Brûler du bois pour mieux le conserver

Proposé par
le

Le yakisugi (littéralement cèdre grillé ou cèdre brûlé) est une technique de protection du bois inventée au Japon. En brûlant profondément la surface d'une planche de bois en suivant une méthode très précise, elle sera plus résistante au feu, aux insectes et aux champignons !

Outre son intérêt évident concernant sa résistance aux éléments, le yakisugi propose également des intérêts écologiques puisqu'il ne nécessite pas de produits chimiques, il est aussi esthétique et même économique puisqu'il peut être facilement réalisé par soi-même avec très peu de moyen !


Commentaires préférés (3)

a écrit : Ce n’est pas vraiment écologique. Il n’y a certes pas besoin de produits issus de l’industrie purement chimique mais cette méthode est utilisée de nos jours à l’aide de gaz dont l’extraction, le stockage, le transport et la combustion sont de grandes sources de pollution. Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…).
Cette énergie est calculée et prise en compte dans l’Analyse du Cycle du Vie de ton produit et c’est à partir de cela que l’on compare les différents produits du marché et que l’on considère que certains sont plus écologiques que d’autres.
Le problème des produits chimiques appliqués sur les bardages extérieurs, c’est que dans le temps ils finissent forcément par s’user et se dissiper dans la nature : quand vous remettez un pot de peinture sur vos volets extérieurs, cela signifie d’une certaine manière que le pot précédent a été vidé dans la nature.

a écrit : Ce n’est pas vraiment écologique. Il n’y a certes pas besoin de produits issus de l’industrie purement chimique mais cette méthode est utilisée de nos jours à l’aide de gaz dont l’extraction, le stockage, le transport et la combustion sont de grandes sources de pollution. C'est peut être écologique dans le sens où il n'y a pas de pollution chimique des sols.
Une solution écologique peut être tout simplement ce qui pollue le moins, toute activité humaine, même écologique pollue.

Par exemple le recyclage est une démarche écologique, pourtant il faut bien de l'énergie comme le gaz pour recycler.

a écrit : Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…).
Cette énergie est calculée et prise en compte dans l’Analyse du Cycle du Vie de ton produit et c’est à partir de cela que l
’on compare les différents produits du marché et que l’on considère que certains sont plus écologiques que d’autres.
Le problème des produits chimiques appliqués sur les bardages extérieurs, c’est que dans le temps ils finissent forcément par s’user et se dissiper dans la nature : quand vous remettez un pot de peinture sur vos volets extérieurs, cela signifie d’une certaine manière que le pot précédent a été vidé dans la nature.
Afficher tout
Je reviens sur ce point particulier de ton discours:
"Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…)."

Et bien... non. Ce n'est pas tout à fait vrai. Comme tu le dis plus bas, il faut prendre en compte "le cycle de vie de ton produit", est donc aussi son cycle de production, et pas seulement d'exploitation.

Même si tu coupes tes arbres avec des tronçonneuses thermiques et que tu les transportes avec des camions roulant au gasoil (ce qu'on fait aujourd'hui) et que tu conditionnes ton bois avec des scies électriques, le bilan carbone de la production du bois reste...négatif.
Le bois est le seul matériel de construction dont la production absorbe plus de CO2 qu'elle n'en émet.
Car tu oublies une donnée importante, avant d'être un matériau, le bois est un arbre qui absorbe du CO2 pendant des décennies. Le chêne et le châtaignier, par exemple, bois très utilisés en constrcution sont abbatus à 150 ans environ.

Pour info, le matériel de construction le plus émetteur de CO2 est le métal, ce qui est dommage car c'est aussi le moins durable.

Source: Le labo du bois, jardin botanique de Meise (BE). Visite que je conseille vivement.


