On attribue à Louis Braille l'invention du système d'écriture et de lecture par points, destiné aux aveugles. C'est exact, mais il perfectionna le système inventé par Charles Barbier vers 1815, utilisé à l'Institut national des jeunes aveugles, où il était étudiant. Ce système avait quelques défauts, résolus par celui de Braille.
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Commentaires préférés (3)
Anecdote dans l anecdote :
Seulement 10% à 15% des aveugles lisent le braille.
Alors ca je ne m’y attendais pas ! Sait-on pourquoi ce taux est si faible ?
Alors pikydu29, merci pour cette anecdote…
Du coup, je me suis un peu penché sur ce que tu as dit, et je vous fais part de mes découvertes. Le texte est composé de "copier coller", je n’ai rien rédigé, je vous épargne juste les recherches :
Le braille est lisible par les non-voyants mais pratiqué par seulement 12% d’entre eux. Les nouvelles technologies lui donnent un nouveau souffle.
Seuls 12% des non-voyants en France lisent le braille aujourd’hui, soit environ 7.000 à 8.000 personnes. L’alphabet inventé en 1825 par Louis Braille (né un 4 janvier, devenu depuis journée internationale du braille) permet aux aveugles de lire et écrire sur des supports en relief. Mais alors que la lecture se fait de plus en plus souvent sur des supports digitaux, c’est-à-dire sur des écrans et des tablettes, le braille subit lui aussi sa transition numérique.
Une tablette en braille
En France, la société Inside Vision a créé une tablette tactile, la première au monde à être accessible à la fois aux voyants et aux non-voyants. “On voit l’ensemble des icônes, on peut se déplacer avec l’objet, et il y a un suivi automatique en braille et en vocal”, explique Damien Mauduit, directeur général de cette entreprise.
“Cela permet vraiment une inclusion complète en milieu scolaire ou en milieu professionnel”, explique-t-il : auparavant à l’école, un enfant aveugle devait être accompagné par un enseignant sachant lire le braille. “Aujourd’hui, un professeur qui a trente élèves et une personne aveugle peut le prendre comme une personne tout à fait normale”, conclut-il.
Manque de contenus
Pour pouvoir utiliser ces outils, ou encore les claviers qui permettent de taper à l'ordinateur en utilisant le braille, des associations s'impliquent pour faciliter l'accessibilité numérique des personnes malvoyantes ou aveugles. "Quand on achète quelque chose sur Internet, les moyens de paiement s'affichent sous forme de pictogrammes, qui ne sont pas décrits par le logiciel qu'utilise un aveugle pour naviguer sur Internet", déplore notamment Alex Bernier, directeur de l'association Braille Net.
Mais le manque le plus fort est celui de contenus : "La plupart des logiciels existent déjà", explique Alex Bernier. "Ce dont on manque vraiment, ce sont des livres, des cours accessibles, des sites Internet où l'on trouve des rubriques pédagogiques accessibles".
Tous les commentaires (11)
Anecdote dans l anecdote :
Seulement 10% à 15% des aveugles lisent le braille.
Alors ca je ne m’y attendais pas ! Sait-on pourquoi ce taux est si faible ?
Alors pikydu29, merci pour cette anecdote…
Du coup, je me suis un peu penché sur ce que tu as dit, et je vous fais part de mes découvertes. Le texte est composé de "copier coller", je n’ai rien rédigé, je vous épargne juste les recherches :
Le braille est lisible par les non-voyants mais pratiqué par seulement 12% d’entre eux. Les nouvelles technologies lui donnent un nouveau souffle.
Seuls 12% des non-voyants en France lisent le braille aujourd’hui, soit environ 7.000 à 8.000 personnes. L’alphabet inventé en 1825 par Louis Braille (né un 4 janvier, devenu depuis journée internationale du braille) permet aux aveugles de lire et écrire sur des supports en relief. Mais alors que la lecture se fait de plus en plus souvent sur des supports digitaux, c’est-à-dire sur des écrans et des tablettes, le braille subit lui aussi sa transition numérique.
Une tablette en braille
En France, la société Inside Vision a créé une tablette tactile, la première au monde à être accessible à la fois aux voyants et aux non-voyants. “On voit l’ensemble des icônes, on peut se déplacer avec l’objet, et il y a un suivi automatique en braille et en vocal”, explique Damien Mauduit, directeur général de cette entreprise.
“Cela permet vraiment une inclusion complète en milieu scolaire ou en milieu professionnel”, explique-t-il : auparavant à l’école, un enfant aveugle devait être accompagné par un enseignant sachant lire le braille. “Aujourd’hui, un professeur qui a trente élèves et une personne aveugle peut le prendre comme une personne tout à fait normale”, conclut-il.
