La guerre du charbon, ou employeurs contre employés

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Au tournant du XXe siècle, les Etats-Unis furent agités par les "Guerres du charbon", menées par les compagnies minières contre certains de leurs employés. Durant 40 ans, les compagnies employèrent une milice privée pour imposer leurs conditions et dissuader les mineurs de se syndicaliser. Les milices employaient la violence (intimidations, harcèlements, passages à tabac, incendies et même meurtres) et de nombreux affrontements eurent lieu, faisant des centaines de morts.


Commentaires préférés (3)

L'appellation Guerres du charbon donne une impression de conflit entre deux partis plus où moins égaux.

Là, j'aurais plutôt appelé ça la dictature du charbon, vu il s'agit plus de l'oppression d'un pouvoir sur une population impuissante.


Tous les commentaires (14)

Ces pratiques n'étaient-elles pas courantes à cette époque ?

Management à l'américaine en somme.

Un roman à ce sujet, "Briseur de grève" aux éditions Libertalia, nous met dans la peau d'un de ces miliciens au service des compagnies minières

L'appellation Guerres du charbon donne une impression de conflit entre deux partis plus où moins égaux.

Là, j'aurais plutôt appelé ça la dictature du charbon, vu il s'agit plus de l'oppression d'un pouvoir sur une population impuissante.

a écrit : Comme si travailler dans une mine n'est pas assez pénible Ce n’était jamais pénible du point de vue des patrons des mines

a écrit : Ce n’était jamais pénible du point de vue des patrons des mines Tu peux laisser ta phrase au présent..

Le bonheur des uns = le malheur des autres.
J'ai eu la curiosité de visiter les mines de tuffeau (Pierre blanchâtre qui ornés les châteaux de la Loire)...c'est édifiant la vie des mineurs qui mourraient à la tâche et très jeunes...et les touristes qui s'émmerveillent devant les châteaux...finalement, l'histoire est une belle propagande...et je ne regarderait plus ces châteaux aussi naïvement.

a écrit : Le bonheur des uns = le malheur des autres.
J'ai eu la curiosité de visiter les mines de tuffeau (Pierre blanchâtre qui ornés les châteaux de la Loire)...c'est édifiant la vie des mineurs qui mourraient à la tâche et très jeunes...et les touristes qui s'émmerveillent devant les châteaux...finaleme
nt, l'histoire est une belle propagande...et je ne regarderait plus ces châteaux aussi naïvement. Afficher tout
Tu ne vas plus t'émerveiller devant grands choses, des pyramides au Colisée sans compter les territoires pour lesquels beaucoup sont morts et les milliers d'expropriés pour laisser place aux grands boulevards.
Si en plus tu prends en compte la souffrances animales ...

Oui c'est vrai et je ne m'émerveille plus beaucoup... mais je suppose qu'en vieillissant et en tenant compre de toutes les réalités l'émerveillement devient plus rare...

a écrit : Le bonheur des uns = le malheur des autres.
J'ai eu la curiosité de visiter les mines de tuffeau (Pierre blanchâtre qui ornés les châteaux de la Loire)...c'est édifiant la vie des mineurs qui mourraient à la tâche et très jeunes...et les touristes qui s'émmerveillent devant les châteaux...finaleme
nt, l'histoire est une belle propagande...et je ne regarderait plus ces châteaux aussi naïvement. Afficher tout
Ça marche aussi avec les stades de la prochaine coupe du monde de football ;)

a écrit : Oui c'est vrai et je ne m'émerveille plus beaucoup... mais je suppose qu'en vieillissant et en tenant compre de toutes les réalités l'émerveillement devient plus rare... Au contraire, je trouve de plus en plus de sources d'émerveillement. Un simple regard d'un enfant, le ressac sur la plage, l'extrême complexité et beauté de la création, la chance d'avoir la capacité physique et le droit de me déplacer où je veux, de pratiquer ma religion. Je sais bien que tout cela est très fragile, ce qui renforce mon impression d'avoir de la chance, voir même un privilège d'être en bonne santé, en France, et sur la merveilleuse terre, au XXIè siècle.