remporter la médaille d'or, puisqu'il fut le seul à courir ! À cause d'un conflit sur la qualification des autres finalistes, Halswelle se présenta seul et remporta tranquillement la course en 50 secondes.

La finale avait été refaite suite à un incident : un coureur ayant couru en diagonale avait gêné un autre coureur et avait été disqualifié. Ceux restants refusèrent de courir avec les couloirs mis par les officiels.


Commentaires préférés (3)

Juste pour le fun, je crois que j'aurai fait le 400 m à quatre pattes.

Difficile d'avoir la fierté de la victoire après sa. Ca me rappelle une histoire similaire en 2000 en natation ou les concurrents furent disqualifiés et le gagnant qui fit seul la course la termina avec un record de temps très long pour l'épreuve

a écrit : Difficile d'avoir la fierté de la victoire après sa. Ca me rappelle une histoire similaire en 2000 en natation ou les concurrents furent disqualifiés et le gagnant qui fit seul la course la termina avec un record de temps très long pour l'épreuve Je pense que tu parles d'Eric Moussambani, aux jeux de Sydney en 2000. Il avait juste terminé premier de sa qualification après la disqualification des 2 autres. C'était la 1re fois qu'il nageait 100m de suite, et la première fois qu'il nageait dans un bassin de 50m ; il faut dire qu'il n'avait appris à nager qu'un an avant les JO !
Son histoire vaut bien une anecdote SCMB : mais je te laisse la lire en détail fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Moussambani
www.youtube.com/watch?v=GYl2CoN6crY

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Surnommé « Éric le nageur » ou « Éric l'anguille » (Eric the Eel1) par les médias, Eric Moussambani de son vrai nom a connu une célébrité internationale éphémère lors des Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney, lorsqu'il réalisa son 100 m nage libre en 1 min 52 s 72, soit plus de deux fois le temps mis par ses concurrents (le record du monde de la discipline était de 47 s 84 secondes lors de ces Jeux olympiques), et 10 secondes de plus que le record du monde du 200 m, qui est de 1 min 42 s 96. Son temps le classe en 71e et dernière position des séries à 50 secondes de l'avant dernier, le Bahreïni Dawood Youssef Mohamed Jassim. Les médias révélèrent le caractère incongru de sa performance, tout en applaudissant son courage, perçu comme un symbole de l'esprit olympique2.

Bien que n'ayant pas le niveau de qualification requis, il avait obtenu sa participation aux Jeux olympiques grâce à une dérogation permettant à des pays en voie de développement, et donc ne disposant pas des coûteux aménagements nécessaires à l'entraînement d'athlètes de haut niveau, de participer. Avant de venir aux Jeux olympiques, Éric Moussambani, qui avait appris à nager depuis 8 mois seulement, n'avait encore jamais nagé un 100 m d'affilée de sa vie et n'avait jamais vu de piscine de 50 m, son entraînement ayant eu lieu dans une piscine d'hôtel de 20 m. Sa fédération disposant de moyens limités, il n'y a pas une seule piscine publique dans le pays hormis celle dans laquelle il s'était entrainé, son maillot et ses lunettes lui seront prêtés une heure avant l'épreuve par deux athlètes compatissants3.

Il réalisa son temps seul dans le bassin, après l'élimination de ses deux adversaires, le Nigérien Karim Bare et le Tadjik Farkhod Oripov, qui avaient eux aussi bénéficié de cette dérogation, pour faux départ. Ayant terminé la course sous les applaudissements et les encouragements de la foule4, il remporta donc sa série par défaut.

Sa performance généra un intérêt médiatique et public pour la seule autre représentante équato-guinéenne en natation aux Jeux de Sydney, Paula Barila Bolopa. Celle-ci, tout comme Moussambani, n'avait jamais nagé dans une piscine de taille olympique avant le jour de l'épreuve. Elle enregistra le temps le plus lent de l'histoire du 50 mètres dames aux Jeux olympiques en 1 min 3,97 s. Pour la BBC, « Bolopa et Moussambani sont devenus deux des stars des J.O. de Sydney, tout comme Eddie « l’Aigle » Edwards (Michael Edwards) avait été un héros des Jeux olympiques de Calgary en 1988 »


Tous les commentaires (43)

Juste pour le fun, je crois que j'aurai fait le 400 m à quatre pattes.