Manque de contenus
Pour pouvoir utiliser ces outils, ou encore les claviers qui permettent de taper à l'ordinateur en utilisant le braille, des associations s'impliquent pour faciliter l'accessibilité numérique des personnes malvoyantes ou aveugles. "Quand on achète quelque chose sur Internet, les moyens de paiement s'affichent sous forme de pictogrammes, qui ne sont pas décrits par le logiciel qu'utilise un aveugle pour naviguer sur Internet", déplore notamment Alex Bernier, directeur de l'association Braille Net.
Mais le manque le plus fort est celui de contenus : "La plupart des logiciels existent déjà", explique Alex Bernier. "Ce dont on manque vraiment, ce sont des livres, des cours accessibles, des sites Internet où l'on trouve des rubriques pédagogiques accessibles".
Mais je rejoins meox sur son étonnement du faible taux de personnes aveugles qui ne savent pas lire le braille.
Je comprends que beaucoup de choses aient le support vocal/numérique qui sont effectivement très utiles pour les études , la navigation internet etc
Mais pour les livres et pour faire la comparaison , aujourd'hui pour les voyants nous avons donc les livres et maintenant les livres audios.
Personnellement j'aime lire , et j'ai essayé l'audio :
Et bien l'audio je ne m'y fais pas du tout , vraiment je n'aime pas , le ressenti/l'émotion n'est pas du tout le même , et surtout ce que j'aime aussi dans la lecture c'est le silence (du moins avec juste ma p'tite voix dans la tête ^^) qui permet de s'évader.
Donc oui , je suis étonnée que les personnes aveugles n'aient "pas l'envie" de lire .
Qu'est ce qui ferait que le braille se perde ?
Peut être sa difficulté ? (Ça m'a toujours épatée que le sens du touché soit si développé pour lire le braille !)
A moins qu'il y ait un autre moyen de lecture pour les non voyants ?
Un aveugle tient un bout de papier de verre :
- purée ! C'est écrit vachement serré !
Je suis loin.....
Les livres en braille sont trés couteux et volumineux.
Volumineux oui forcément , mais ils ne sont pas très coûteux , depuis début 2023 -certes c'est récent- ils sont aux mêmes prix que n'importe quel livre grâce à la loi du prix unique.
Et avant 2023, selon les ouvrages ils coûtaient entre 30 et 110€.
Tu peux le vérifier sur le site principal de vente de livres en braille cteb.fr :)
La loi du prix unique du livre (n° 81-766), dite loi Lang, date du 10 août 1981. Elle ne s'applique pas aux livres d'occasion ou soldés. C'est l'éditeur qui fixe le prix.
Il n'existe aucune définition légale française de l'objet livre mais il en existe une fiscale. Celle-ci est assortie d'une liste d'objets livre qui entre dans la loi Lang ainsi qu'une liste qui n'y entre pas. Les livres écrits en braille n'est dans aucune d'entre elles puisque c'est surtout le contenu qui définit l'objet.
Un nouveau décret entré en vigueur en 2023 vise à mieux distinguer les livres neufs de ceux d'occasion dans les résultats des recherches internet.
Oui la loi Lang (et que pour les livres neufs) date bien de 1981 , je n'ai effectivement pas précisé cela , juste que le Centre de Transcription et d’Édition en Braille (CTEB) s'est enfin ajusté à cette loi en janvier 2023.
Oui, je voulais clarifier ton commentaire précédent car il pouvait laisser entendre que cette loi Lang n'existe que depuis 2023. C'est dû moins ce que j'en ai compris en première lecture ;)
C'est aussi parce que tous les aveugles ne le sont pas de naissance, quand tu es enfants tu vas a l'école pour apprendre à lire, mais adulte ce n'est plus le cas, donc c'est une demarche a faire.
Par exemple, des enfants qui arrivent d'un pays étranger vont aller a l'école et apprendre le français automatiquement mais un adulte qui arrive, lui va devoir prendre des cours, et s'il n'est pas obligé d'apprendre pour son boulot ou pour parler avec ses voisins, il ne va peut etre pas faire la demarche.
Je vois ça a Bruxelles avec le nombre d'étrangers qui viennent travailler à la Commission Européenne, ils parlent anglais au boulot et puisque tout le monde a Bruxelles parlent Anglais et encore plus dans le milieu du travail, ben beaucoup n'apprennent ni le Français, ni le Néerlandais.