Tous les commentaires (20)

Ce n’est pas vraiment écologique. Il n’y a certes pas besoin de produits issus de l’industrie purement chimique mais cette méthode est utilisée de nos jours à l’aide de gaz dont l’extraction, le stockage, le transport et la combustion sont de grandes sources de pollution.

a écrit : Ce n’est pas vraiment écologique. Il n’y a certes pas besoin de produits issus de l’industrie purement chimique mais cette méthode est utilisée de nos jours à l’aide de gaz dont l’extraction, le stockage, le transport et la combustion sont de grandes sources de pollution. Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…).
Cette énergie est calculée et prise en compte dans l’Analyse du Cycle du Vie de ton produit et c’est à partir de cela que l’on compare les différents produits du marché et que l’on considère que certains sont plus écologiques que d’autres.
Le problème des produits chimiques appliqués sur les bardages extérieurs, c’est que dans le temps ils finissent forcément par s’user et se dissiper dans la nature : quand vous remettez un pot de peinture sur vos volets extérieurs, cela signifie d’une certaine manière que le pot précédent a été vidé dans la nature.

a écrit : Ce n’est pas vraiment écologique. Il n’y a certes pas besoin de produits issus de l’industrie purement chimique mais cette méthode est utilisée de nos jours à l’aide de gaz dont l’extraction, le stockage, le transport et la combustion sont de grandes sources de pollution. C'est peut être écologique dans le sens où il n'y a pas de pollution chimique des sols.
Une solution écologique peut être tout simplement ce qui pollue le moins, toute activité humaine, même écologique pollue.

Par exemple le recyclage est une démarche écologique, pourtant il faut bien de l'énergie comme le gaz pour recycler.

a écrit : Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…).
Cette énergie est calculée et prise en compte dans l’Analyse du Cycle du Vie de ton produit et c’est à partir de cela que l
’on compare les différents produits du marché et que l’on considère que certains sont plus écologiques que d’autres.
Le problème des produits chimiques appliqués sur les bardages extérieurs, c’est que dans le temps ils finissent forcément par s’user et se dissiper dans la nature : quand vous remettez un pot de peinture sur vos volets extérieurs, cela signifie d’une certaine manière que le pot précédent a été vidé dans la nature.
Afficher tout
Je reviens sur ce point particulier de ton discours:
"Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…)."

Et bien... non. Ce n'est pas tout à fait vrai. Comme tu le dis plus bas, il faut prendre en compte "le cycle de vie de ton produit", est donc aussi son cycle de production, et pas seulement d'exploitation.

Même si tu coupes tes arbres avec des tronçonneuses thermiques et que tu les transportes avec des camions roulant au gasoil (ce qu'on fait aujourd'hui) et que tu conditionnes ton bois avec des scies électriques, le bilan carbone de la production du bois reste...négatif.
Le bois est le seul matériel de construction dont la production absorbe plus de CO2 qu'elle n'en émet.
Car tu oublies une donnée importante, avant d'être un matériau, le bois est un arbre qui absorbe du CO2 pendant des décennies. Le chêne et le châtaignier, par exemple, bois très utilisés en constrcution sont abbatus à 150 ans environ.

Pour info, le matériel de construction le plus émetteur de CO2 est le métal, ce qui est dommage car c'est aussi le moins durable.

Source: Le labo du bois, jardin botanique de Meise (BE). Visite que je conseille vivement.

a écrit : Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…).
Cette énergie est calculée et prise en compte dans l’Analyse du Cycle du Vie de ton produit et c’est à partir de cela que l
’on compare les différents produits du marché et que l’on considère que certains sont plus écologiques que d’autres.
Le problème des produits chimiques appliqués sur les bardages extérieurs, c’est que dans le temps ils finissent forcément par s’user et se dissiper dans la nature : quand vous remettez un pot de peinture sur vos volets extérieurs, cela signifie d’une certaine manière que le pot précédent a été vidé dans la nature.
Afficher tout
Pour info .. même en allant à pied dans la forêt avec ton mulet va produire du CO2... En respirant ^^
D ailleurs en cherchant combien on produisait de co2 (800g environ en fonction de l activité) suis tombé sur le fait que les humains sur la planète produiraient 4% des émissions de CO2 global contre par ex 2.8% pour l aviation ?!
Je me demande si c est réaliste... Et si oui si on a pas plutôt intérêt à boycotter les humains plutôt que les avions ^^.

a écrit : Je reviens sur ce point particulier de ton discours:
"Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…)."

