Durant la Seconde Guerre mondiale, les femmes travaillant dans les usines de munition contenant du TNT étaient appelées les Canary Girls. Le TNT, toxique, leur donnait en effet un teint jaune-orangé caractéristique.
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Durant la Seconde Guerre mondiale, les femmes travaillant dans les usines de munition contenant du TNT étaient appelées les Canary Girls. Le TNT, toxique, leur donnait en effet un teint jaune-orangé caractéristique.
Commentaires préférés (3)
Les Simpsons quoi!
Le TNT, ou trinitrotoluène (CAS n° : 118-96-7 pour les puristes) est un explosif chimique bien connu, y compris dans les effets délétères sur la santé des ouvrieres. Mais ces effets ont été minimisés pour ne pas entraver l’effort de guerre. Connu depuis longtemps car il a été synthétisé vers les années 1860 en Allemagne. Utilisé au début comme colorant pour sa couleur jaune, il devient ensuite un explosif bien avant la première guerre mondiale. Progressivement, on a appris à le connaître. Aujourd’hui classé CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique, en particulier, hépatotoxique, de catégorie 2, sous surveillance et susceptible de passer en catégorie 1, c’est-à-dire parmi les produits les plus dangereux pour la santé humaine. En fait, à l’époque, la cancérogénicité, c’est à dire le lien entre le TNT et les cancers du foie, du rein ou du sang n’était pas formellement établi. Ce n’est qu’après la 2nd guerre, avec les premières études épidémiologiques, portant notamment sur les effets d’une exposition continue à faibles doses, que ce risque a été suspecté. Ces filles, contaminées, etaient appelées les Canaries Girls, et leurs enfants les Canaries babies. Colores comme leurs mamans, souvent mal formés, parfois morts nés, 
Je termine avec un témoignage d’époque trouvé dans la littérature, doux/acide pour nous lecteurs :
« Les filles disaient qu’avoir le teint jaune était un bon signe : ça prouvait qu’on bossait dur pour la victoire. »
– Extrait d’interview d’une Canary Girl, archives BBC.
Ça me fait penser aux radium girls qui avaient les os de la mâchoire nécrosés et des cancers de la mâchoire à force d'ingérer du radium. Ainsi que les matchgirls (ouvrières des manufactures d'allumettes) qui avaient des symptômes plus ou moins similaires mais à cause du phosphore utilisé pour fabriquer les allumettes à l'époque
Tous les commentaires (12)
Les sources 1 et 3 précisent que, pour certaines, leurs enfants naissaient jaunes également (Canary Babies) !
Les Simpsons quoi!
Petite correction, les sources parlent de 1ere guerre mondiale.
Le TNT, ou trinitrotoluène (CAS n° : 118-96-7 pour les puristes) est un explosif chimique bien connu, y compris dans les effets délétères sur la santé des ouvrieres. Mais ces effets ont été minimisés pour ne pas entraver l’effort de guerre. Connu depuis longtemps car il a été synthétisé vers les années 1860 en Allemagne. Utilisé au début comme colorant pour sa couleur jaune, il devient ensuite un explosif bien avant la première guerre mondiale. Progressivement, on a appris à le connaître. Aujourd’hui classé CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique, en particulier, hépatotoxique, de catégorie 2, sous surveillance et susceptible de passer en catégorie 1, c’est-à-dire parmi les produits les plus dangereux pour la santé humaine. En fait, à l’époque, la cancérogénicité, c’est à dire le lien entre le TNT et les cancers du foie, du rein ou du sang n’était pas formellement établi. Ce n’est qu’après la 2nd guerre, avec les premières études épidémiologiques, portant notamment sur les effets d’une exposition continue à faibles doses, que ce risque a été suspecté. Ces filles, contaminées, etaient appelées les Canaries Girls, et leurs enfants les Canaries babies. Colores comme leurs mamans, souvent mal formés, parfois morts nés, 
Je termine avec un témoignage d’époque trouvé dans la littérature, doux/acide pour nous lecteurs :
« Les filles disaient qu’avoir le teint jaune était un bon signe : ça prouvait qu’on bossait dur pour la victoire. »
– Extrait d’interview d’une Canary Girl, archives BBC.
Se rendre malade à en mourir pour que de jeunes hommes puisse s'entretuer !
Et Pour que des généraux puissent trouver une raison à ce merdier on en appelait au Nationalisme.
Ça me fait penser aux radium girls qui avaient les os de la mâchoire nécrosés et des cancers de la mâchoire à force d'ingérer du radium. Ainsi que les matchgirls (ouvrières des manufactures d'allumettes) qui avaient des symptômes plus ou moins similaires mais à cause du phosphore utilisé pour fabriquer les allumettes à l'époque
Les femmes travaillant en Allemagne , elles, s'appelaient les Kanarienvogelmädchen.
Sans trop de rapport avec l'anecdote "Canary in a coal mine" est une expression anglaise pour désigner un signe inquiétant ou un dispositif d'alerte. Les canaris étaient en effet employés dans des mines de charbon car très sensibles aux gaz nocifs qui pouvaient s'y accumuler, quand le canari mourait ou montrait des signes de faiblesse les travailleurs humains savaient alors qu'il fallait évacuer la mine.
Quand c'est des humains qui servent de canaris comme dans l'anecdote c'est généralement mauvais signe.
Une anecdote explique l’utilisation du canari - ou du pinson - dans les mines :
Des oiseaux dans les mines pour sauver les mineurs:
secouchermoinsbete.fr/6657-des-oiseaux-dans-les-mines-pour-sauver-les-mineurs via @moinsbete
Je vois fleurir ici et là des vidéos sur YouTube glorifiant les soldats de la première guerre. Des hommes des vrais, pas comme ces jeunes d'aujourd'hui efféminés.
Mais ce que cette période actuelle semble oublier c'est qu'à l'époque ces vrais hommes auraient tout donné pour rentrer rien foutre devant la cheminée et qu'aujourd'hui encore les raisons d'un tel massacre semblent très obscures.
Alliances forcées, monté du nationalisme en flèche, course à l'armement,des millions de morts pour pas grand chose.
D'ailleurs j'ai retrouvé des très vieux science et avenir (ou un journal similaire) de 1912, il y ai décrit comment l'allemand (le Germain en fait) est différent (gros, rustre etc...).
Ces guerres reposent sur des chimères idéologique du niveau cours de récréation, pour des dégâts non chimérique eux.