Freud, qui fut aussi neurologue, eut plusieurs patients dont la paralysie semblait ne pas suivre les lois de l’anatomie, mais plutôt la représentation mentale que l'humain s'en fait (jambe, hanche...). Il découvrit ainsi que la paralysie pouvait être un symptôme de l'hystérie.
L’hystérie selon Freud est indifférente de la distribution des nerfs et les organes sont pensés dans leur sens populaire, la jambe est la jambe jusqu’à la hanche. La logique du symptôme hystérique de paralysie est donc à chercher dans l'imaginaire du patient.
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Ce que Freud à observé c'est que chez les patients atteints d'hystérie, les paralysies se font sur des membres mais à la manière dont les patients imaginent la paralysie (donc lorsqu'ils sont paralysés de la jambe, il ne seront pas paralysés de la jambe comme le sera quelqu'un qui a eu une paralysie suite à un accident ils seront paralysés des jambes à la manière dont eux voient la paralysie des jambes). Freud en déduit que la paralysie est purement le fruit de leur imagination.
Quant à la psychanalyse, elle ne prétend pas être une science, mais une technique de soins. S'il est vrai que l'efficacité de la psychanalyse est largement mise en doute, il n'en demeure pas moins qu'elle fut chez Freud une voie de recherche qui aura permis de découvrir les fondements du psychisme. Si le but de ses recherches s'est avéré peu utile, le chemin pour y parvenir a fourni des avancées théoriques reprises par toutes les disciplines qui s'intéressent à la psyché, hormis les pseudo-sciences justement (spiritisme, etc...).
Pour avoir étudié la psychanalyse, oui, y a des concepts qui me semblent totalement perchés. La psychanalyse ne marche pas avec tout type de population, mais elle est utile avec certains (je pense à des institutions psychanalytique qui accueillent par exemple des enfants psychotiques).
Traiter la psychanalyse de magiciens/mythologies/... relève d'un manque flagrant de compréhension de cette orientation de la psychologie (ou alors tu ne fais que répéter ce qu'on t'as appris).
Alors certes, la psychanalyse à ses défauts, mais elle a permis de faire avancer le domaine de la psychologie (qui n'est pas une science exacte).
De mon point de vue, un bon professionnel travaillant en psychologie se doit de piocher dans toutes les orientations de la psy, que ce soit dans la psychanalyse, la psy clinique, la neuro,...
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Je n'ai rien compris au second paragraphe...
Les neurosciences, qui comme le nom l'indique sont des sciences reposant sur des observations de faits, s'opposent aux suppositions fantaisistes de Freud, lui-même obsédé et d'ailleurs ne pouvant monter dans un train (il y a nom savant pour cela).
Les psychanalystes s'apparentent aux magiciens et aux mythologues.
Ils sont aussi dangereux: par exemple, que de parents ont été rendus coupables d'avoir un enfant autiste, alors que la cause est complètement différente!
www.scienceshumaines.com/psychanalyse-et-neurosciences-le-grand-ecart_fr_22485.html
fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_psychanalyse
www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2008-4-page-1099.htm
www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2007-2-page-359.htm
fr.wikipedia.org/wiki/Neuropsychanalyse
cf. aussi: Cours du Collège de France
Ce que Freud à observé c'est que chez les patients atteints d'hystérie, les paralysies se font sur des membres mais à la manière dont les patients imaginent la paralysie (donc lorsqu'ils sont paralysés de la jambe, il ne seront pas paralysés de la jambe comme le sera quelqu'un qui a eu une paralysie suite à un accident ils seront paralysés des jambes à la manière dont eux voient la paralysie des jambes). Freud en déduit que la paralysie est purement le fruit de leur imagination.
Étant en étude de psychologie, les choses sont plus compliqués qu'il n'y paraisse. Oui la psychanalyse est à remettre en question sur certains points, mais elle apporte des réponses sur d'autres
Les paroles du psychanalyste lors d'une cure sont tellement stéréotypées ("parlez-moi de ... ", "pourquoi dites-vous que ..." [mot happé lors d'une phrase prononcée]) qu'elles ont été une des premières applications "d'intelligence artificielle", ELIZA, milieu des années soixante, et beaucoup de patients croyaient à des réponses humaines.
fr.wikipedia.org/wiki/ELIZA
Je pense que ça à un rapport avec la dystonie dont on a parlé dans l'anecdote d'hier, l'inconscient empêche certaines parties du corps de fonctionner normalement, suite à un traumatisme par exemple. Si j'ai bien compris, une personne peut avoir un accident et avoir été choquée et on lui annonce qu'elle ne marchera plus jamais comme avant, elle deviendrait alors paralysée des 2 jambes alors qu'en fait elle n'aurait perdu, physiologiquement parlant, que l'usage d'un pied.
Les mystères du cerveau et des mécanismes de défense... je crois que ça nous dépassera encore un long moment.
fr.wikipedia.org/wiki/Psychosomatique
Les secouristes apprennent aussi qu'il ne faut pas avoir de propos pessimistes devant un blessé, même inconscient.