Et bien... non. Ce n'est pas tout à fait
vrai. Comme tu le dis plus bas, il faut prendre en compte "le cycle de vie de ton produit", est donc aussi son cycle de production, et pas seulement d'exploitation.

Même si tu coupes tes arbres avec des tronçonneuses thermiques et que tu les transportes avec des camions roulant au gasoil (ce qu'on fait aujourd'hui) et que tu conditionnes ton bois avec des scies électriques, le bilan carbone de la production du bois reste...négatif.
Le bois est le seul matériel de construction dont la production absorbe plus de CO2 qu'elle n'en émet.
Car tu oublies une donnée importante, avant d'être un matériau, le bois est un arbre qui absorbe du CO2 pendant des décennies. Le chêne et le châtaignier, par exemple, bois très utilisés en constrcution sont abbatus à 150 ans environ.

Pour info, le matériel de construction le plus émetteur de CO2 est le métal, ce qui est dommage car c'est aussi le moins durable.

Source: Le labo du bois, jardin botanique de Meise (BE). Visite que je conseille vivement.
Afficher tout
Nous sommes bien d’accord, si le bois a absorbé 100g de CO2 et qu’il en faut 15g pour le transformer, le bilan sera positif.
Mais il aura quand même fallu apporter de l’énergie, ce n’est pas contradictoire.
Reste toujours la fin de vie, que fait-on lorsque l’on détruit le bâtiment (car ça finit toujours par arriver), est ce que ce bois sera brûlé et relarguera le CO2 séquestré, ou sera-t-il réutilisé d’un autre manière..?

a écrit : Je reviens sur ce point particulier de ton discours:
"Tout élément de construction nécessite à un moment de l’énergie carbonée (sauf si tu vas à pied dans la forêt couper manuellement ton bois et que lu ramènes sur chantier tiré par un mulet…)."

Et bien... non. Ce n'est pas tout à fait
vrai. Comme tu le dis plus bas, il faut prendre en compte "le cycle de vie de ton produit", est donc aussi son cycle de production, et pas seulement d'exploitation.

Même si tu coupes tes arbres avec des tronçonneuses thermiques et que tu les transportes avec des camions roulant au gasoil (ce qu'on fait aujourd'hui) et que tu conditionnes ton bois avec des scies électriques, le bilan carbone de la production du bois reste...négatif.
Le bois est le seul matériel de construction dont la production absorbe plus de CO2 qu'elle n'en émet.
Car tu oublies une donnée importante, avant d'être un matériau, le bois est un arbre qui absorbe du CO2 pendant des décennies. Le chêne et le châtaignier, par exemple, bois très utilisés en constrcution sont abbatus à 150 ans environ.

Pour info, le matériel de construction le plus émetteur de CO2 est le métal, ce qui est dommage car c'est aussi le moins durable.

Source: Le labo du bois, jardin botanique de Meise (BE). Visite que je conseille vivement.
Afficher tout
Pour nuancé, ça dépend du référentiel que tu prends. Je m'explique, si tu considères une zone sans arbre et tu plantes des arbres, tu vas réduire la quantité de CO2 de l'air. Maintenant tu prends des forêts bien developées et tu coupes ces arbres, tu rajoutes du CO2 . On peut se poser la question de quel référentiel est le plus juste de la réalité. C'est en quelque sorte une amnésie écologique, on considère ce que l'on a connu enfant comme référentiel de biodiversité. De plus, même en omettant la question du référentiel, il y a aussi le fait que plus l'arbre grandit et moins il stock de CO2, donc il faudrait favoriser la coupe de bois jeunes pour réellement diminuer l'impact carbone.
Cependant, les vieilles forêts ont aussi un très grand rôle de biodiversité pour l'habitat des animaux (diminution des risques de propagation des maladies par exemple), un effet de canopé pour les autres plantes , important aussi pour le cycle de l'eau, etc..
Donc oui tu as raison mais uniquement pour des forêts jeunes, or ce n'est pas intéressant pour l'industrie du bois.
Une alternative vraiment écologique est la technique Japonaise du Daisugi (annectdote déjà sur SCMB) qui consiste à couper uniquement des branches d'arbres.

