Les systèmes d'auto-destruction des engins spatiaux ne sont pas qu'une invention des films de science fiction. En effet, toutes les fusées sont équipées de charges pyrotechniques qui assurent la destruction de la fusée en cas de perte de contrôle, afin d'éviter que de gros morceaux puissent retomber sur Terre et causer des dégâts. Ce dispositif fut utilisé lors du vol inaugural d'Ariane 5.
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Pour économiser 800.000Fr, sur un projet de plusieurs millions, et qui par sa perte risquait d'en perdre 370, on a préféré s'affranchir d'un nouveau logiciel adapté à Ariane 5, et des tests qui vont avec. Erreur payée au prix fort. Pourquoi ne pas apprendre de nos erreurs au lieu de continuer...?
Il n'y a pas que les fusées qui ont la capacité de s'auto-détruire, nos missiles sont également équipés d'un tel système.
Si ma mémoire est bonne, la fusée Ariane 5 pouvait avoir une plus grande inclinaison que la 4 sans risquer d'en perdre le contrôle. Sauf que la partie logicielle surveillant ladite inclinaison avait été importée depuis le logiciel de guidage de l'Ariane 4 sans nouveau réglage. Cette partie a cru que la fusée était hors de contrôle alors que ce n'était pas le cas et...Boom !
Construction : 5 ans
Destruction : 5 sec
Ça me fait penser aux dominos :)
Ce sont d'ailleurs des fabricants de missiles qui sont chargés de la réalisation de ce genre de dispositif !
Les fusees russes n'embarque pas toute de système de destruction. ( proton,soyouz et zenit pour les versions de baikonour).
Vous le constatez en consultant les videos du dernier tir glonass a baikonour.
En fait un ordre de "non-destruction" est envoyé à la fusée (on dit lanceur dans le cas d'Ariane). Lorsque l'ordre n'est plus reçu des systèmes pyrotechniques provoquent l'éclatement des réservoirs de carburant et donc l'explosition.
Le lanceur est également capable de détecter des paramètres de vol anormaux et de déclencher lui même sa destruction.
De toutes façons, les lanceurs sont conçus pour être juste assez résistants pour un usage normal, afin d'en diminuer le poids, le prix et de maximiser les "performances commerciales" (charge utile), et souvent toute dérive lors du vol se traduit par la rupture du lanceur (contraintes et/ou vibrations trop fortes) suivie de l'explosion du carburant avant même que les stations au sol ne décident de détruire le lanceur.
Il me semble que Challenger n'a(vait) pas de système d'auto-destruction, mais ses propulseurs oui...