La ligne de Kármán est une ligne imaginaire et théorique située à 100 km au-dessus de la surface de la Terre et qui définit la limite entre la Terre et l'espace. Elle doit son nom au physicien Theodore von Kármán, qui le premier calcula cette altitude à partir de laquelle un véhicule doit atteindre une vitesse orbitale pour avoir la portance suffisante pour voler.
Commentaires préférés (3)
D'après les sources, les Américains (pour ne pas faire comme tout le monde) ont décidé de placer cette limite à 80.5 km. car cela correspond à 50 miles ce qui est apparemment plus facile à retenir pour eux que 100 km !
Voilà enfin une définition claire de la limite entre l’espace et l’atmosphère.
EDIT : Oh, par ailleur, la vitesse orbitale correspond à la première vitesse cosmique, càd la vitesse à donner à un objet afin qu’il reste en orbite (qu’il devient un satellite, et donc ne retombe plus sur Terre). Elle est de 7,9 km par secondes (soit 28'000 km/h) pour une orbite basse.
Un avion arrive à voler grâce à une différence de pression entre le dessus et le dessous des ailes. Celles-ci étant bombées sur le dessus *et possédant une incidence d'attaque particulière (l'air n'arrive pas pile horizontalement mais plus par le bas)*, le fluide est obligé de parcourir une distance plus grande (et donc d'aller plus vite) en passant au-dessus que par en-dessous *(forme+effet coanda vis-à-vis de l'incidence d'attaque non nulle)*. Donc la pression est plus faible sur l'aile qu'en dessous. Ce qui change évidemment avec la "quantité" d'air rencontré. Moins on rencontre d'air, moins la différence de pression et donc la portance peuvent être importants, par conséquent il faut aller plus vite. Néanmoins, cela dépend quand même de l'avion lui-même et de la forme de ses ailes.
Puisque l'air se raréfie, la vitesse permettant une "portance suffisante pour voler" est donc bien fonction de l'altitude, mais aussi de l'aéronef, selon qu'il plane de manière plus ou moins efficace (il s'agit de sa finesse: distance parcourue horizontalement en étant descendu d'une unité verticalement).
En résumé, je pense qu'il n'y a pas une altitude précise respectant la définition donnée, c'est plus un ordre de grandeur. D'où la valeur arrondie de 100km et la différence avec les US. D'ailleurs dans les sources, intervient le coefficient de portance C, qui est variable selon l'aile considérée
**: edit pour préciser le phénomène permettant notamment le vol sur le dos
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il est également célèbre pour avoir permis de faire de grandes avancées dans le domaine de l'aviation, notamment concernant l'angle en flèche des ailes.
D'après les sources, les Américains (pour ne pas faire comme tout le monde) ont décidé de placer cette limite à 80.5 km. car cela correspond à 50 miles ce qui est apparemment plus facile à retenir pour eux que 100 km !
Voilà enfin une définition claire de la limite entre l’espace et l’atmosphère.
EDIT : Oh, par ailleur, la vitesse orbitale correspond à la première vitesse cosmique, càd la vitesse à donner à un objet afin qu’il reste en orbite (qu’il devient un satellite, et donc ne retombe plus sur Terre). Elle est de 7,9 km par secondes (soit 28'000 km/h) pour une orbite basse.
Un avion arrive à voler grâce à une différence de pression entre le dessus et le dessous des ailes. Celles-ci étant bombées sur le dessus *et possédant une incidence d'attaque particulière (l'air n'arrive pas pile horizontalement mais plus par le bas)*, le fluide est obligé de parcourir une distance plus grande (et donc d'aller plus vite) en passant au-dessus que par en-dessous *(forme+effet coanda vis-à-vis de l'incidence d'attaque non nulle)*. Donc la pression est plus faible sur l'aile qu'en dessous. Ce qui change évidemment avec la "quantité" d'air rencontré. Moins on rencontre d'air, moins la différence de pression et donc la portance peuvent être importants, par conséquent il faut aller plus vite. Néanmoins, cela dépend quand même de l'avion lui-même et de la forme de ses ailes.
Puisque l'air se raréfie, la vitesse permettant une "portance suffisante pour voler" est donc bien fonction de l'altitude, mais aussi de l'aéronef, selon qu'il plane de manière plus ou moins efficace (il s'agit de sa finesse: distance parcourue horizontalement en étant descendu d'une unité verticalement).
En résumé, je pense qu'il n'y a pas une altitude précise respectant la définition donnée, c'est plus un ordre de grandeur. D'où la valeur arrondie de 100km et la différence avec les US. D'ailleurs dans les sources, intervient le coefficient de portance C, qui est variable selon l'aile considérée
**: edit pour préciser le phénomène permettant notamment le vol sur le dos
le fameeux Felix Baumgartner est monté approximativement à 39 km du sol... il n'a donc dans aucun cas franchi la moindre limite ? merci encore et je me coucherai 2 fois moins bête pour le prix d'une :)
il a executer la chute libre la plus longue et la vitesse la plus rapide atteinte en chute libre je pense, donc rien avoir avec la limite de l'espace
il fallais juste qu'il monte asser haut pour le faire.
Extrapole cette explication à un avion en vol dos, et tu verras qu'un truc ne vas pas ^^. Il y a bien d'autres raisons telles que l'effet coanda, lié a la viscosité du fluide. Cela dit je prefere ne pas dire de betises, laissons les pros s'exprimer.
Tu serais surpris de savoir que ton explication, pourtant très répandue et archie populaire est totalement fausse.
La différence de pression généré par le bombée des ailes et bien trop faible ! Par ailleurs, comment elle expliquerais le fait de faire voler un avion à l'envers ? Et pour un avion en papier ?
La réponse réside effectivement avec l'effet Coanda et la simple loi de Newton sur les actions réciproques : lehollandaisvolant.net/index.php?d=2011/01/15/22/46/21-comment-vole-un-avion
(source : Nasa)
Je croyais qu'en physique le système métrique était universellement adopté.
Oui :
"Le Système international compte sept unités de base : le mètre, le kilogramme, la seconde, l’ampère, le kelvin, la mole et la candela, censées quantifier des grandeurs physiques indépendantes" mais aussi le Volt, l'Ohm...
Mais les Etats-Unis utilisent dans la vie courante le système Impérial (Miles...) d'où les difficultés des conversions.
Source : Conférence générale des poids et mesures.
En vol orbital un véhicule n'utilise par la portance aérodynamique mais le fait que la perte d'altitude due à l'attraction terrestre ( environ 10 m par seconde) décrit un cercle autour de la terre. C'est comme un caillou qu'on lance mais qui ne touche jamais le sol car le sol est toujours plus bas. Bien entendu le véhicule ne doit pas être trop freiné par les molécule d'air résiduelle à haute altitude (trainée).les satellites en orbite basse voient leur vitesse ralentir donc ils n'ont plus la vitesse suffisante pour compenser la perte d'altitude due à la gravité donc ils se rapprochent progressivement du sol et vu l'augmentation de la densité de l'air , ils sont progressivement voué a une destruction. C'est pour cela qu'ils sont re accélérés tant qu'ils ont du carburant.
A l'altitude de karman il n'y a pas suffisamment de molécules d'air pour qu'un aéronef puisse voler avec la portance équilibrant le poids.Des avions fusée tel que le X15 ont fait des vols atteignant en trajectoire balistique environ 100 km .à cette altitude les gouvernes aérodynamiques n'ayant aucune efficacité, l'attitude de l'avion était controllée par des petits moteurs fusée.