Difficile d'avoir la fierté de la victoire après sa. Ca me rappelle une histoire similaire en 2000 en natation ou les concurrents furent disqualifiés et le gagnant qui fit seul la course la termina avec un record de temps très long pour l'épreuve

Un forêst gump ancienne génération. Lool

Belle solidarité de la part des coureurs ayant refusés de courir!

a écrit : Difficile d'avoir la fierté de la victoire après sa. Ca me rappelle une histoire similaire en 2000 en natation ou les concurrents furent disqualifiés et le gagnant qui fit seul la course la termina avec un record de temps très long pour l'épreuve Oui pour le coup c'est une victoire sûrement amère.... :/

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android

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Il aura au moins fait l effort de ne pas marcher, par contre niveau suspense ...

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android

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a écrit : Difficile d'avoir la fierté de la victoire après sa. Ca me rappelle une histoire similaire en 2000 en natation ou les concurrents furent disqualifiés et le gagnant qui fit seul la course la termina avec un record de temps très long pour l'épreuve Je pense que tu parles d'Eric Moussambani, aux jeux de Sydney en 2000. Il avait juste terminé premier de sa qualification après la disqualification des 2 autres. C'était la 1re fois qu'il nageait 100m de suite, et la première fois qu'il nageait dans un bassin de 50m ; il faut dire qu'il n'avait appris à nager qu'un an avant les JO !
Son histoire vaut bien une anecdote SCMB : mais je te laisse la lire en détail fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Moussambani
www.youtube.com/watch?v=GYl2CoN6crY

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Surnommé « Éric le nageur » ou « Éric l'anguille » (Eric the Eel1) par les médias, Eric Moussambani de son vrai nom a connu une célébrité internationale éphémère lors des Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney, lorsqu'il réalisa son 100 m nage libre en 1 min 52 s 72, soit plus de deux fois le temps mis par ses concurrents (le record du monde de la discipline était de 47 s 84 secondes lors de ces Jeux olympiques), et 10 secondes de plus que le record du monde du 200 m, qui est de 1 min 42 s 96. Son temps le classe en 71e et dernière position des séries à 50 secondes de l'avant dernier, le Bahreïni Dawood Youssef Mohamed Jassim. Les médias révélèrent le caractère incongru de sa performance, tout en applaudissant son courage, perçu comme un symbole de l'esprit olympique2.

Bien que n'ayant pas le niveau de qualification requis, il avait obtenu sa participation aux Jeux olympiques grâce à une dérogation permettant à des pays en voie de développement, et donc ne disposant pas des coûteux aménagements nécessaires à l'entraînement d'athlètes de haut niveau, de participer. Avant de venir aux Jeux olympiques, Éric Moussambani, qui avait appris à nager depuis 8 mois seulement, n'avait encore jamais nagé un 100 m d'affilée de sa vie et n'avait jamais vu de piscine de 50 m, son entraînement ayant eu lieu dans une piscine d'hôtel de 20 m. Sa fédération disposant de moyens limités, il n'y a pas une seule piscine publique dans le pays hormis celle dans laquelle il s'était entrainé, son maillot et ses lunettes lui seront prêtés une heure avant l'épreuve par deux athlètes compatissants3.

Il réalisa son temps seul dans le bassin, après l'élimination de ses deux adversaires, le Nigérien Karim Bare et le Tadjik Farkhod Oripov, qui avaient eux aussi bénéficié de cette dérogation, pour faux départ. Ayant terminé la course sous les applaudissements et les encouragements de la foule4, il remporta donc sa série par défaut.

Sa performance généra un intérêt médiatique et public pour la seule autre représentante équato-guinéenne en natation aux Jeux de Sydney, Paula Barila Bolopa. Celle-ci, tout comme Moussambani, n'avait jamais nagé dans une piscine de taille olympique avant le jour de l'épreuve. Elle enregistra le temps le plus lent de l'histoire du 50 mètres dames aux Jeux olympiques en 1 min 3,97 s. Pour la BBC, « Bolopa et Moussambani sont devenus deux des stars des J.O. de Sydney, tout comme Eddie « l’Aigle » Edwards (Michael Edwards) avait été un héros des Jeux olympiques de Calgary en 1988 »

Après tout une victoire reste une victoire. Tant qu'on reste dans les règles, seul le résultat compte.

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android

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a écrit : Difficile d'avoir la fierté de la victoire après sa. Ca me rappelle une histoire similaire en 2000 en natation ou les concurrents furent disqualifiés et le gagnant qui fit seul la course la termina avec un record de temps très long pour l'épreuve J'ai pensé à un moment qu'il s'agissant d'Éric Moussambani. Mais lui c'était en 2000.

a écrit : Juste pour le fun, je crois que j'aurai fait le 400 m à quatre pattes. Et finir en moonwalk sur la ligne d'arrivée !