a écrit : Nous sommes bien d’accord, si le bois a absorbé 100g de CO2 et qu’il en faut 15g pour le transformer, le bilan sera positif.
Mais il aura quand même fallu apporter de l’énergie, ce n’est pas contradictoire.
Reste toujours la fin de vie, que fait-on lorsque l’on détruit le bâtiment (car ça finit toujours pa
r arriver), est ce que ce bois sera brûlé et relarguera le CO2 séquestré, ou sera-t-il réutilisé d’un autre manière..? Afficher tout
L'ACV prend également en compte l'énergie. C'est tout l’intérêt de cette méthode, elle prend (ou tend à le faire) en compte le processus dans sa globalité.
Attention cependant, le cycle du carbone n'est qu'un pan de l'écologie. Être carbone négatif ne signifie pas forcément être écologique.

Quant à la durée de vie du produit, tu as raison. Si le bois sert à faire un meuble de daube que tu jetteras au bout de 3 ans, le bilan sera pas top. Si par contre, c'est pour faire un meuble qui te survivra, c'est intéressant.
Après, bien sûr, tout finit par se détruire. Mais si tu prends ça en compte, le seul moyen est de ne rien perturber, ne rien toucher, ne rien créer...

Au regard des commentaires; le tunnel du carbone a de beaux jours devant lui et l'Humanité un peu moins ^^.

Pour revenir à l'anecdote, la technique du bois brulé est utilisé au moins depuis le moyen age en Europe pour prolonger la durée de vie des piquets.

Par contre, je ne suis pas sûr qu'il y en avait un usage esthétique comme au Japon.

Je ne suis pas expert et mon commentaire ne sera pas parfait mais attention à ne pas partir dans l'extrême 'il ne faut pas relâcher de CO2'. C'est le fait de relâcher du CO2 qui est sorti du cycle qui est mauvais. Brûler du bois ou respirer n'est pas mauvais.
Bruler gaz ou pétrole est pour la peine mauvais car c'est du CO2 qui est sorti du cycle et qu'on rajoute.
J'ai l'impression que c'est un point oublié ( inconnu peut être) qui mérite d'être rappelé.

a écrit : Je ne suis pas expert et mon commentaire ne sera pas parfait mais attention à ne pas partir dans l'extrême 'il ne faut pas relâcher de CO2'. C'est le fait de relâcher du CO2 qui est sorti du cycle qui est mauvais. Brûler du bois ou respirer n'est pas mauvais.
Bruler gaz ou pétrole est po
ur la peine mauvais car c'est du CO2 qui est sorti du cycle et qu'on rajoute.
J'ai l'impression que c'est un point oublié ( inconnu peut être) qui mérite d'être rappelé.
Afficher tout
Tout a fait, les énergies fossiles sont sensées rester sous terre (relâchées en partie par le volcanisme mais ca prend des millions d'années), sans l'intervention de l'homme, ce CO² serait resté là où il est.

Exploiter les forêts intelligemment, même avec des moteurs thermiques est ce qu'il y a de moins polluant comme matériau de construction, mais à partir du moment où on exploite la nature, de quelque manière que ce soit, ça a forcément un impact.