Quant à la psychanalyse, elle ne prétend pas être une science, mais une technique de soins. S'il est vrai que l'efficacité de la psychanalyse est largement mise en doute, il n'en demeure pas moins qu'elle fut chez Freud une voie de recherche qui aura permis de découvrir les fondements du psychisme. Si le but de ses recherches s'est avéré peu utile, le chemin pour y parvenir a fourni des avancées théoriques reprises par toutes les disciplines qui s'intéressent à la psyché, hormis les pseudo-sciences justement (spiritisme, etc...).
Est-ce que la paralysie survenait au niveau du bras, précisément au moment de régler la séance ?
Non parce que Freud, il trouve des explications à tout, mais il avait peut-être juste un peu forcé sur les tarifs de consultation.
Une paralysie est un symptôme répondant à une systématisation anatomique au niveau du système nerveux. Si les symptômes décrits par un patient ne correspondent pas à cette systématisant anatomique, soit il y a simulation (si conscient), soit somatisation (si inconscient). Alors la description de sa paralysie par le sujet sera calquée sur ce qu'il imagine être les manifestations d'une paralysie et non pas sur l'anatomo-physiologie réelle. C'est en gros ce que tente d'exprimer cette anadectote, effectivement pas très limpide dans sa formulation.
Pour avoir étudié la psychanalyse, oui, y a des concepts qui me semblent totalement perchés. La psychanalyse ne marche pas avec tout type de population, mais elle est utile avec certains (je pense à des institutions psychanalytique qui accueillent par exemple des enfants psychotiques).
Traiter la psychanalyse de magiciens/mythologies/... relève d'un manque flagrant de compréhension de cette orientation de la psychologie (ou alors tu ne fais que répéter ce qu'on t'as appris).
Alors certes, la psychanalyse à ses défauts, mais elle a permis de faire avancer le domaine de la psychologie (qui n'est pas une science exacte).
De mon point de vue, un bon professionnel travaillant en psychologie se doit de piocher dans toutes les orientations de la psy, que ce soit dans la psychanalyse, la psy clinique, la neuro,...
Un bon scientifique est quelqu'un qui ne rejette aucune idée, théorie et pensée, mais qui n'accepte pas tout forcément et se remet en question.
Entre la prose de Freud, dont j'ai lu l'essentiel, sans pouvoir dégager par exemple des notions comme le "Ça" parce qu'elles ne sont pas clairement définies, des définitions mythologiques comme le complexe d'Œdipe incomprises (celui-ci tue Laïos et épouse Jocaste, ses parents biologiques, en ignorant complètement qu'ils le sont, sans donc je ne sais quelle hostilité ni quel désir - il est simplement victime du Destin), et voir les progrès de l'imagerie médicale, exposés par exemple au Collège de France par un mathématicien d'origine, de Normale Sup, à l'exposé limpide, avec mesures expérimentales, graphiques et formules, je fais vite le choix de ce qu'il me faut retenir.
N'y a-t-il pas un rapport avec la "crampe de l'écrivain"?
fr.wikipedia.org/wiki/Membre_fant%C3%B4me
Tout se passe effectivement dans le cerveau, qui est très mais pas totalement adaptable. Par exemple, chez un patient amputé des deux mains, les zones relatives du cortex frontal régressent considérablement, sans disparaître. Avec les greffes que l'on sait faire maintenant, elles regagnent du terrain perdu.
J'ai l'impression qu'une grande confusion règne dans certains esprits entre les diverses branches des neurologie, psychologie, psychiatrie (toutes des sciences, car expérimentales), et psychanalyse où les propos sont hasardeux, et une des rares professions que l'on peut exercer sans aucun diplôme; il ne faut pas oublier que Freud tentait d'abord de représenter le cerveau comme un réseau électrique câblé, et devant son échec, a "perdu les pédales", suivant l'expression d'un autre professeur au Collège de France que celui cité, en tout petit comité.
Ce qui a empêché trop souvent mais pas toujours la psychanalyse d'être efficace, c est la façon quasi religieuse et quasi sectaire qu'ont de nombreux psychanalyste de l'aborder. C'est ainsi que nombre d'entre-eux rejettent l'apport d'autres disciplines, cependant j'en ai connu moi-même qui dans les centres publics de soins psychiatriques, savent diriger un patient en neuro ou en térapie comportementale, ou décider d'un travail psychologique mais non psychanalitique. Pourquoi? Parce qu'ils sont pragmatiques.
fr.wikipedia.org/wiki/Inconscient
books.google.co.uk/books?id=lUPAiiWy9K8C&pg=PA269&lpg=PA269&dq=henry+home+and+inconscience&source=bl&ots=ulkKgJ0E3Z&sig=4pYOckI_gBCdz4eDcg_Gm3DHhig&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwjToMLh-oLQAhXiAsAKHbEJDFQQ6AEIMzAE#v=onepage&q=henry%20home%20and%20inconscience&f=false
Mais Freud a perverti cette notion, en l'associant arbitrairement à un refoulement qui viendrait d'une lutte entre plaisirs (essentiellement le sexe, il s'étend là-dessus, si j'ose dire, ad nauseam) et impératifs sociaux et moraux.