Le Dogme de Lars Von Trier

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Dans le souci de respecter les règles du Dogme95 qu'il créa pour "lutter" contre les superproductions cinématographiques, le réalisateur Lars Von Trier, lors du tournage du film Les Idiots, intégra à son scénario une scène de ski en plein été, pour l'unique raison qu'une paire de skis se trouvait sur le lieu de tournage d'une autre scène et qu'il fallait la justifier.

Ce dogme est très restrictif et interdit par exemple tout décor ou lumière, effet ou filtre artificiels. À mi-chemin entre volonté réelle d'épurer l'oeuvre cinématographique et coup de communication, il a été peu à peu abandonné, mais connait de nos jours un regain d'intérêt grâce aux films produits à partir de téléphones.


Commentaires préférés (3)

Et donc d'il y avait eu un préservatif qui traîné dans une scène il aurait du tourner une scène de hard pour le justifier aussi...?

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Euuuh... je dois être bête ou fatigué mais j'ai rien capté, même en relisant plusieurs fois... y'avait une paire de ski sur le lieu de tournage alors ça l'a perturbé? Il pouvait pas se contenter de les retirer du cadre?

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a écrit : Euuuh... je dois être bête ou fatigué mais j'ai rien capté, même en relisant plusieurs fois... y'avait une paire de ski sur le lieu de tournage alors ça l'a perturbé? Il pouvait pas se contenter de les retirer du cadre? L'une des 10 règles du dogme veut que les scènes soient tournées en décors naturels, en touchant le moins possible aux accessoires. Dans le souci de respecter au mieux cette règle, et pour montrer l'exemple, Lars Von Trier s'interdit de retirer une paire de skis se trouvant là. Alors, pour la justifier, il ajouta à son scénario une scène dans laquelle les personnages font du ski.

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Et donc d'il y avait eu un préservatif qui traîné dans une scène il aurait du tourner une scène de hard pour le justifier aussi...?

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Euuuh... je dois être bête ou fatigué mais j'ai rien capté, même en relisant plusieurs fois... y'avait une paire de ski sur le lieu de tournage alors ça l'a perturbé? Il pouvait pas se contenter de les retirer du cadre?

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L'ironie de l'histoire, c'est que Dogville, réalisé par le même Lars Von Trier en 2003, enfreint à peu près toutes les règles du dogme, et de manière radicale, sans pour autant ressembler à une production d'Hollywood.

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a écrit : Euuuh... je dois être bête ou fatigué mais j'ai rien capté, même en relisant plusieurs fois... y'avait une paire de ski sur le lieu de tournage alors ça l'a perturbé? Il pouvait pas se contenter de les retirer du cadre? L'une des 10 règles du dogme veut que les scènes soient tournées en décors naturels, en touchant le moins possible aux accessoires. Dans le souci de respecter au mieux cette règle, et pour montrer l'exemple, Lars Von Trier s'interdit de retirer une paire de skis se trouvant là. Alors, pour la justifier, il ajouta à son scénario une scène dans laquelle les personnages font du ski.

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Le coup d'avoir un real non crédité est un peu trop fort

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a écrit : L'une des 10 règles du dogme veut que les scènes soient tournées en décors naturels, en touchant le moins possible aux accessoires. Dans le souci de respecter au mieux cette règle, et pour montrer l'exemple, Lars Von Trier s'interdit de retirer une paire de skis se trouvant là. Alors, pour la justifier, il ajouta à son scénario une scène dans laquelle les personnages font du ski. Afficher tout Merci! Sans toi j'aurais toujours pas compris !

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a écrit : Euuuh... je dois être bête ou fatigué mais j'ai rien capté, même en relisant plusieurs fois... y'avait une paire de ski sur le lieu de tournage alors ça l'a perturbé? Il pouvait pas se contenter de les retirer du cadre? Si la scène et bien faite et que tu tourne en pellicule ça peut revenir cher de refaire la scène juste pour ça!!!!

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Heureusement qu'on y voit pas un morceau de météorite dans ce film ...

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a écrit : L'ironie de l'histoire, c'est que Dogville, réalisé par le même Lars Von Trier en 2003, enfreint à peu près toutes les règles du dogme, et de manière radicale, sans pour autant ressembler à une production d'Hollywood. FanDOG qui parle de DOGme95 et de DOGville, t'es vraiment un fana des chiens toi!!!! Lol

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J'ai l'impression qu'il voulait surtout que l'on parle de lui. Tout ça pour respecter une règle qu'il a lui même créée! Et dont je ne comprends pas le but...

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Moi se que je comprend pas c'est que si ces ski était la dans la nature c'est qu'il avait une raison d'y être donc pas besoin de les justifier on peut pas tout justifier non plus sinon il s'en sortirait pas si il justifier chaque détail de chaque scène

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a écrit : Moi se que je comprend pas c'est que si ces ski était la dans la nature c'est qu'il avait une raison d'y être donc pas besoin de les justifier on peut pas tout justifier non plus sinon il s'en sortirait pas si il justifier chaque détail de chaque scène C'était sans doute une paire de ski que quelque' un avait perdu dans la neige l'hiver dernier. En tout cas, c'est une façon de tourner bien particulière, après tout, chacun ses goût.

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a écrit : Et donc d'il y avait eu un préservatif qui traîné dans une scène il aurait du tourner une scène de hard pour le justifier aussi...? Excellent :) (c'est censé être un smiley Burns)

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a écrit : L'ironie de l'histoire, c'est que Dogville, réalisé par le même Lars Von Trier en 2003, enfreint à peu près toutes les règles du dogme, et de manière radicale, sans pour autant ressembler à une production d'Hollywood. Dogville n'est pas un film référencé "Dogma", c'est normal qu'il n'en suive pas les règles. Ce n'est pas parce que c'est du Lars Von Triers que c'est du Dogma.

Je viens d'ailleurs de revoir Dancer in the Dark... qui par définition même est "anti-dogme" (en tant que comédie musicale)

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a écrit : Y'en a qui sont un peu maso -_-' Etre dogmatique, c'est forcément s'imposer des contraintes !

En tout cas, même si cette charte peut sembler un peu excessive, elle a été un grande bouffée d'air frais face à tous ces procédés superficiels du cinéma (du genre : la musique qui t'avertis qu'il va se passer un truc important) et qui ne sont d'ailleurs pas que le fait du cinéma hollywoodien ! Les français, pas mieux.

Merci donc pour cette anecdote qui parle de cette charte... Pour ma part, grand fan de Festen.

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Ce qui est toujours paradoxal avec les dogmes, c'est qu'ils produisent toujours les mêmes effets que ce contre quoi ils sont censés lutter.

Et là, quoi de plus artificiel que De tourner une scène de ski ? Où est l'intérêt du spectateur, dont on se moque ouvertement ? Tout ça pour lutter contre l'artificiel des super-production ...

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a écrit : Etre dogmatique, c'est forcément s'imposer des contraintes !

En tout cas, même si cette charte peut sembler un peu excessive, elle a été un grande bouffée d'air frais face à tous ces procédés superficiels du cinéma (du genre : la musique qui t'avertis qu'il va se passer un truc imp
ortant) et qui ne sont d'ailleurs pas que le fait du cinéma hollywoodien ! Les français, pas mieux.

Merci donc pour cette anecdote qui parle de cette charte... Pour ma part, grand fan de Festen.
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Merci pour ton ouverture d'esprit, "Too Much Flesh" de Jean Marc Barr et Pascal Arnold est dans cette lignée également, intéressant.

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Juste parce que ça n'existe plus et donc en mémoire de cette touche qui était pourtant si utile C'EST NUL TON TRUC

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