Freud, qui fut aussi neurologue, eut plusieurs patients dont la paralysie semblait ne pas suivre les lois de l’anatomie, mais plutôt la représentation mentale que l'humain s'en fait (jambe, hanche...). Il découvrit ainsi que la paralysie pouvait être un symptôme de l'hystérie.
L’hystérie selon Freud est indifférente de la distribution des nerfs et les organes sont pensés dans leur sens populaire, la jambe est la jambe jusqu’à la hanche. La logique du symptôme hystérique de paralysie est donc à chercher dans l'imaginaire du patient.
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Donc si le patient doit sur un plan neurologique avoir juste la jambe paralysée, et que pour lui la jambe correspond comme dans le langage courant à tout le membre inférieur, il sera paralysé de tout le membre. Dans le cas de l'hystérie de Freud j'entends.
J'espère que c'était clair ^^
Et n'oublions pas que qui à le pouvoir de soigner a le pouvoir de faire du mal.
C'est bien beau de dire que tel ou tel zones du cerveau réagi en fonction de tel ou tel stimulus, mais cela n'explique toujours pas certaines réaction des gens. C'est pour ça qu'il existe des psychologue, psychiatre (et aussi psychanalyste, quoi qu'on en dise).
Tu semble un peu comme certain qui considèrent que les sciences "sociales" ne sont pas des sciences, car on ne peux pas y appliquer des principes absolu, vérifiables et quantifiable. C'est bien dommage car ces sciences apportent énormément aux sciences "dures".
- je cite tous les liens que j'ai trouvés qui me paraissent le plus dans le vif du sujet; être entièrement favorable à mon propos n'est pas un critère, il faut susciter la discussion, en particulier en écrivant sans nuance; n'est-ce pas plus intéressant?
Intérieurement, je crois que ni une thèse, ni son antithèse n'est entièrement exacte: c'est la synthèse qui compte.
- les auteurs doivent tenir compte de la forme dans leurs publications; ils sont souvent bien plus virulents en privé.
Merci de cette critique constructive. Ma déception, hier, n'était pas de voir mon stock temporaire des approbations disparaître, mais que la plupart de ceux qui marquaient leur désapprobation - c'est leur droit! - ne s'en expliquaient pas.
Nous sommes loin de bien connaître les fonctions de la structure physique du cerveau, au point que des autopsies ont révélé des lésions incroyables (jusqu'à un cerveau réduit à une écorce, comme une orange dont il ne resterait plus que la peau), sans que le patient ait jamais montré de troubles importants.
Là où nous balbutions, c'est la partie chimique; l'endocrinologie est toute récente, et il y a probablement beaucoup plus d'hormones que la centaine isolées à présent; or, elles conditionnent certainement nombre de comportements.
Nous sommes loin de la psychanalyse, et laissons ses thuriféraires s'embourber dans leurs disputes.
Mais pas d'accord sur la seconde.
Le monde physique, le moins mal connu actuellement, était très étrange il y a quelques siècles - qu'importe, puisque tout y était réglé par une Intelligence supérieure et finalement bienveillante? Il existe maintenant des modèles approximatifs bien utiles à l'échelle moyenne comme celle du système solaire, mais il faut avouer que l'on patauge dans le domaine des particules "élémentaires" ou à l'échelle de l'univers.
Et tout sera-t-il un jour modélisable? Je suis sceptique quant à la croyance implicite que notre cerveau puisse un jour résoudre tous les problèmes qu'il se pose.
Pourquoi les "sciences sociales" ne seraient-elles pas en train de devenir des sciences à part entière? On commence à trouver des lois vérifiables et quantifiables, établir des modèles, un mathématicien ne dédaigne pas de rejoindre un laboratoire dans ces domaines. Il leur apporte un esprit de rigueur qui faisait défaut.
J'irai plus loin, dans le domaine de la littérature: il est prouvé depuis peu, comme c'était soupçonné par de nombreux critiques, que Shakespeare n'est pas l'auteur unique de toutes les œuvres qu'on lui attibuait, les presses d'Oxford vont le présenter pour "Henry VI" comme co-auteur. Commencement d'une désacralisation. Grâce à qui? des mathématiciens.
Sachant que la base de la psychanalyse est fondée sur le transfert, c'est à dire la capacité du patient à pouvoir décentrer ses pulsions libidinales sur autrui afin de pouvoir les explorer, j'aimerais que tu m'explique comment un psychotique (profondément autocentré et éprouvant d'importantes difficultés à se détacher de lui-même) peut être capable d'une telle manipulation mentale!! Je travaille tous les jours avec une cinquantaine de psychotiques et je peux t'assurer que la dernière chose dont ils ont besoin est une psychanalyse.
Source : 5 ans d'étude et 5 ans de métier en tant que neuropsy.
Ça n'est pas parce qu'une cause est psychologique qu'elle n'est "QUE le fruit de l'imagination".
Et pourrait être assimilé à de la simulation.
Les symptômes sont les mêmes, les souffrances sont les mêmes, les handicaps sont les mêmes.
Un paralysé dans un incendie mourra pareil que sa cause soit physique ou psychologique.
Les personnes sont toutes aussi impuissante à guérir ces symptômes que la cause soit physique ou psychologique.
Et il ne s'agit pas "d'imagination" mais de fonctionnement de défense cérébraux involontaire, et encore incompris. Et souvent issu de traumatisme et d'un vécu tout ce qu'il y a de plus concret et réel.
Si tu es handicapé, tu es handicapé, point.
Ça n'est pas la cause qui détermine la gravité d'un handicap, mais les conséquences.
Faire une distinction des causes serait aussi absurde que d'indemniser des handicaps causés par un accident de voiture et pas par un train.
Réfléchir à la cause n'est utile que dans une démarche de soin...
Il est compréhensible que tu ais besoin de te raccrocher à des faits qui te sont accessibles et que tu refuses de croire ce qui t'échappe.
Veux tu en parler?