Ce qui est intéressant dans l'anecdote, c'est que ce traitement rallonge la durée de vie du bois, et une fois que la baraque doit être démolie (un jour où l'autre, c'est inévitable), on est pas forcément obligé de le cramer, on peut en faire autre chose, surtout quand le bois a des siècles: des meubles, des parquets, des poutres plus petites, et là écologiquement ca devient encore plus intéressant.
Le bois de construction ancien est très recherché, en vrai! C'est un peu comme les briques pleines en terre cuite, on peut les réutiliser, ca coute moins cher que d'en fabriquer des neuves. On a tout à y gagner.
Les poutres de la charpente de Notre Dame de Paris avaient presque 1000 ans ... "snif"

Les Japonais ne sont pas les seuls à avoir utilisé cette technique. Les Celtes (gaulois, entre autres) utilisaient aussi cette technique pour la construction de leur habitat.

a écrit : Je ne suis pas expert et mon commentaire ne sera pas parfait mais attention à ne pas partir dans l'extrême 'il ne faut pas relâcher de CO2'. C'est le fait de relâcher du CO2 qui est sorti du cycle qui est mauvais. Brûler du bois ou respirer n'est pas mauvais.
Bruler gaz ou pétrole est po
ur la peine mauvais car c'est du CO2 qui est sorti du cycle et qu'on rajoute.
J'ai l'impression que c'est un point oublié ( inconnu peut être) qui mérite d'être rappelé.
Afficher tout
Oui enfin bruler du bois a l'extreme n'est pas top. il y a un bon reportange BBC sur les derives de la combustion du bois, mais je ne sais pas s'il passe sur un ordi en France. www.bbc.co.uk/programmes/m001cw6z

a écrit : Je ne suis pas expert et mon commentaire ne sera pas parfait mais attention à ne pas partir dans l'extrême 'il ne faut pas relâcher de CO2'. C'est le fait de relâcher du CO2 qui est sorti du cycle qui est mauvais. Brûler du bois ou respirer n'est pas mauvais.
Bruler gaz ou pétrole est po
ur la peine mauvais car c'est du CO2 qui est sorti du cycle et qu'on rajoute.
J'ai l'impression que c'est un point oublié ( inconnu peut être) qui mérite d'être rappelé.
Afficher tout
C'est ce qui se dit, c'est une façon de voir les choses, mais c'est une vision biaisée de la situation.

L'homme a besoin d'énergie pour vivre. L'énergie est stockée sur terre dans différents type de réservoirs. Les principaux sont les champs pétroliers, les réservoirs de gaz naturel, le charbon et les forêts. Toute extraction d'énergie stockée relâchera du CO2 dans l'atmosphère. C'est le principe même, libérer du CO2 pour libérer de l'énergie.

Il n'y a pas de bonne ou mauvaise source d'énergie. Il n'y a pas de CO2 hors du cycle. Et il n'y a pas de procédé d'extraction ou de vecteur énergétique plus vertueux qu'un autre. La quantité de CO2 libéré est directement proportionnelle à la quantité d'énergie libérée.

Le problème auquel on fait face et la surexploitation de nos réserves énergétiques. On a beaucoup tapé dans nos stocks en peu de temps donc on fait face à un pic de CO2 dans l'atmosphère. Il n'y a qu'une seule solution pour faire redescendre le taux de CO2 de l'atmosphère, c'est de consommer moins d'énergie. Libérer moins et stocker plus.

Un moyen facile de réaliser l'ampleur de l'effort à produire et de se dire que lorsqu'on brûle un arbre on relâche 50 ans de capture de CO2 en quelques heures. Planter un arbre c'est s'acquitter d'une dette à 50 ans.

Le bois brûlé est aussi déperlant.
C'est pour cela qu'il est utilisé tant pour les toitures que pour les murs extérieurs
De plus le bois prend des nuances argentées sous l'effet de la flamme et se patine avec le temps

a écrit : Ce n’est pas vraiment écologique. Il n’y a certes pas besoin de produits issus de l’industrie purement chimique mais cette méthode est utilisée de nos jours à l’aide de gaz dont l’extraction, le stockage, le transport et la combustion sont de grandes sources de pollution. Traditionnellement 3 planches sont maintenus avec une chaîne et placées à la verticale sur un feu de braises. Les planches prennent feu avec un effet de cheminée. Cette technique est toujours employée.