Imaginez qu'il se fasse une fracture durant la course, plus de 1ère place...
Sans rire la victoire n'a pas la meme saveur je pense

a écrit : Juste pour le fun, je crois que j'aurai fait le 400 m à quatre pattes. Perso jlaurais fais en roulade,et entre temps je serais allé saluer le public,tout en mangeant un sandviche :3

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windowsphone

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un patineur de vitesse australien avait d'ailleurs remporté une medaille d'or, tout le monde tombait devant lui, en demi final et en final. en australie c'est pas un grand sport

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windowsphone

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a écrit : Je pense que tu parles d'Eric Moussambani, aux jeux de Sydney en 2000. Il avait juste terminé premier de sa qualification après la disqualification des 2 autres. C'était la 1re fois qu'il nageait 100m de suite, et la première fois qu'il nageait dans un bassin de 50m ; il faut dire qu'il n'avait appris à nager qu'un an avant les JO !
Son histoire vaut bien une anecdote SCMB : mais je te laisse la lire en détail fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Moussambani
www.youtube.com/watch?v=GYl2CoN6crY

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Surnommé « Éric le nageur » ou « Éric l'anguille » (Eric the Eel1) par les médias, Eric Moussambani de son vrai nom a connu une célébrité internationale éphémère lors des Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney, lorsqu'il réalisa son 100 m nage libre en 1 min 52 s 72, soit plus de deux fois le temps mis par ses concurrents (le record du monde de la discipline était de 47 s 84 secondes lors de ces Jeux olympiques), et 10 secondes de plus que le record du monde du 200 m, qui est de 1 min 42 s 96. Son temps le classe en 71e et dernière position des séries à 50 secondes de l'avant dernier, le Bahreïni Dawood Youssef Mohamed Jassim. Les médias révélèrent le caractère incongru de sa performance, tout en applaudissant son courage, perçu comme un symbole de l'esprit olympique2.

Bien que n'ayant pas le niveau de qualification requis, il avait obtenu sa participation aux Jeux olympiques grâce à une dérogation permettant à des pays en voie de développement, et donc ne disposant pas des coûteux aménagements nécessaires à l'entraînement d'athlètes de haut niveau, de participer. Avant de venir aux Jeux olympiques, Éric Moussambani, qui avait appris à nager depuis 8 mois seulement, n'avait encore jamais nagé un 100 m d'affilée de sa vie et n'avait jamais vu de piscine de 50 m, son entraînement ayant eu lieu dans une piscine d'hôtel de 20 m. Sa fédération disposant de moyens limités, il n'y a pas une seule piscine publique dans le pays hormis celle dans laquelle il s'était entrainé, son maillot et ses lunettes lui seront prêtés une heure avant l'épreuve par deux athlètes compatissants3.

Il réalisa son temps seul dans le bassin, après l'élimination de ses deux adversaires, le Nigérien Karim Bare et le Tadjik Farkhod Oripov, qui avaient eux aussi bénéficié de cette dérogation, pour faux départ. Ayant terminé la course sous les applaudissements et les encouragements de la foule4, il remporta donc sa série par défaut.

Sa performance généra un intérêt médiatique et public pour la seule autre représentante équato-guinéenne en natation aux Jeux de Sydney, Paula Barila Bolopa. Celle-ci, tout comme Moussambani, n'avait jamais nagé dans une piscine de taille olympique avant le jour de l'épreuve. Elle enregistra le temps le plus lent de l'histoire du 50 mètres dames aux Jeux olympiques en 1 min 3,97 s. Pour la BBC, « Bolopa et Moussambani sont devenus deux des stars des J.O. de Sydney, tout comme Eddie « l’Aigle » Edwards (Michael Edwards) avait été un héros des Jeux olympiques de Calgary en 1988 »
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Effectivement ça fait rêver ce type l'anecdote, ça veut dire que le titre est accessible à M. Tout le Monde et surtout ça encourage la détermination des participants, et le rêve, qui peuvent donc être suffisants dans certains cas. Ça correspond bien à l'esprit olympique où l'important est de participer, comme dans Rasta Rocket.
En revanche l'anecdote originale traduit plus un opportunisme deplace que cette détermination...

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android

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Comme quoi Coubertin avec sa phrase "l'essentiel c'est de participer" à tout son sens.

a écrit : 50 seconde le 400 m. !
Même moi j'aurais pu le faire !
Euh, sans vouloir m'avancer je ne pense pas que tu aurais pu le faire. 400m en 50s c'est environ 12,5s tous les 100m ce qui est déjà une belle performance pour un sportif, alors tenir la cadence sur une distance quatre fois plus grande et faire 400m en 50s... cet écossais n'a pas ménagé ses efforts et ce malgré une médaille d'or assurée.

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android

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